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[GC19′] Cyberpunk 2077

C’est avec un peu de retard lié à des circonstances personnelles que je rédige ces lignes, mais je tenais néanmoins à vous raconter mon rendez-vous chez CD Projekt RED à la Gamescom pour la présentation de Cyberpunk 2077 tant ce fut une heure mémorable.

Cyberpunk booth

Notre incroyable journée à la Gamescom a donc commencé par un rendez-vous chez CD Projekt RED pour la présentation du très attendu Cyberpunk 2077. Autant vous dire que nous étions comme des gamins à la veille de noël et qu’il nous tardait d’en voir plus sur le titre prévu pour avril 2020.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’éditeur polonais sait accueillir ses visiteurs! On est tout de suite mis dans l’ambiance en pénétrant dans un lobby qui est en fait un bar entièrement décoré au look cyberpunk, où on nous servira une petite bière histoire de continuer à faire monter la hype.

Cyberpunk bar

Cyberpunk hall bar

Nous profitons quelques minutes de ce décor et de l’ambiance avant qu’il ne soit enfin l’heure d’entrer dans la salle où une présentation de gameplay live d’une bonne heure nous attend, afin de découvrir le jeu, qui est toujours un work in progress, mais qui dont le niveau présenté est très proche du jeu final.

Je me retrouve ainsi assis à côté d’un des développeurs, gamepad à la main dans une petite salle de cinéma. Un autre développeur nous commentera alors en live ce qui se déroule sous nos yeux. Je ne vous cache pas que l’envie d’arracher le gamepad des mains de ce gentil monsieur est irrépressible, mais je m’y résous en me disant qu’il connaît bien mieux le jeu que moi et que j’en verrai ainsi bien plus que si j’y jouais directement.

Faute d’autorisation de pouvoir prendre la moindre image ou vidéo durant cette présentation exclusive, je ne vais que pouvoir vous faire vivre cette session de gameplay avec mes mots, mais sachez qu’une partie de ce qui nous a été présenté figure dans la toute récente vidéo de quinze minutes de gameplay publie la semaine dernière.

Et bim! Nous voilà parachutés en plein coeur des rues de Pacifica, qui sera notre terrain de jeu en open world. Le développeur nous explique qu’à ce stade du jeu nous tentons d’en savoir plus sur la puce implantée dans notre cou, qui a permis de rentre réel le rêve d’être immortel. Je parle ici de V, le héros du jeu, coincé dans cette « ville qui fait tout pour te mettre sur les genoux » (dixit le développeur).

cyberpunk pacifica
La ville de Pacifica

Mais qui est V? Et bien, c’est à vous de le décider. Femme, homme, caractéristiques physiques et compétences, vous avez une totale liberté sur votre personnage. Vous pourrez aussi acheter des habits pour le personnaliser comme vous voulez. Mais ces choix ne sont pas que des éléments visuels, vous avez également la mainmise sur l’histoire personnelle de votre personnage, qui influencera les choix offerts au héros, et donc le déroulement du jeu. Ainsi, un gamin de la rue n’agira pas de la même manière et n’impliquera pas les mêmes interactions des autres personnages qu’un héros ayant eu une autre histoire personnelle. Enfin, vous pourrez aussi acheter des compétences afin de devenir plus efficace dans un domaine. J’y reviendrai.

Mais retournons à l’histoire. Nous devons retrouver Placide, un haïtien qui nous confiera une mission. On découvre alors que chaque PNJ a une appartenance à un groupe et un niveau de compétence. La plupart de ceux que nous rencontrons à ce moment-là font partie des voodoo et ont un niveau autour de 18. Nous trouvons alors Placide, qui se saisit de notre personnal link. Il s’agit d’un câble déroulable situé au niveau du poignet qui permet d’accéder à l’esprit d’une personne via un ordinateur. Mais cela vous permet aussi, à l’inverse, de vous connecter à des appareils et les manipuler.

Nous enfourchons ensuite une moto et fonçons en direction du Grand Imperial Mall, le centre commercial de Pacifica, pris d’assaut par les « Animal », un autre groupe peu sympathique. Nous découvrons ainsi l’open world à bord de ce véhicule, avec la liberté de faire ce que nous voulons. La conduite a l’air vraiment fun et le développeur en profite pour faire un peu d’humour et nous nous montrons une affiche promotionnelle de pacifica dans le jeu. Le moins que l’on puisse dire et que l’image est très éloignée de la réalité. On continue avec notre moto via une petite autoroute. Et si vous ne voulez pas vous rendre au centre commercial ou que vous préférez y aller différemment, sachez que vous avez une totale liberté.

Et cette liberté vaut également dans l’accomplissement des missions. Placide, désormais connecté à notre esprit, nous donne en effet l’ordre de passer par le garage plutôt que par la porte principale du centre commercial. Mais notre cher développeur, un peu rebelle, décide de ne pas l’écouter et de prendre un autre chemin. Tout est ouvert, vous avez le choix. Tout comme vous pouvez vous la jouer gros bourrin qui tire dans le tas ou infiltration. Le développeur nous confie alors qu’il est possible de terminer le jeu sans tuer le moindre ennemi. Et il va d’abord nous montrer sa maîtrise de l’infiltration.

Il a fait le choix ici d’incarner un « netrunner », un as du hacking avec de fortes compétences dans ce domaine, qu’il a acquises au fur et à mesure de son avancement dans le jeu. Il se connecte alors à une caméra du réseau du centre commercial, qu’il pirate, lui donnant accès au reste du réseau. Il peut alors observer les ennemis, mais également ouvrir les portes ou encore activer un distributeur de boissons pour distraire les ennemis. Le piratage se fait par la résolution de puzzles, dont la complexité peut varier. Mais ce n’est pas le seul type de hacking possible. Les ennemis étant aussi, tout comme nous, équipés d’une puce, il est possible d’injecter un malware dans celle-ci en un clic. On envoie un malware et voilà que le gros balourd en train de faire des développés couché se prend la barre dans le crâne.

Mais comme ils sont sympas chez CD Projekt RED, ils ont décidé de nous montrer à quoi peut ressembler une autre méthode d’infiltration et de neutralisation des ennemis pour arriver à ses fins. Grâce à la magie du god mode dont ils disposent exceptionnellement, ils switchent vers une jeune femme aux compétences plutôt orientées sur la force physique que sur le piratage. Elle parviendra au même endroit que le premier « V » que nous avons connu, mais en défonçant les portes plutôt qu’en les piratant (les portes ont un niveau de difficulté, comme dans tout bon RPG et il suffit d’avoir des compétence suffisamment élevées) et en neutralisant les ennemis en tirant dans le tas.

Un extrait de la vidéo de gameplay

C’est tout aussi efficace et encore plus jouissif. Mais face à un boss de niveau 40, il y aura intérêt à avoir beaucoup de points de compétence en vitesse et une grosse puissance de feu avant d’arriver à le neutraliser. Ce n’est donc pas toujours la façon la plus simple d’agir. Pour vous donner un autre exemple, cette « V » arrachera une tourelle pour s’en servir comme minigun quand le premier « V » aurait piraté la tourelle pour qu’elle tire sur les ennemis. A chacun sa préférence.

C’est également vos décisions qui influenceront les réactions des PNJ. Il vous est en effet à chaque fois proposé plusieurs dialogues et réponses possibles, qui varient en fonction de votre personnage et de son votre histoire personnelle, et selon l’orientation que vous donnerez au dialogue, le jeu sera différent. Nous terminerons cette heure de gameplay avec le choix de monter dans le véhicule d’un des sbires de Placide pour retourner vers lui ou d’esquiver la proposition en décidant de nous y rendre par nos propres moyens. On se sent vraiment libre de l’histoire dans ce RPG futuristique en open world, et quel bien ça fait!

Bref, j’arrive au terme de ce récit. Ai-je toujours la hype? Clairement! En toute transparence et avec humour, CD Projekt RED nous a ici confirmé que ce jeu sera géant dans tous les sens du terme et il nous tarde de pouvoir incarner notre propre V et nous lancer dans cette aventure cyberpunk où le moindre détail ne semble avoir été épargné.

Par  « Du rétro-gaming à PUBG il n'y a qu'un pas ! » 

Publié le 02.09.2019 à 11:44.

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