Oui, nous avons eu la chance de prendre en main DOOM : The Dark Ages en Allemagne. Oui c’est une réussite, mais les choses ont bien changé.
Annoncé pour le 13 mai 2025, DOOM : The Dark Ages est très sérieusement le jeu que j’attends le plus cette année Depuis 2016, Bethesda (éditeur) et id Software (développeurs) ne cessent de nous surprendre en sortant d’excellents FPS.

J’ai eu la chance d’être invité à Mainz, en Allemagne, pour tester le jeu pendant trois heures à travers quatre phases de gameplay. C’est donc avec une certaine impatience non dissimulé, que je vais vous raconter mon expérience.
La légende qui créa la légende
Le jeu se déroule avant Doom (2016) et raconte les origines de la légende du Doom Guy (Flynn Taggart pour les pros du rétro gaming).
Visuellement, le jeu est superbe, mais ce qui frappe surtout, c’est le niveau de détails des personnages et la fluidité des animations. Les décors, à la fois lumineux et taillés à la hache, offrent un véritable plaisir d’exploration et de mouvements.
Les développeurs ont souhaité développé plus le scénario, avec davantage de cinématiques et de communications radio pour guider le joueur et transmettre des informations cruciales, comme :
« Slayer, vous les avez tous tués. Continuez et tenez-nous au courant… Ah, et ramenez des croissants aussi. » Sans aucun doute, l’info la plus importante du jeu.
Malgré cette envie de nous immerger, l’histoire semble classique au possible. Vous êtes là, des démons aussi… Dommage pour eux. Bisous et retour en enfer ! Ce n’est pas très précis, car je n’ai pas vu tout le jeu, mais le début ressemble à ça.
Un bouclier pour tous les DÉMONTER, mais un dash qui manque cruellement
Les nouveautés côté gameplay sont légions.
Tout d’abord, terminé les dash. Un choix risqué, car cela enlève de la nervosité à l’expérience et ça se ressent dès les premières minutes. C’est à peu près le seul point noir du jeu que j’ai pu relever lors de cette mise en bouche.
Le plus gros ajout est le bouclier. Celui-ci permet de renvoyer certaines attaques ennemies. Il est donc primordial d’être mobile et d’être au bon endroit au bon moment pour maximiser les dégâts sur les vilains loulous.
Le bouclier (que nous avons vu dans les vidéos) peut être lancé pour tronçonner les ennemis et leur infliger un effet de stun, permettant ensuite de les achever plus facilement. De plus, une masse d’armes remplace désormais la tronçonneuse, en accord avec le thème médiéval du jeu. Elles gardent néanmoins la même fonction : finir les ennemis au corps-à-corps pour récupérer des munitions et de la santé.
Côté Slayer, les nouveautés se résument à deux ou trois re-skins d’armes. Par contre, les cartes sont plus grandes, avec des cavernes secrètes et des défis, formant une sorte de semi-monde ouvert.
Si cela ajoute du contenu, cela alourdit encore le rythme, surtout par rapport aux opus précédents.
Dernier point que je dois absolument aborder. Avec le claquage de porte de Mick Gordon, qui nous avait offert les deux meilleures bandes-son du jeu vidéo (elles font partie de mon top 50 des OST), la musique m’a personnellement paru fade et lente. Là où les deux précédentes n’avaient aucune fausse note – vous l’avez ? héhé.
BRÛLER TOUT
ON PEUT VOLER AVEC UN DRAGON.… Déoslé, c’était plus fort que moi.
La grosse nouveauté, celle qui a fait frémir plus d’un gamer, c’est bien la possibilité de piloter et tirer depuis un dragon.
Le but de cette phase était de descendre des vaisseaux ennemis (remplis de vilains démons) qui attaquaient une cité. Vous passez donc du vol fluide et incroyablement mobile du dragon à des combats au sol à la souris, et franchement, ça m’a vraiment impressionné.
C’est un plaisir sans nom ! Après avoir abattu les vaisseaux, vous plongez à l’intérieur pour écraser les derniers insolents qui osent encore se dresser devant vous. Et hop retour sur croc-mou et rebelote. Je n’ai absolument pas ressenti de répétitivité dans cette phase d’action. C’était tout simplement épique, la sensation de puissance est décuplée.
De la haut j’y vois ma maison
La dernière chose attendue par les DOOManiaques : le pilotage d’un énorme titan. Un colosse que nous avions déjà aperçu, à l’arrêt, dans les précédents opus.
Je vais être bref. C’est vraiment très sympa. J’ai hâte de voir comment cela sera exploité dans les autres niveaux, car celui que j’ai testé était avant tout une mission de présentation, donc pas aussi fun que le dragon.
Mais une chose est sûre, piloter un géant de métal et écraser ses ennemis est un pur plaisir.
Une déception ?
Clairement pas ! Mais une légère désillusion tout de même, je m’attendais à quelque chose d’encore plus nerveux et énergique qu’Eternal.
Sur le chemin du retour, une question m’est venue. Comment faire mieux que le dernier épisode ? Est-ce qu’au final, on n’a pas déjà atteint le sommet de la franchise ? Eh bien, la réponse est oui. Et ralentir le rythme pour proposer une nouvelle approche de la licence est en réalité une très bonne décision. C’est un pari risqué, mais pas insensé.
J’ai hâte de découvrir le reste du jeu et de voir ce que Doom : Dark Ages nous réserve encore.
Pour rappel, le titre arrive le 13 mai sur PC, Xbox Series X|S et Playstation 5.