Le test de Dune Awakening par Le Daron de la Survie – pour JVMag.ch

Après une preview prometteuse, voici enfin mon test complet de Dune Awakening, le très attendu jeu de survie multijoueur en monde ouvert développé par Funcom. Vendu comme un mélange ambitieux entre Conan Exiles, MMO, science-fiction et construction de base sur la mythique planète Arrakis, Dune Awakening est un titre fascinant… mais aussi profondément déséquilibré. À la croisée du génie et de l’inachevé, voici notre verdict.

Bonne nouvelle, si vous pouvez retrouver le test aussi en vidéo juste en dessous !

Dune Awakening – Une masterclass de survie… sabotée par son endgame ?

Une immersion désertique exceptionnelle

Difficile de ne pas commencer par l’ambiance globale du jeu, qui frôle l’excellence. Dune Awakening offre l’une des immersions les plus puissantes vues dans un jeu de survie. Tempêtes de sable, vers géants, crashs de vaisseaux, soleil écrasant… Le décor n’est pas là pour faire joli : il vous menace à chaque instant.

Chaque sortie est une aventure imprévisible : la météo, l’environnement et les événements dynamiques créent un monde vivant et dangereux, qui vous garde constamment sur le qui-vive. Même après des dizaines d’heures, la tension ne faiblit pas, et on se surprend encore à faire demi-tour à cause d’un ver trop menaçant dans les dunes.

Un terrain de jeu vaste, fluide et grisant

Le jeu propose une carte gigantesque, divisée en plusieurs zones distinctes aux styles visuels et défis bien différenciés. La navigation y est un véritable plaisir : à pied avec des suspenseurs, en buggy, à moto ou dans l’iconique ornithoptère, la liberté de mouvement est une réussite totale. Rarement un jeu de survie n’aura proposé une telle sensation de fluidité dans ses déplacements.

La construction de base est elle aussi très bien pensée. Elle se veut modulaire, stable, intuitive, et bien intégrée dans le monde. Le système de ressources, d’automatisation et les “quality of life” apportés (comme le stockage partagé et la gestion simplifiée des objectifs de quête) rendent la progression agréable et efficace.

Des combats plats, une IA dépassée

Côté gameplay, les combats sont l’un des vrais points faibles du jeu. Mécaniques de corps-à-corps molles, peu de sensations, animations rigides… Et une IA très inégale, tantôt passive, tantôt agressive sans logique. Ajoutez à cela une variété d’ennemis très limitée et un système de classes ouvertes sans réel impact (tout le monde finit avec les mêmes compétences), et l’ensemble devient vite répétitif et sans saveur.

La montée en puissance existe, mais manque de profondeur une fois les bases maîtrisées. Et malgré une belle promesse en solo, le jeu devient vite dépendant du farming en groupe pour progresser vers le contenu le plus avancé.

Un endgame vide, un PvP inexistant

Mais derrière cette base solide, le jeu s’effondre sur sa deuxième moitié. Le fameux “deep desert”, censé être le terrain de jeu du endgame, est vide. Immense, mais creux, il ne propose que quelques points d’intérêt et semble conçu pour un contenu futur… qui n’est pas encore là. Ce désert profond ressemble à une promesse non tenue, une zone incomplète qui laisse un goût d’inachevé.

Pire encore : le PvP, pourtant très mis en avant dans les trailers, est tout simplement absent de l’expérience actuelle. Aucune guerre de faction, aucun événement compétitif, et surtout aucune raison valable de se battre. Le monde, mal pensé pour les affrontements à grande échelle, décourage le combat en raison de la menace omniprésente des vers des sables et de l’absence d’enjeux clairs.

Un diamant brut en attente de polissage

Dune Awakening a tous les éléments d’un grand jeu de survie. Il est visuellement bluffant, incroyablement immersif, addictif dans ses premières 40-50 heures… mais il ne tient pas ses promesses les plus ambitieuses. L’expérience late game est bancale, le PvP est absent, et trop d’aspects du gameplay semblent encore en chantier.

Si Funcom parvient à livrer les bons contenus dans les mois à venir, Dune Awakening pourrait devenir un incontournable du genre. En l’état, c’est un jeu passionnant, frustrant, mais qu’on ne peut s’empêcher de relancer… encore et encore.

Un jeu de survie profondément addictif, mais encore loin de son plein potentiel. À suivre de très près.

Dune Awakening est disponible sur PC



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