Avant de vous parler en long et en large de Roadcraft, il est important de savoir qu’il n’est pas la suite de SnowRunner. Il est ce que je considère comme l’étape d’après. Si par le passé il était question d’analyser le terrain, chercher des points d’intérêt et surtout amener du matériel, ici vous vous allez devoir faire vous les choses. Explorer, construire des routes, déboiser une forêt, dérouler des câbles, recycler, etc…. Le jeu regorge d’activités et surtout de véhicules qui ont des fonctionnalités bien différentes. Bien évidemment, cette évolution drastique laisse de côté l’aspect simulation de franchissement.

Après une longue conversation avec les développeurs l’été dernier à la Gamescom, nous avons enfin pu, à la rédaction, poser nos mains sur RoadCraft. Bonne nouvelle, vous allez vous aussi pouvoir le découvrir puisqu’il sera disponible via une démo à l’occasion du Steam Next Fest. En attendant, voici notre Preview.
Death Stranding 2 n’a qu’à bien se tenir
Vous l’avez compris, RoadCraft est une espèce de simulation d’engins de chantier. Mais celui-ci ne déroge pas à la règle des Runner, rouler est le coeur de l’expérience et faire des allers et retours aussi. Qu’importe, avec une physique toujours aussi intéressante, bien que pas toujours réaliste, chaque passage est différent dans RoadCraft.
Notez que, du moins dans la démo, si équiper nos véhicules était nécessaire par le passé pour avancer, tel un personnage dans un RPG, dans RoadCraft les véhicules sont équipés de bases. J’imagine très certainement qu’il y aura des améliorations possibles, mais dans les grades lignes, cette partie n’est plus aussi importante.
Malgré tout, si les quêtes FedEx c’est pas votre truc, il y a tout de même une bonne nouvelle. RoadCraft mise sur l’automatisation. Mieux encore, vous pouvez donner des ordres aux véhicules dépendant les tâches à accomplir, comme par exemple construire une route. Vous pouvez donc vous amuser à regarder l’intelligence artificielle goudronner pour vous. Attention tout de même, l’erreur reste humaine, comme vous pouvez le voir ci-dessous, puisque j’ai fait mettre du goudron avant de tasser le sable.
(Bio)diversité
Des gros engins dans une nature toute paisible, mais au moins, c’est pour la bonne cause. Il est difficile pour le moment de lister tout ce que va proposer le jeu en termes de diversité, surtout qu’il sera comme ces grands frères, constamment mis à jour. Ce que je peux vous dire c’est que cette richesse est très bienvenue.
Dans RoadCraft il y a un engin pour tout. Si celui-ci n’existe pas, c’est que c’est un élément du jeu qui ne s’utilise pas, c’est aussi simple que ça.
Le grapppppiiinnnn
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, si vous n’aimez pas la gestion des grues dans les Runner, alors vous allez devoir attraper le taureau par les cornes. Récupérer des objets est une obligation, vous allez donc devoir comprendre comment tout ceci fonctionne. Je vous l’annonce ici, pour éviter de vous arracher les cheveux, il vous faut impérativement une manette pour jouer.
Notez que la prise en main est un peu plus complexe que par le passé. Même si on retrouve des petites améliorations comme le fait de s’encrer dans le sol, qui a désormais un impact majeur sur la physique du treuil. Le système d’attache est lui aussi intéressant et s’adapte à tout ce que vous pouvez placer dans votre benne. Comme par exemple le sable qui va bouger en temps réel !
Bucolique
RoadCraft n’est pas le jeu le plus beau de l’année, ni de la décennie d’ailleurs. Néanmoins sa direction artistique dégage toujours autant de charme. Sa physique et surtout les éclaboussures d’eau et de boue donnent une sensation de réalisme qui est parfois très troublante. J’espère personnellement un jour voir arriver un mode VR pour les titres classiques de la saga et non un jeu en réalité virtuelle à part.
Ce nouvel opus sera lancé avec huit cartes différentes qui s’annoncent toutes très grandes. La nature est une nouvelle fois au coeur du spectacle avec quelques améliorations sur les particules. Les forêts semblent plus vivantes que par le passé.
Plus accessible, plus riche, à consommer différemment
RoadCraft proposera dès son lancement un mode coopératif à quatre joueurs, d’ailleurs la démo est dotée de cette même caractéristique. Je ne sais pas où veut nous amener Saber, mais plus les années passent et plus je vois au loin un MMO de la construction. Vous savez, lorsque vous visitez un musée ou une exposition avec des maquettes, et bien quelque chose du genre, à une échelle encore plus grande qui peut accueillir une centaine de joueuses et de joueurs.
Si vous aimez de près ou de loin le monde de la construction ou si vous êtes simplement à la recherche d’un jeu satisfaisant où vos actions ont un réel impact, alors garder ce RoadCraft à l’oeil. Comme je l’ai cité au tout début, ce n’est pas une suite à SnowRunner et il ne souhaite pas l’être. C’est une approche totalement différente qui s’appuie sur les nombreux acquis du studio. D’ailleurs, je n’ai aucun doute qu’avec cette nouvelle formule ils finissent par toucher plus de monde. L’approche est bien plus accessible que par le passé et la diversité fera que chacun y trouve son compte.
Pour terminer, pour celles et ceux qui attendent une vraie suite à leur jeu de franchissement préféré, je n’ai malheureusement aucune information à ce sujet.