Développé par le studio Black Matter et édité par Team 17 (les papas de la saga Worms), Hell Let Loose et un FPS simulation. Il est d’ailleurs dans la lignée des Arma, Rising Storm, etc… Si vous êtes plutôt du genre à rusher dans le tas et viser sans mettre en joue, passez votre chemin. Ici, les victoires se méritent.

Comment aborder Hell Let Loose

[Preview] Hell Let Loose, le travail d'équipe avant tout

Si il se tourne vers la simulation, le jeu reste tout de même sur des bases classiques. À savoir une carte, deux équipes de 50 joueurs et des objectifs éparpillés sur le champs de bataille. Là où Hell Let Loose se met à briller plus que les autres, c’est dans sa micro gestion qui lui donne un énorme point fort, mais aussi un point faible. Je vous explique tout ça dans l’article.

Simulation poussée

Hell Let Loose pousse le bouchon plutôt loin, prenons par exemple les chars. En tant que pilote vous avez la vision à travers la petite lucarne, il n’y absolument aucun moyen de voir autour de vous. Histoire de corser l’affaire, il faudra “piloter” le char et donc vous occuper des vitesses. Le chef du char, lui, voit librement autour de lui et peut observer à travers différentes optiques. Si c’est un petit plus, il a tout de même la lourde responsabilité de guider tout le monde, le pilote et le tireur donc. En parlant de ce dernier, il dispose de deux types d’obus, à savoir anti-matériel et anti-personnel. Il possède aussi une mitrailleuse en plus de la tourelle lourde. Avec ce dernier rôle, il faudra bien sûr penser à recharger, une étape qui prend du temps, mais qui est précieuse.

Collaboration, le maître mot pour la tactique

Maintenant que vous avez compris comment Hell Let Loose est, voici comment il fonctionne. Lors des premières parties je vous conseille d’endosser le rôle de soldat. Le but étant d’observer et d’écouter. Vous devez apprendre et sentir le jeu.

Au sein des escouades, il y a un chef d’escouade. Vous pouvez communiquer avec lui, mais lui seul peut communiquer avec les chefs des autres escouades. En effet, plusieurs canaux sont présents dans le jeu en vocal. Celui du commandement (chefs d’escouades et commandant), ou encore le canal escouade. Il y a pour terminer le canal “parler normalement’’. Ce dernier vous permet de vous adresser à quelqu’un à portée de voix et déjà là, le jeu prend une dimension tactique supplémentaire.

Tous les rôles ont une importance cruciale dans une escouade. Par exemple, seul le “soutient” et le chef d’escouade peuvent construire à deux le point de respawn pour l’équipe. Le feu nourri d’un mitrailleur fera baisser les têtes ennemies. L’anti-char représente un vrai danger pour les blindés adverses. Chacun apporte donc sa pierre à l’édifice et n’espérez pas avoir un quelconque impact sur une partie si vous tenter de jouer à HLL seul dans votre coin.

L’équilibrage fait la pluie et le beau temps

C’est ici que la frustration commence, du moins peut commencer. En effet, si deux équipes bien dirigées par les commandants peuvent rendre les batailles épiques. D’un autre côté, si votre commandant ne veut pas s’investire et n’est pas à sa place, le jeu devient vite un calvaire. Le fun disparait et la frustration s’installe. Cet impact se ressens forcément plus sur un jeu qui demande une coordination à tous les niveaux.

Dans HLL, il y a des emplacements spécifiques et limités pour les équipes.

  • Deux équipes de reconnaissance (un tireur d’élite et un aide tireur) avec un seul fusil à lunette par équipe. De quoi limiter les abus, et ce n’est pas un mal.
  • Six équipes de blindés, à savoir un pilote, un tireur et un chef de blindé pour constituer une équipe. C’est d’ailleurs le gameplay le plus intéressant pour le jeu en équipe avec vos amis. Attention tout de même, les chars ne sont pas illimités à la sauce Battlefield. Ils sont donc très précieux.
  • Le commandant, qui est certainement le rôle le plus important et le plus ingrat. Ce dernier doit gérer le monde à la façon d’un RTS avec une vue de dessus. Si le rôle est intéressant, il est plutôt difficile puisqu’il nécessite une bonne communication avec le reste des coéquipiers sur la carte.

Note technique

Techniquement, sans être une claque visuelle, le jeu reste correct et le son est vraiment bien travaillé. Les effets visuels des explosions et de bombardements sont superbes. Ils arrivent à nous mettre un énorme coup de pression, quand c’est bien sûr pour notre pomme. Plus que des qualités techniques, c’est une véritable ambiance que le jeu retranscrit. Il y a encore quelques soucis d’aliasing ou de clipping. Néanmois le jeu est toujours en Early Access via Steam.

HLL, Half-Life L

Pour conclure, HLL pousse le FPS tactique réaliste loin dans son exécution. Ceci en y incorporant une variable STR pour les commandants, qui donne à chaque fin de partie un sentiment de devoir accompli. J’encourage tous les amoureux et ceux qui s’intéressent à ce genre de jeu de foncer sur Hell Let Loose. Un FPS exigeant qui donne des sueurs froides dans les pires moments, mais des sourire une fois le but atteint.

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