Notre année 2018 en gaming

La fin de l’année approche à grands pas et il est venu le temps pour nous d’achever 2018 avec vous. Tout d’abord nous tenons à vous remercier chaleureusement de votre fidélité et de votre soutien. JVMag est assez jeune sur internet, mais nous ne sommes pas nouveaux dans le monde de la rédaction et voir des gens qui nous suivent et qui reviennent habituellement sur le site est un immense plaisir. C’est d’ailleurs notre essence principale, elle nous fait écrire le soir, le matin et parfois la journée malgré nos contraintes professionnelles. Alors encore une fois, merci !

En ce qui concerne l’année prochaine, nous allons commencer à publier des tests sur le matériel informatique. Dans un contexte gaming, pour commencer, puis dans un spectre plus large au fil du temps.

Bon, revenons-en au gaming, God of War, RDR2, Nvidia RTX, Pimax, Cyberpunk 2077, etc… Chaque rédacteur va vous  faire vivre son année dans le cadre de cette rétrospective.

La rétrospective d’Armin Hadzikadunic

Le début d’année a été rythmé par un God of War qui a vraisemblablement marqué les esprits. Pour ma part, il m’a surtout fait regretter l’achat d’une PS4Pro pour l’occasion. Un regret qui s’est vu enterrer en automne avec l’incroyable Spider-Man que je n’attendais pas du tout. Suite à la découverte de New-York et ses hauteurs, il était venu le temps de se balader dans une Angleterre à toute vitesse avec Forza Horizon 4.

Petite pensée pour The Crew 2 qui a eu la très bonne idée de pointer le bout de son nez en plein été, mais qui n’a pas su me faire revenir encore et encore. Je vais terminer avec Battlefield V qui est certainement le titre le mieux réfléchi de la saga dans ses mécanismes, et l’indétrônable Star Citizen,  qui m’a donné des frissons pendant ma balade en métro, après avoir volé pendant 2h pour rejoindre Lorville avec Droudrou.

Dans le coin des déceptions je retombe à nouveau sur la réalité virtuelle qui manque toujours honteusement de contenu et PUBG qui continue à accumuler les problèmes de stabilités et d’optimisation.

La rétrospective de Jérémy Mas

Il est toujours difficile en fin d’année de se rappeler quels titres nous ont marqués tout au long de celle-ci, sans se laisser emporter par les sentiments éprouvés en fin d’année. Dans le monde du gaming, l’année est longue et 2018 a à nouveau été bien remplie, si bien que les premiers titres qui nous viennent à l’esprit sont souvent les derniers.

Ainsi, le premier titre qui me vient à l’esprit est inévitablement Battlefield V. Premièrement car s’il s’agit d’un FPS et que ce style a toujours été pour moi la base du gaming comme je le conçois. Deuxièmement, son gameplay, ses graphismes et sa physique marquent un nouveau point de référence tant ce jeu est beau, stable et vivant. Enfin, il s’agit sans aucun doute du Battlefield le plus réussi de cette longue série et il a su me faire oublier un BF1 qui m’avait énormément déçu et vite lassé en me redonnant goût à la série. Vivement qu’il continue à évoluer via ses DLC gratuits afin de prolonger son plaisir en 2019.

Le deuxième jeu qui aura marqué mon année est The Crew 2. J’y ai pris un énorme plaisir, tant sur 2 roues que sur 4 roues, ou encore dans les airs. La possibilité de changer de véhicule à tout moment pour explorer une reproduction incroyablement fidèle des USA m’a grandement séduit et je me suis même découvert une passion pour le drift. S’il s’est malheureusement vite essoufflé et que les DLCs payants n’étaient pas suffisamment convaincants (Ubi, il est tant de t’inspirer d’EA…), ce jeu aura néanmoins occupé ma carte graphique durant d’intenses semaines.

Enfin, comment ne pas évoquer Pokemon Let’s Go, qui m’a replongé en enfance en me permettant de revivre cette aventure si spéciale… La switch, après 18 mois de commercialisation et un début un peu décevant, exploite enfin son potentiel en proposant de plus en plus de jeux uniques. Si on retrouve toujours les mêmes personnages et sagas (le fameux manque d’originalité de Nintendo), il faut reconnaître que ceux-ci sont très réussis et qu’on y prend un plaisir fou, au point de se laisser tenter malgré le positionnement tarifaire élevé de la console et des jeux. Pour ma part, c’est donc Pokemon sur la Switch qui m’aura convaincu en cette fin d’année et je ne le regrette pas. Vivement 2019!

La rétrospective de Raphaël Pascual

Début d’année plutôt discret derrière les écrans pour ma part, dû à la naissance de nos deux petites jumelles (hé oui on a plus le temps pour les jeux vidéo ce n’est pas un mythe !)

Mon coup de cœur pour 2018 : J’ai pu avec grande joie retomber dans ma jeunesse en m’offrant la switch (édition Pokémon Let’s Go) afin de bien évidement retourner fouler les différentes routes et cavernes de Kanto afin de ré-obtenir mon titre de maître Pokémon. Redécouvrir ce jeu qui m’a tant fait consommer de piles sur ma vieille Nintendo Game Boy, complètement remastérisé, était vraiment une grande joie, pendant deux semaines je n’ai plus levé les yeux de ma Switch. Cela malgré les petites déceptions « casual » apportées aux mécanismes, tels que la capture des Pokémon, et le gain d’expérience partagée. L’intégration de la visibilité des Pokémon permet d’éviter les rencontres intempestives ce qui rend le jeu plus immersif et lui apporte une nouvelle dimension.

Surprise : No man sky. Après un départ que l’on ne citera pas trop, une mise à jour en milieu d’année a redonné vie à ce titre en mauvaise posture. Une histoire et un centre de l’univers à trouver qui donne un nouveau souffle et une bonne durée de vie. De quoi en avoir pour son prix. Comme quoi les précommandes…

Déception : Fallout 76, et bien oui je suis tombé dans le panneau. En soit, Bethesda nous a livré une nouvelle histoire, un nouveau bestiaire, et du nouveau contenu en restant sur les mêmes graphismes que Fallout 4. Tout le monde se plaint généralement du contraire : contenu limité pour de la chauffe de GPU. Cependant ils ont réussi à se tirer dans le pied en forçant les joueurs à jouer en ligne et en multi. (Tout ceci sans parler de leur politique de remboursement et du prix exorbitant des cosmétiques).

La rétrospective de Anthony Mas

Un début d’année stressant pour ma part avec la fin de mon service civil et le début de mes études. Je n’ai pas eu beaucoup de temps à consacrer pour le jeux vidéo. Mes coups de cœur pour 2018 : je vais surement me faire haïr par la communauté gaming en disant ça, mais j’ai adoré consacrer beaucoup de mon temps libre à jouer à Fortnite et à examiner le style de ce jeu qui reste à mes yeux le meilleur Battle Royal du moment.

Après un long moment d’hésitation, j’ai enfin craqué pour m’acheter une Switch, ce qui m’a permis d’en apprendre plus sur les jeux Nintendo qui étaient très mystérieux pour moi. De Mario kart à Mario Odyssey ou Mario Tennis et j’en passe, j’ai pu retrouver l’envie de jouer à des jeux sans forcement avoir ce besoin d’un multijoueur et d’être en permanence connecté à internet. Ça m’a fait vraiment plaisir de retrouvé une bonne console pour passer du temps à avancer dans des jeux solos et surtout avec la sortie tant attendue de Super Smash Bros qui est un jeu très complet avec un mode histoire passionnant à mes yeux.

Que dire de la sortie de Battlefield V, et bien c’est tout simplement pour moi la plus grande réussite de cette année 2018 ! Je passe énormément de temps à jouer à ce jeu en solo ou en multi. Etant très déçu du Battle Royal de Call of Duty Black Ops 4, j’attends avec impatience que le BR de Battlefield V sorte pour découvrir un autre style de jeu et de mouvement dans un BF.

La rétrospective de Lucie Genevey

Après avoir confronté la secte de ce cher Joseph Seed, dans une nature américaine si belle à contempler à deux (afin que le gameplay répétitif de ce Far Cry 5 soit moins ennuyant). Après avoir fait mourir de froid mon groupe de survivants dans une ambiance Steampunk que j’aime tant, qu’offre l’univers de FrostPunk. Après m’être perdue dans l’espace de No Man’s Sky, cherchant le secret de civilisations anciennes, avoir appris le langage de différentes espèces extraterrestres et découvert de mystérieux portails. Après avoir enfin mis les pieds dans cet univers dystopique de We Happy Few qu’il me tardait de découvrir. Après être retombée en enfance grâce à Pokémon Let’s Go (version bleue sur Game Boy color turquoise) ; deux jeux sont carrément sortis du lot pour ma part et ont été plus qu’un divertissement de quelques heures.

Il s’agit du premier épisode de Life is Strange 2 et de Gris. Le genre de jeux dont il est difficile de s’extraire même une fois terminés, qui réussissent à vous transmettre de vraies émotions. Des jeux que l’on contemple en tant qu’oeuvre d’art, où nous voulons découvrir chaque détails laissés par leurs créateurs. J’ai vécu ces deux jeux comme des expériences et ils ne m’ont pas laissée indifférente.