Après l’annonce du nouveau Far Cry faite par Ubisoft ce 5 décembre, je décide de faire un tour sur mon vieux pc et je retombe ainsi sur l’un des titres ayant le plus marqué mon enfance en terme de jeu vidéo.
Eh oui, vous le savez déjà, il s’agit bien de Far Cry premier du nom qui, selon moi, est le meilleur opus de la série. Il est même devenu un incontournable du jeu vidéo de ces dernières années.
Je vais donc vous raconter dans cet article, qui est mon premier, le commencement de mon expérience Far Cry. Celle-ci a littéralement bouleversé ma vision actuelle du jeu vidéo.

Si l’on ne s’attarde pas sur ses graphismes révolutionnaires pour son temps grâce à son moteur graphique signé cryengine 1.0 qui me bluffent encore aujourd’hui, ou encore sa durée de vie incroyable pour l’époque. On ne peut tout simplement pas passer à côté de son univers à la fois magique et terrifiant, sans oublier son gameplay innovateur (pas comme les jeux de ces derniers temps).
Ce jeu m’a donné à maintes reprises des frissons (d’excitation ou de peur) et surtout beaucoup de fil à retorde. Sa difficulté étant fortement supérieure à la moyenne des jeux vidéos actuels.
On se retrouve tout de suite projeté dans la belle et sauvage nature qui constitue la map du jeu.
Dans ce premier opus, on se retrouve donc projeté dans la peau de Jack Carver, un ex-soldat américain retrouvé échoué sur une île qui, à première vue semble paradisiaque. Son but : accompagner Valérie, une journaliste qui cherche à réaliser une enquête dont on ignore tout, pour l’instant. Bien sûr, comme dans tout bon scénario américain, ça tourne mal et notre bateau est pris pour cible par des mercenaires. Ceux-ci détruisent le bateau, ce qui va mener Valérie à sa disparition. Jack se réveillera alors dans une sorte de caverne et il va tenter de s’échapper. Commence alors une sorte de tutoriel très simple et rapide (de nouveaux pas comme dans les jeux de nos jours où les didacticiels prennent au moins 30-45 minutes).
Pendant cette courte introduction, on trouve une radio au bout de laquelle un dénommé Doyle va prétendre pouvoir nous aider. Doyle nous servira de guide durant tout le gameplay.
On se retrouve alors projeté dans la nature sauvage dans un monde semi-ouvert rempli de petits villages/postes remplis de mercenaires dont le but sera de vous tuer à tout prix.
A ce moment, j’ai déjà commencé à ressentir ce très fort sentiment de chasse à l’homme, de poursuite et de stress constant. Des facteurs très forts dans la réussite à l’immersion dans un jeu. Nous ne sommes jamais tranquille, pas une seule seconde passe sans qu’on se demande où se cachent les ennemis, et je trouve personnellement que c’est en grande partie ce sentiment constant d’oppression qui m’a fait autant aimer ce jeu. L’ambiance est mélangée entre paysages paradisiaques et chasses à l’homme.
Le personnage évolue à travers les différents camps et quêtes toujours guidé par la voix de Doyle, dont on ignore toujours tout.
J’ai personnellement trouvé cette partie du jeu très diversifiées. On se bat à la plage, sous les cocotiers ou encore dans la jungle. J’ai notamment pu utiliser de nombreux véhicules comme plusieurs types de 4×4, des bateaux à moteur, et même des deltaplanes !
Grâce à ces petits ajouts, et à la map très variée malgré son univers pour l’instant uniforme, le jeu m’a plusieurs fois impressionné quand à sa variété de gameplay, et vous allez voir, ce n’est qu’un début…
L’épave d’un ancien bateau japonnais datant du conflit Américo-Japonnais
Malgré toutes les qualités que j’ai cité au dessus, le plus grand point fort du jeu reste son histoire immersive et calculée de manière parfaite, afin que l’on ne s’ennuie jamais.
Après avoir passé quelques heures à tuer des mercenaires à la plage, on pourrait croire que le jeu va devenir lassant, monotone et inintéressant. Mais grâce au génie du plot du jeu, ce dernier ne nous laisse pas le temps de commencer à nous ennuyer. En avançant à travers les îles, Jack Carver découvre l’existence d’un projet scientifique visant à créer des créatures génétiquement modifiées, appelées Trigènes.
Au début, ils apparaîtront durant certaines cinématiques, ou tout simplement morts, ce qui va laisser le temps au jeu de mettre en place l’histoire et par la même occasion laisser au joueur un moment d’adaptation.
Dès cet instant, la facette du jeu va complètement changer : adieu le paradis, bienvenue en enfer. Les belles plages ensoleillées laisseront place à des îles sombres parsemées de bunkers où les expériences sur les Trigènes échappent aux contrôles des mercenaires.
Résultat : une guerre entre les Trigènes et les humains fait rage, tandis que l’on doit essayer de retrouver Val, emprisonnée sur l’île principale : le volcan. À ce moment du jeu, le gameplay change complètement. Trois camps s’affrontent et on est seul dans notre camp à essayer de survivre tout en traversant des laboratoires désaffectés, complètement ravagés par les Trigènes, de plus en plus nombreux, et de plus en plus armés (car au début ils attaquent à l’aide de leur griffes).
Cette partie du jeu est alors ma préférée, on n’est plus dans un simple FPS, mais on se retrouve dans un cache-cache géant, mi horreur, mi action, qui va mélanger stress et peurs soudaines (notamment grâce à l’excellente bande sonore du jeu, qui ajoute un gros plus à l’ambiance sombre et humide de la jungle). Si je devais comparer cette partie à d’autres jeux, je pense qu’elle ressemblerais assez à l’ambiance du très connu « Half Life ».
Ce gameplay va donc se poursuivre ainsi jusqu’aux trois quarts du jeu, on rencontre des trigènes assez souvent, mais toujours en présence de mercenaires.
Viendra alors le moment où le lieu de détention global de tous les trigènes sera détruit et tout le reste de ces derniers va s’échapper. A partir de ce moment là, le jeu devient hardcore, aucune erreur n’est permise et l’on rencontre presque plus que des trigènes, qui ont pris le contrôle de la majorité des infrastructures des îles. J’ai honnêtement adoré cette partie, mais c’est celle qui ma donné le plus de fil à retordre, car les créatures sont plus rapides, ont plus de points de vie et font plus de dégâts.
La fin du jeu quant à elle, je ne m’y attendais pas du tout. Après avoir tué le scientifique responsable de l’expérience, on retrouve Valérie, mais contaminée, entrain de se transformer petit à petit en trigène. Alors se lance un compte à rebours de 20 minutes, temps qui nous est donné afin de trouver un remède. On découvre alors que l’homme qui nous a guidé pendant tout le jeu (Doyle) est en fait la personne qui dirigeait tout ce projet et qu’il vous a mené jusqu’à lui afin qu’il puisse tuer toute preuve de l’existence des Trigènes.
Il faudra alors le tuer et sauver Valérie avec le remède que loot Doyle.
En conclusion : ce jeu est le plus grand chef d’œuvre que j’ai jamais vu. Gameplay immersif, histoire palpitante, ambiance très travaillée… Bref ce jeu m’a transporté au cœur de la jungle, dans des laboratoires désaffectés, des bunkers nucléaires et m’a fait affronter toutes sortes de créatures, humaines ou pas. Vous me direz alors qu’en fin de compte ce jeu n’est pas si différent des autres et qu’il ne s’agit que d’un fps banal datant de 2004, aux graphismes démodés et au scénario connu par cœur. Mais pour moi, ce jeu est plus que ça, il y a dans ce mélange peu commun de paradis et d’enfer, quelque chose qui m’a marqué, quelque chose qui a changé ma vision du jeu vidéo.
Un commentaire
Magnifique souvenir et quel plaisir de relire le scénario via ton écriture. Ca me rappelle également des superbes heures à jouer et… .quelle surprise de constater que le jeux commençais une deuxième phase avec les trigènes!!
Parfois, je pense aussi à jeux et me dit « a quand une autre belle surprise »