Créer des amitiés à travers le jeu vidéo, transpirer durant l’effort même en regardant un écran collé aux yeux, le tout dans une ambiance bon enfant avec la possibilité d’orienter l’expérience de manière compétitive, ce sont ces fondamentaux qui ont convaincu le responsable M. Pierre-Alain Ney de la salle EVA Martigny. Ouvrir le tout premier centre en Suisse romande était une évidence et il y a de fortes chances que celle-ci ne soit pas la dernière.
Une partie de notre équipe a eu la chance de découvrir pour la toute première fois EVA et les sensations que cette nouvelle activité sur la région procure. Un doux mélange de reviens-y pour lequel nous allons vous donner nos ressentis. Notez que d’autres rédacteurs ont déjà pu s’essayer au jeu en Allemagne il y a deux ans.
Mais tout d’abord, c’est quoi
Les centres EVA se multiplient à travers le monde. Des Etats-Unis à l’Arabie Saoudite, la majeure partie des 52 locations se trouvent en France. Ici le but est de vous immerger dans un jeu vidéo, tout en incluant la physique du monde réel. En effet, durant vos sessions, il est important de savoir qu’un mètre dans le jeu, représente un mètre dans la réalité. Premier point positif, pas de motion sickness en raison de la réalité virtuelle. Second point très important, vous allez bouger votre corps et faire parler votre cardio.
EVA propose une approche PvE où les joueuses et joueurs coopèrent, mais ce n’est pas le coeur du projet. Là où tout prend un sens, c’est sur la partie PvP, à savoir : joueur contre joueur. Ici deux équipes s’affrontent sur différents modes de jeux avec différentes armes et différentes cartes. L’avantage de jouer dans un environnement virtuel, c’est de pouvoir faire évoluer celui-ci en temps réel et surtout d’y ajouter du contenu.
Cerise sur le gâteau, EVA propose tout une branche compétitive avec des tournois mondiaux où les équipes s’affrontent à distance ! Notez que plus de 400 équipes sont enregistrées à travers le monde.
Information importante, la salle EVA Martigny ouvrira ses portes au public le 4 mars prochain. Vous pouvez vous inscrire pour prendre part aux premiers affrontements via le site officiel en dessous.
Inscrivez-vous pour le 4 mars
Nos expériences
Nous avons décidé de vous faire vivre EVA de l’intérieur, du moins de par nos émotions et nos ressentis. Voici ce qu’il en ressort.
Midgard
La salle en elle-même est juste incroyable et mélange les aspects futuristes du jeu video, mais aussi l’ambiance cozy d’un pub. Les consignes sont claires et précises et la vidéo d’introduction permet de se mettre directement dans les conditions. L’aide à l’équipement est très agréable et je note également une attention toute particulière au niveau de l’hygiène.
Une fois en jeu, l’immersion est instantanée. Les contrôles sont intuitifs et j’ai vite oublié que j’étais dans une immense salle « vide ». L’intensité des combats est bien présente, que ce soit en PVP ou en mode zombie. Â mon grand étonnement, la complexité des maps est au-delà de mes attentes. Je me suis vite rendu compte que celles-ci sont faites pour la compétiton et qu’il est capital de connaitre tous les spots.
Cependant et comme le staff nous l’a répété à plusieurs fois, EVA s’adresse à tout le monde, mais permet une réelle approche compétitive et sportive. L’avenir de l’esport se joue probablement via des concepts innovants de la sorte. Et je ne parle pas du coté sportif/fitness de l’exercice. N’étant pas au meilleur de ma forme suite à plusieurs problèmes de santé passés, je réfléchis vraiment à m’impliquer dans EVA afin de pouvoir profiter de ce concept innovant, tout en améliorant ma condition physique.
Swissm4n
L’expérience EVA a été une excellente surprise, surtout avec mes 20 ans d’expérience sur les FPS. Elle comble enfin la principale limitation de la VR à domicile : le manque d’espace pour se déplacer. Habituellement, on est restreint à quelques mètres, ce qui limite l’immersion. Ici, grâce à une grande surface de jeu et des casques sans fil, on peut se mouvoir librement, ce qui réduit aussi le mal des transports souvent causé par les déplacements au joystick.
Le PvP est particulièrement amusant. Dans la VR à domicile, on connaît déjà certaines mécaniques comme ajuster sa position pour tirer depuis un couvert, mais ici, l’expérience va bien plus loin. Le fait de pouvoir réellement contourner un obstacle, avancer sans interruption et se repositionner naturellement, sans avoir à se téléporter ou utiliser un joystick pour un déplacement artificiel, rend l’immersion bien plus poussée et réaliste.
Le système de respawn est aussi bien pensé : lorsqu’on est éliminé, le décor disparaît et une trajectoire intelligente nous est indiquée pour rejoindre notre point de réapparition sans gêner les autres joueurs, que l’on voit sous forme de fantômes.
Un autre point fort est la simplicité de la mise en place. Il suffit d’enfiler le casque, de prendre un fusil, et on est immédiatement prêt à jouer. Les contrôles sont intuitifs et tout est optimisé pour que le joueur soit focalisé sur le jeu et l’expérience immersive.
Armin
Troublant ! Je suis un grand fan de VR, mon premier casque a été le DK2 d’Oculus et avec JVmag nous avons souvent organisé des événements pour faire découvrir la réalité virtuelle et pourtant j’ai été impressionné. Ils ont réussi à tromper mon cerveau. Pouvoir se déplacer sur autant de terrain en VR avec l’idée de superposer les niveaux ou encore de nous faire tourner en rond sans en avoir jamais l’impression, mais quand même avancer dans les niveaux, bravo EVA.
L’expérience est excellente et les sessions de 40 minutes vont vous sembler à vous aussi trop courtes. J’ai apprécié la partie PvE contre les zombies, mais elle ne vaut pas la partie compétitive qui dégage une certaine adrénaline. L’envie de faire mieux, l’envie de comprendre et de s’adapter.
En ce qui concerne l’expérience globale tout est « excellent ». Les joueuses et les joueurs sont pris par la main et tout est très bien expliqué et exécuté. De plus, si vous avez déjà joué à un FPS de votre vie, alors vous retrouverez exactement les même réflexes.
Dernière chose, le son est spatialisé, un petit détail qui change énormément en jeu et qui donne beaucoup d’indications à notre corps.
EVA Martigny devient donc la premier franchise en Suisse romande. Elle ouvre la porte tout d’abord à une nouvelle activité qui est réellement attractive sur la région. Comptez 39 CHF pour une session de 40 minutes. Un peu plus cher si vous venez en heure de pointe.
Là où EVA Martigny veut et va frapper fort, c’est avec la partie sociale. Terminé la sale image des jeux vidéo qui nous sédentarisent dans les canapés et bureaux. Ici vous bougez, vous allez vous faire de nouveaux amis. Et grâce à un système où vous avez la possibilité de partager vos performances, peut-être même que vous trouverez une équipe dans la région, ou ailleurs dans le monde qui veut votre talent !
Merci à EVA Martigny pour la découverte et le temps qu’ils nous ont accordé.
