Présentation de l’ASUS ROG PG32UCDM
Voilà plus de trois mois que j’ai la chance de tester au quotidien un des fleurons de chez Asus ROG, le moniteur PG32UCDM. Pendant des années, je soutenais qu’il était vraiment regrettable de ne pas avoir d’écran OLED en 4K dans un format raisonnable (pas une TV on s’entend). J’étais donc extrêmement enthousiaste quand Asus fut parmi les premiers du marché à mettre le feu aux poudres en présentant brièvement à la Gamescom de l’année passée ce petit bijou, fièrement badgé “World First 32″ 4K OLED Monitor“. J’y étais et je me réjouissais déjà de la venue de ce modèle. Enfin une dalle qui réunit toutes les meilleurs technologies : des couleurs vives, un temps de réaction presque inexistant et le tout sur une dalle de haute définition, HDR, G-sync compatible, et avec une fréquence atteignant les 240hz. Wow. Cela nous faisait rêver.

Un peu plus d’une année après, Asus a enfin sorti son bébé, c’est-à-dire cet été 2024. Et j’ai alors eu la chance de pouvoir recevoir un modèle de test afin de rédiger la présente revue sur le long terme. Car oui, l’OLED c’est bien, mais c’est une technologie qui reste sous le feu des critiques, en particulier en raison du burn-in. Et au prix de ces moniteurs, qui voudrait d’un écran brûlé par la rémanence après quelques semaines d’utilisation?
Seule solution : le tester au quotidien. Et c’est ce que j’ai fait ! En plus des jeux, les plus divers et variés, j’ai utilisé cet écran tous les jours dans toutes mes tâches quotidiennes. Il a ainsi servi à faire de la bureautique, rédaction sur JVMag, du traitement photo, du code, et j’en passe. Je l’ai même pris en LAN afin de le tester à fond et dans toutes les situations. Alors, burn-in ou pas burn-in ? Confort d’utilisation au quotidien? Quelle différence dans les jeux face à mon 32″ IPS 4K ? Surtout que dans l’intervalle, tous les concurrents d’ASUS ont aussi sorti leur propre moniteur basé sur la même dalle, si bien qu’aujourd’hui tout le monde propose un 32″ OLED 4K 240hz. Mais chaque marque a fait des choix différents, en particulier sur la méthode de refroidissement. C’est parti pour ce test !
Déballage

Bienvenue chez Republic of Gamers. Disons-le d’emblée, rien que l’emballage claque ! Mais ce n’est pas qu’une question d’apparence, car le packaging est aussi ultra complet. Tout est fourni pour une expérience optimale, sans qu’il ne soit nécessaire de devoir remettre la main au porte-monnaie pour acheter différents accessoires en fonction de vos besoins.

Outre le pied standard de l’écran, au design de la marque et équipé d’une LED rouge qui se reflète sur le bureau (désactivable), vous recevrez une petite trousse estampillée RoG contenant une multitude de câbles en tout genre : prise suisse, prise européenne, rallonge USB, câble USB-C, câble HDMI 2.1, câble displayport 1.4,… tout ce qu’il vous faut. Mais ce n’est pas tout. Cela est très appréciable, en particulier au vu du pied standard qui n’est pas exempt de critique, vous recevez également un support VESA ROG afin d’adapter cet écran à n’importe quel bras de support d’écran. Ceci est inclus, alors qu’il faut parfois, voire souvent, devoir l’acheter en accessoire chez d’autres fabricants. Le montage est extrêmement simple et se fait en deux clics. Il suffit ensuite de saisir l’écran avec le pied et le tour est joué. On appréciera également la brique d’alimentation déportée, qui permet de garder l’écran le plus fin possible. En comparaison à d’autres écrans, celle-ci n’est en outre pas si imposante.
Découverte et connectique

Tout d’abord, l’écran impressionne par sa finesse et par son empreinte physique limitée. J’entends par là qu’en comparaison avec mon 32″ 4K IPS, il paraît bien plus petit. Alors que la dalle fait strictement la même taille. Mais les bords sont bien plus fins, de même que l’écran qui est bien moins épais. Avec ce pied stylisé ROG, l’image paraît comme suspendue en l’air et le reste de l’écran se fait oublier. Enfin… presque. Aussi design que soit ce pied, c’est un vrai calvaire sur un petit bureau. Cela reflète en particulier en LAN, où la place pour un clavier est presque inexistante. Ce type de pieds, qui se prolonge sur l’avant de l’écran, est à proscrire. Il est magnifique sur un joli bureau, mais vraiment pas optimal en terme de place occupée.
Autre détail qui attire inévitablement l’oeil lorsque l’écran est éteint : ce reflet violet de la dalle. Nous sommes bien d’accord, je parle ici de détails. Mais pour certaines personnes, lorsqu’on investit autant d’argent dans un écran, les détails comptent. Et en comparaison à tous les autres écrans, qui ont une dalle plus matte et sans reflet violet, celui-ci fait un peu tâche lorsqu’il est éteint. Ma foi, il ne me reste plus qu’à le garder tout le temps allumer, ce que j’ai bien l’intention de faire d’ailleurs!

Wow. Juste wow… Si vous êtes du genre à prendre un magnifique PC en LAN full RGB pour en mettre plein la vue aux autres participants, voici l’écran qu’il vous faut. Et évidemment, la réponse est oui : le quadrillage ROG que vous voyez là est une matrice RGB. Et vous pouvez choisir les effets qui y seront affichés, de même que vous pouvez la synchroniser avec votre PC pour avoir les mêmes effets lumineux. C’est très beau et sans faire too much à mon sens, c’est juste très propre et bien maîtrisé. Bref, c’est sans aucun doute le plus bel écran de cette catégorie, toutes marques confondues.
Passons à la connectique. Outre l’alimentation, vous disposerez, dans l’ordre, de deux HDMI 2.1, d’un displayport 1.4, d’un port USB-C thunderbolt avec Powerdelivery 90w (de quoi alimenter un pc portable sans problème), d’un port USB-B pour faire office de hub USB, de trois ports USB A 3.2, d’un jack pour le son et d’une sortie audio SPDIF. Vous apercevez aussi sur l’image ci-dessous le petit joystick et les deux boutons qui permettent de contrôler le menu intégré à l’écran.

Quelques bémols sur la connectique
Parlons un peu de cette connectique. S’il est très appréciable de pouvoir bénéficier ici d’une fonctionnalité de Switch KVM, qui vous permet de brancher tous vos périphériques, y compris votre ordinateur portable, à cet écran et de n’avoir ici qu’un seul câble qui part de l’écran au PC, deux points sont à déplorer. Le premier c’est l’absence de RJ-45 (port ethernet), qui serait vraiment très apprécié en LAN ou lorsqu’on connecte un PC portable. Le second, et c’est beaucoup moins un détail, la connectique displayport est en 1.4. Oui, je sais, c’est le cas de la majorité des écrans du marché et de la quasi-totalité des modèles concurrents. Et il n’y a encore presque aucune carte graphique compatible. Mais ce n’est pas une raison suffisante à mon sens.
Si ASUS voulait avoir le meilleur écran du marché et qu’ils ont attendu une année pour le sortir, ils se devaient de penser à ces petits détails. Cela vaut d’autant plus que c’est un des modèles les plus chers face à ses concurrents. Gigabyte a été capable de sortir un écran similaire, équipé de la même dalle, avec une connectique displayport 2.1 et un prix inférieur. Et je regrette qu’ASUS, en tant que précurseur, n’ait pas montré la voie en équipant son écran du top du top de toutes les technologies. C’est pour moi le seul gros bémol, car lorsqu’on investit autant d’argent dans un écran, on espère le garder longtemps avec une compatibilité tournée vers le futur.
Voilà pour le petit coup de gueule que je me devais de faire, même si en réalité presque personne ne fait mieux sur ce marché et qu’en réalité cela ne changera strictement rien pour 99% des clients, dès lors que pour le moment presque aucun GPU ne propose cette connectique et que la compression DSC fait largement le travail sans que cela ne soit perceptible à l’œil nu. J’ai toutefois beaucoup apprécié le KVM et le power delivery à 90W qui m’a permis de brancher mon ordinateur portable de travail et de profiter alors de l’écran et de mes périphériques sans devoir connecter le moindre autre câble que l’USB-C. Dans l’ensemble, cette connectique est donc au top de la technologie actuelle et très complète, si on met de côté le DP 2.1. Enfin, on peut regretter l’absence de haut-parleur intégré.

Let’s play
Bon, c’est bien joli tout ça, mais ça donne quoi concrètement un écran OLED 4K HDR 240Hz ? Et bien, je ne vais pas vous décevoir, ça claque! A peine installé, je me suis empressé de lancer un jeu que je connais bien, afin d’avoir un référentiel clair : Valorant. Attention, petit disclaimer : ma référence jusqu’ici était un écran 4K 60hz IPS sans HDR, G-sync. Si la définition reste la même, je suis donc passé à une fréquence de rafraîchissement 4x supérieure, en plus de l’activation du HDR. Ceci peut paraître négligeable, dès lors qu’il s’agissait déjà d’un bon écran, mais je peux vous assurer que la différence est nettement perceptible.

Je n’ai pas procédé à des tests détaillés ni calibré l’écran, dès lors que vous trouverez pléthore de tests bien plus détaillés et plus scientifiques à ce sujet sur le net. Je vais donc vous parler de mon ressenti en tant que joueur et non comme technicien. Les couleurs sont vives, la luminosité est bien gérée et le jeu paraît d’emblée plus beau, même sur un titre compétitif dont la vocation n’est pas d’être particulièrement joli. Les noirs sont profonds, les couleurs ne bavent pas et la luminosité est homogène. C’est beau. Il est vrai que la luminosité globale n’est pas extrême, mais elle est suffisante et équilibrée. Le menu de l’écran permet de passer aisément d’un préréglage des couleurs à un autre, afin d’affiner l’image selon vos goûts et en fonction du type de jeu auquel vous jouez ou du contenu que vous regardez : Scenery mode, racing mode, cinema mode, RTS/RPG mode, FPS mode, MOBA mode, etc. ainsi qu’un user mode que j’ai pris le temps de configurer selon mes goûts. Cela fonctionne bien et l’image me plaît. Et lorsque je mets cet écran à côté de mon IPS, j’ai de la peine à regarder l’ancien, surtout dans le noir. La luminosité de mon ancien écran n’est pas homogène et bave, les couleurs sont plus fades et les noirs sont gris.
Bonheur à l’état pur
Mais vous vous en doutez, la plus grosse claque en lançant Valorant n’est pas venue de la vivacité des couleurs, mais de la fréquence de rafraîchissement. C’est réellement immédiatement perceptible et c’est très agréable de pouvoir jouer sur un écran qui est à la fois 4K et OLED mais aussi en 240hz. Aucun sacrifice pour bénéficier d’une expérience de jeu fluide. Bref, vive l’OLED et cette dalle incroyable pondue par Samsung Display. Aucun problème pour atteindre les 240fps d’ailleurs sur ma 3090, ça fonctionne au top. N’écoutez donc pas les personnes qui disent qu’un tel écran ne sert à rien à l’heure actuelle, car d’incroyables performances peuvent aujourd’hui être atteintes avec une 4070 ou une 4080 qui ont bien baissé de prix. Cela est parfaitement exploitable et rien ne justifie de ne pas en profiter si vous avez les moyens d’acheter un tel moniteur. En continuant ma partie de Valorant sur mon ancien écran, j’ai réellement eu l’impression d’avoir fait un saut en arrière et que mon PC était moins fluide.

Pour les plus bidouilleurs, l’écran propose également des fonctionnalités amusantes, comme un viseur fixe placé au centre de l’écran, un compteur de FPS ou encore un zoom de “tireur d’élite”. Vous noterez également d’autres fonctions inspirées de la télévision, comme le Picture in picture, qui vous permet d’afficher deux sources, si par exemple vous souhaitez vérifier vos mails tout en jouant à Valorant (mais qui fait ça ?!?… cet exemple est nul mais vous avez compris).
J’en profite pour faire un petit aparté sur le HDR. Du fait de la gestion encore catastrophique de ce mode par Windows et du nombre restreint de jeux compatibles, cela peut être un peu déroutant. Je ne conseillerai pas aux moins technophiles d’activer le HDR sur ce type d’écran, au risque d’être déçu voire choqué des couleurs délavées et de la luminosité foirée dans certains jeux. L’idéal serait que lorsqu’un jeu compatible se lance, le mode HDR s’active, et qu’il reste désactivé le reste du temps. Cela serait vraiment appréciable, en particulier si vous utilisez votre PC pour autre chose que du gaming. Mais à ma connaissance, cela n’est pas possible, et c’est à vous d’activer à chaque fois manuellement le HDR quand vous voulez en profiter. Pourquoi ne pas le laisser activer? Croyez-moi, l’expérience est affreuse. Au point que j’ai utilisé cet écran durant plus de trois mois presque exclusivement en SDR, car avec un bon profil de couleur et de luminosité, l’écran est bien plus agréable à utiliser, dans tous les jeux.
Cela étant, lorsque vous lancez un jeu comme Horizon Forbidden West, compatible HDR et absolument magnifique tant il fourmille de détails dans une ambiance vive et colorée, le HDR est un vrai plus. Je suis donc content de pouvoir bénéficier de cette fonctionnalité et de pouvoir l’activer lorsque cela est pertinent, mais je ne le conseille vraiment pas au quotidien tant la gestion est mauvaise. Si c’est, comme moi, votre premier écran HDR, je vous déconseille donc de l’activer, au risque d’être déçu de l’image qui vous sera fournie et d’accuser l’OLED, qui n’y est pour rien.
Burn-in
Venons-en à l’inquiétude principale, celle qui est sur toutes les lèvres. Petit disclaimer : cette problématique de burn-in n’est pas à prendre à la légère, car un écran proposé à un tel tarif qui se trouve endommagé par de la rémanence c’est inexcusable. Mais c’est un problème qui est bien réel et qui préoccupe tellement les fabricants que presque chaque marque est venue avec sa propre solution. Si on trouve chez Alienware par exemple un refroidissement actif avec un ventilateur, d’autres ont préféré miser sur un refroidissement passif plus silencieux. Avec son expérience dans le domaine et étant les premiers à avoir proposé un écran équipé de cette dalle, ASUS a eu le temps d’affiner son système de refroidissement avec les premiers retours obtenus. Cet écran est équipé d’un dissipateur thermique avec un film en graphène pour une meilleure dissipation de la chaleur induite par les LEDs, en plus de nombreuses aérations et d’un flux d’air optimisé.

Alors ça c’est pour la théorie, mais concrètement ça donne quoi? Et bien cela semble plutôt bien fonctionner, car malgré mon utilisateur essentiellement bureautique je n’ai aucune rémanence ni aucun dommage apparent. Après plusieurs heures d’utilisation, l’arrière de l’écran est certes un peu tiède, mais de loin pas brûlant. Cependant, il est probable que la gestion logicielle soit l’élément décisif ici, en plus des méthodes de dissipation thermique. L’écran propose régulièrement de faire un “nettoyage des pixels” après plusieurs heures d’utilisation. Je l’ai systématiquement refusé, car je ne voulais pas interrompre mon travail ou ma session de jeu et que le but était aussi de pouvoir vous fournir un test en conditions réelles. Néanmoins, cela n’a pas été un problème, car l’écran se “nettoie” aussi tout seul plus tard lorsqu’il est en veille.
Le plus important, et c’est certainement ce qui a fait la différence, c’est que l’écran est capable de réduire sa luminosité par zones (exemple sur la barre des tâches) et de baisser l’entier de la luminosité de tout l’écran lorsqu’il est inutilisé. J’ai trouvé cela particulièrement efficace. J’avais peur que, comme sur ma télévision, l’image devienne parfois plus sombre pendant quelques minutes et que cela se voie, mais ce n’est pas ainsi que fonctionne cet écran. La luminosité reste toujours constante quand on l’utilise et elle ne se réduit que quand il ne détecte aucune activité à l’image. On le voit donc uniquement lorsqu’on a laissé son PC allumé sans l’utiliser. A peine on bouge le curseur que la luminosité pleine revient. Cela fonctionne donc très bien et a probablement permis d’éviter la rémanence globale. En bref, rien à redire de ce côté-là et cette inquiétude, majeure, est désormais levée.
Conclusion
Bon, il est l’heure de faire le bilan. Pour cela, je vais reprendre les critiques principales qu’on entend habituellement sur l’OLED :
- “Non mais c’est pas au point, les écrans sont endommagés par le burn-in” : Et bien après plus de trois mois d’utilisation quotidienne, je peux vous dire qu’en tout cas chez Asus ce problème a été parfaitement maîtrisé. J’ai énormément utilisé cet écran avec des images fixes en bureautique ou en coding et cela n’a pas du tout été un problème.
- “C’est inutile, aucun GPU ne peut fournir une image en 4K à 240fps” : Si cela était probablement vrai quand nous rêvions de tels écrans il y a 2-3 ans, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les GPU haut de gamme actuels permettent de réellement profiter d’un tel écran, qui est au demeurant G-sync compatible. N’hésitez donc pas
- “C’est encore trop cher pour une différence négligeable” : C’est vrai que ces moniteurs sont encore très chers, il faut le reconnaître, mais la différence n’est pas négligeable. Si votre écran date passablement, l’upgrade vaudra vraiment la peine dans l’expérience de jeu ressentie.
- “La luminosité de l’écran est encore trop faible et inférieure à d’autres types de dalles” : Oui c’est vrai que l’OLED est encore en deçà d’autres technologies comme le Mini-LED. Mais ceci ne m’a pas dérangé ni choqué. A l’utilisation, cette luminosité est bien suffisante, même en HDR, bien qu’il est exact que nous ne sommes pas dans du vrai HDR à 100%. En comparaison à mon écran IPS, cela ne m’a toutefois pas choqué ni dérangé.
En bref, je ne retournerai pour rien au monde sur un écran IPS tant l’image est ici parfaite et fluide. Mais le tableau n’est pas parfait pour autant … A plus de CHF 1’500.- à son lancement (on le trouve aujourd’hui aux alentours de 1’250.- à 1’400.-), cet écran est cher. Très cher. Or, à ce prix on veut l’excellence. Je déplore donc l’absence de Displayport 2.1, un pied vraiment très désagréable et peu pratique et l’absence de traitement anti-reflet qui lui donne un aspect très brillant et violet un peu cheap.

Ces petits détails négatifs se sont confirmés lorsque j’ai pu mettre la main, peu après, sur le concurrent direct de ce moniteur, le Samsung G8 OLED, pour lequel un test sera prochainement publié. Le Asus ROG est sans aucun doute beaucoup plus beau, avec ses effets RGB, ses angles et ses finitions racées, mais le Samsung est une alternative aussi très intéressante. C’est d’ailleurs pour moi son seul compétiteur réel, car le Asus ROG est clairement supérieur à tous les autres moniteurs équipés de la même dalle, en particulier grâce à son refroidissement passif parfaitement maîtrisé, ce qui est ici plus qu’important quand on parle d’OLED.
Au final, au vu du prix et de ces petits détails, je me dois de nuancer un peu la note générale. C’est un très bon écran et je doute que, hormis la connectique, on puisse faire beaucoup mieux ces prochaines années, mais si votre budget est limité, il se justifierait d’attendre qu’il baisse de prix ou de profiter d’une action.
Note générale : 8/10
Les + :
– Le look incroyable avec ses finitions et le RGB personnalisable
– Qualité de l’image, vive et homogène
– Un taux de rafraîchissement exceptionnel
– Une bonne maîtrise du burn-in
– Compatibilité G-Sync
– Des fonctions GamePlus amusantes (viseur fixe, compteur de FPS, zoom,…)
– Connectique complète avec son hub USB + KVM
Les – :
– Pas de Displayport 2.1
– Un pied pas du tout ergonomique et gênant
– Absence d’anti-reflet et aspect cheap une fois éteint
– Pas d’haut-parleur intégré