Depuis quelques années maintenant, la société Denuvo s’efforce de mettre en place un outil pour protéger les développeurs, studios et distributeurs du piratage informatique. Ce parfois au détriment de la performance. Après des années de fonctionnement, une étude se penche enfin sur la question.
Introduit en 2014, la technologie de Denuvo attache un ticket unique à chaque copie du jeu en fonction du matériel, ce qui rend plus difficile la copie illégale. L’objectif principal est de protéger les ventes durant les premières semaines après le lancement d’un titre. Cette période est cruciale pour maximiser les revenus.
Historiquement, les éditeurs de jeux vidéo, en particulier Ubisoft, affirment que le piratage constitue une menace majeure, avec des taux qui atteignent plus de 90% pour certains titres. Des choses doivent être entreprises, c’est donc là que Denuvo entre dans l’arène.
Le résultat de l’efficacité Denuvo
Cette fameuse étude montre que la protection offerte par Denuvo permet de préserver, en moyenne, 15 % des revenus totaux contre le piratage, avec une médiane de 20 %. De l’autre côté, lorsque Denuvo est cracké rapidement, le piratage peut entraîner une perte moyenne de 20% des revenus totaux (logique). En revanche, si Denuvo reste inviolé pendant les 12 premières semaines, aucune perte de revenu significative n’est observée. Il est également important de noter que les caractéristiques d’un jeu (popularité, type, etc.) n’influent pas sur la probabilité qu’il soit cracké. Ce la protection contre le piratage difficilement prévisible.
En conclusion, bien que Denuvo puisse temporairement protéger les ventes, son efficacité à long terme est discutable.