Ma « prise en main », bien que je sois resté totalement passif dans la découverte s’est effectuée durant la Gamescom. Eh oui, nous avons essayé une multitude de jeux et nous n’avons pas encore tout rédigé tant nous avions de choses à voir et à découvrir. Ne vous inquiétez pas, rien de tardif ici puisque Copa City est prévu pour l’année prochaine, sans aucune date vraiment précise. Plutôt étonnant puisque le jeu que j’ai eu l’occasion de voir est plutôt solide et semble toucher le bout de son développement.
Un simulateur de pré-match de football
Avant de vous donner mon avis sur cette expérience d’une petite heure sur Copa City, il faut tout d’abord poser les bases. Copa City est un jeu de gestion dans lequel il faut tout préparer pour le jour J. Ici la partie se termine une fois que le coup de sifflet est donné. C’est donc à vous que revient la lourde tâche de tout préparer dans la ville. Tant sur la sécurité que sur la hype. Point important, si votre match se joue en Angleterre et que l’équipe locale affronte un groupe allemand, par exemple. Il faudra dans ce cas aussi « préparer » la ville allemande pour générer de l’engouement autour de la compétition pour faire venir des supporters. Vous l’avez compris, ici le nerf de la guerre c’est l’argent et ce dernier provient évidemment du public.
Des airs de city builder
Copa City ne renferme rien de sorcier sur le fond. Ici ce qui est intéressant que la gestion se passe au niveau de la ville. Construire des postes de polices éphémères, poser des restaurants, générer de l’excitation avec du marketing, créer des couloirs pour les foules, etc… Au final, on a presque l’impression de devoir manager une grande ville, sans bien sûr aller autant en profondeur qu’un Cities Skylines, par exemple.

Je trouve assez amusant le fait de devoir s’occuper de plusieurs villes en même temps afin de générer de l’engouement pour avoir un maximum de supporters, ou du moins un nombre équilibré. La sécurité était aussi un point très important. Au même titre que la construction de certains bâtiments ou même la possibilité d’aménager les extérieurs à certains endroits.
Comme je l’ai cité, nous ne sommes pas sur quelque chose de profond en termes de city builder, mais il y a un petit quelque chose que j’ai beaucoup apprécié et que l’on ne retrouve pas forcément dans les jeux de gestion du même acabit.
Notez encore que c’est à vous de gérer le stade. Les entrées, les prix des entrées, les couloirs d’accès, les emplacements de la petite restauration. Il est même possible de construire des gradins supplémentaires en fonction du stade afin d’accueillir plus de monde.
Personne n’y a pensé avant ?

Au moment où j’ai reçu l’invitation pour découvrir le jeu, je me suis directement posé cette question. Une phrase que j’ai sorti le jour de ma découverte et où tout le monde semblait du même avis. Comment personne n’a pensé à une telle expérience auparavant. Si pour le moment, le jeu propose que quelques pays, avec une poignée de vrais stades et que quelques équipes sous licence, si le tout explose au niveau des ventes, rien ne pourra arrêter Copa City en termes de contenu. Le monde du football regorge de choses à utiliser. Bien évidemment, il est même possible d’aller plus loin et proposer d’autres sports.
Très intéressant

En dehors de son aspect amusant, Copa City offre quelque chose d’original en termes de gestion. Je ne suis pas un grand fanatique du football, mais j’aime tout ce qui touche à la gestion. Je trouve le rapprochement entre ces deux mondes très intéressant. Très solide, simple à prendre en main, assez compliqué si vous souhaitez corser l’expérience, Copa City a toutes les caractéristiques d’un « bon jeu ».
Reste maintenant à savoir comment les joueuses et les joueurs vont accueillir cette nouvelle proposition. C’est certainement cette fréquentation qui fera remplir le jeu de contenu ou non. Comptez sur moi pour vous proposer un test à l’approche de sa sortie fixée à l’année prochaine.