Futur pilier, peut-être même jeu de l’année, Final Fantasy VII Rebirth est déjà en train de marquer au fer rouge mes émotions. Un second opus qui annonce l’apogée pour la fin de cette trilogie servie sous forme de Remake.
Final Fantasy VII Rebirth est la suite du directe de Final Fantasy VII Remake qui a vu le jour en avril 2020. Une nouvelle fois la saga nous propose de retrouver Cloud et ses compagnons à la découverte du monde au-delà de Midgard. Cette fois encore, le scénario prend quelques libertés, ce qui n’est pas pour me déplaire, en sachant que l’œuvre originale est totalement respectée. Par exemple, nous aurons le plaisir de retrouver le personnage de Yuffie qui sera cette fois directement lié à l’aventure de Cloud. N’ayant pas fait le DLC du premier volet, dans lequel apparaissait ce personnage, j’éprouve parfois quelques difficultés à le comprendre totalement.
Avant de vous laisser découvrir mon avis sur un des plus gros jeux de l’année, je vous conseille avant tout de jouer à Final Fantasy VII Remake ainsi que son DLC. Sachez encore que mon périple n’est pas encore terminé, et au moment où je rédige ces lignes, j’ai vécu 25 heures d’une très belle histoire.
Magistral et complet
Le scénario est mis en scène de manière magistrale de part ses graphismes simplement magnifiques. La technique est un point non négligeable de nos jours, et le studio Square Enix a très bien compris les enjeux d’une réalisation calculée et en tire ici pleinement profit. Chaque zone ouverte regorge de vie, d’actions, de secrets et d’activités. Nous ne sommes plus dans un monde fermé comme l’était Midgard. Ici, les zones sont gigantesques et ouvertes. Les joueuses et joueurs peuvent y accéder quand ils le veulent ! Tout comme dans le premier Remake, je suis émerveillé par la beauté et la richesse de cet univers à peu près toutes les deux minutes de jeu.
Il y a fort à faire dans Final Fantasy VII Rebirth. Que ce soit la quête principale qui va tenir le joueur entre en haleine durant plus de 35 heures, ou le contenu annexe qui peut facilement rallonger la durée de vie. D’après le studio, il est possible de passer jusqu’à 100 heures dans le jeu, avant d’en avoir fait complètement le tour. Nous sommes donc face à un projet d’un plus gros calibre que ne l’était son prédécesseur.
Parmi la panoplie de choses à faire et à découvrir, il y a les classiques quêtes secondaires, toujours réalisées avec « l’humour » bien unique de Cloud et ses comparses. Ces dernières sont très intéressantes à parcourir, que ce soit pour les récompenses ou le plaisir de suivre d’autres aventures afin d’explorer plus en détail le Lore du chef-d’œuvre originel. Bien évidemment, je vais vous laisser la majorité des surprises, car celles-ci sont nombreuses, mais sachez que j’ai eu plaisir à découvrir le nouveau jeu de carte du Queen’s Blood.
Combat
Le système de combats ressemble fortement à celui du premier volet de cette trilogie. Le joueur va devoir attaquer en “spammant” l’attaque de base à l’aide du bouton carré, tout en esquivant ou en tentant de parer les attaques. Après un certain nombre d’actions, il pourra lancer des compétences, plus ou moins efficaces selon les faiblesses de l’ennemi. Les combats ne sont vraiment pas ennuyants et il faudra faire preuve de stratégie pour arriver à vos fins ! Vous allez aussi avoir la possibilité de réaliser des invocations d’Esper, sortes de puissants monstres alliés. Je n’en dirai pas plus sur ceux-ci, mais ils ont une certaine classe !
Jamais ennuyeux donc, mais attention tout de même, ici il faudra favoriser la mixité d’utilisation des personnages de votre équipe. En effet, la synergie et la collaboration entre eux est plus poussée afin d’utiliser les “compétences” communes. Chaque protagoniste a son gameplay de combat unique, ce qui ravira tous les profils de joueur. Mais une fois encore, n’oubliez pas que l’union fait la force, aussi dans Final Fantasy VII Rebirth.
Efficace et solide
D’un point de vue technique, le jeu est parfaitement réussi. Je n’ai perçu aucun ralentissement durant tout mon périple, que ce soit dans le mode performance ou qualité. L’expérience est fluide, et diablement stable. Les transitions entre les bâtiments et l’extérieur sont instantanées, c’est un véritable plaisir.
Les fonctionnalités de la Playstation 5, que ce soit les vibrations, le retour haptique ou l’utilisation des haut-parleurs de la manette, sont utilisés à leur plus haut potentiel !
Une expérience sonore
La bande originale est tout simplement grandiose. Unique à chaque environnement, elle permet une plus grande immersion de tous les instants. Tantôt excitante dans les moments forts, tantôt apaisante dans les situations calmes, c’est une pure réussite. Aux commandes, on retrouve le grand Nobuo Uematsu qui a réalisé les musiques du précédent opus ainsi que de Super Smash Bros, par exemple.
Final Fantasy ne nous a jamais déçu sur ce point, et cette fois-ci la maitrise est palpable.
Un must-have et un bel hommage
En conclusion, ce jeu représente ce qui se fait de mieux dans l’univers des jeux d’Action-RPG avec une narration poussée par une mise en scène éblouissante. Le jeu est si riche que je ne peux que vous le recommander ! Cette pépite vidéoludique ne vous laissera pas indifférent !
Il n’y a pas de “secrets”, Final Fantasy VII Rebirth coche toutes les cases qu’on lui demande. Une production hors du commun qu’il faut faire une fois dans sa vie. De mon côté, je vais continuer l’aventure à un rythme de “croisière” histoire de profiter de chaque seconde de cette pépite. Ceci est un “TEST” pour vous guider sur votre achat, voir vous rassurer. Un autre article sera rédigé une fois le jeu terminé, si possible entièrement à 100%.
Note générale : 9/10
Les + :
– Narration de haute volée !
– Une multitude d’activités à réaliser, sans jamais se sentir envahi
– Personnages intéressants et amusants
– Le Queen’s Blood
– Les quêtes annexes
– L’univers
– Chargements très (trop) rapides
– La musique
– Les villes et villages !
Les – :
– Yuffie est un peu de trop