Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Half-Life: Alyx est le jeu que l’univers de la réalité virtuelle attendait. Après avoir passé des années à chercher un jeu digne et à la hauteur de cette technologie, j’avais perdu espoir. C’était sans compter le retour de Valve et sa licence qui m’a fait aimer le jeu vidéo : Half-Life. Je vais tenter de vous faire ressentir les émotions et le bonheur qui m’ont parcouru durant plus d’une dizaine d’heures. Ici il n’y aura pas de spoil sur l’aventure, si vous en avez la possibilité, faite le jeu, vous ne le regretterez pas.
La réalité virtuelle à son apogée
Alors que la plupart des développeurs essaient d’utiliser la VR pour y adapter leurs jeux, Valve voit plus grand. Le studio utilise cette technologie pour inventer du gameplay, pour nous immerger d’une nouvelle façon, pour casser les codes. Half-Life: Alyx est ce qu’est Tesla dans le monde de l’automobile. C’est à dire partir d’une page blanche pour réinventer quelque chose qui existe et qui est imprégné en nous. Du début de l’aventure et ce jusqu’à la dernière heure, le titre vous fera découvrir minute après minute de nouvelles mécaniques. Du jonglage au maniement des armes en passant par l’allumage des machines à laver.
Dans Half-Life: Alyx tout est possible. J’ai passé plus de 20 minutes au tout tout début du jeu, sur un balcon à tourner les boutons d’une radio pour en écouter les stations jusqu’à jeter des bidons sur les toits et les regarder rebondir. Il y dans chaque mouvements un sentiment de satisfaction. Je me suis émerveillé à prendre un casque de chantier et le poser sur ma tête.
La VR sous toutes ses coutures
Les phases de shoot ne sont pas à oublier. Si tirer à la souris est facile, ici il va falloir se concentrer et vraiment viser. Une chose qui peut devenir difficile dans certaines situations, surtout après un bon petit jump scare qui vous fait trembler de partout. À l’image du tout premier volet, la première partie du jeu vous lancera à l’assaut des extraterrestres. La seconde laissera sa place au cartel avec des ennemis humains. Les combats à ce moment prennent une autre tournure. Loin des crabes de tête dénués d’intelligence, vous allez devoir vous cacher derrière des objets, vous accroupir et même vous coucher. Une fois ce dynamisme acquis, vous allez vous émerveiller devant le simple fait de relancer sur les ennemis une grenade, avec vos propres mains.
Je n’ai pas de point de comparaison. Le seul vrai jeu que j’ai parcouru en immersion était Arizona Sunshine. Il n’est pas mauvais, mais c’est comme comparer RPG sur mobile à The Witcher 3 sur PC. Ce n’est pas le même monde. Alyx a placé un standard dans le monde de la réalité virtuelle, et il va être très difficile à atteindre.
Une ambiance décuplée
Je me suis un peu perdu, il y a tant de choses à dire. L’ambiance dans le titre est folle, bien sûr celle-ci est décuplée par l’immersion. Vous allez connaitre la joie, le bonheur, la peur, l’angoisse (beaucoup même). D’ailleurs, je ne m’attendais pas à un tel tournant dans l’angoisse de la part de la saga. Entre le gameplay et l’ambiance, les simples couloirs deviennent “intéressants”.
Et quand bien même vous pensez être prêts après plusieurs phases bien flippantes, voilà que la lumière se coupe. Votre lampe de poche devient alors votre meilleure alliée. Le jeu est un délicieux mélange de ressentis qui ne pourra pas vous laisser de marbre.
Un scénario digne de la saga
Durant l’annonce du jeu, j’ai eu peur. En effet, au vu de la situation actuelle de la bibliothèque de jeu en VR, j’avais peur d’être face à une expérience que plutôt un vrai jeu. Je me suis trompé sur toute la ligne. En 1998, le jeu m’a émerveillé par son histoire, ses énigmes, son shoot et ses ambiances. Me voilà en 2020, avec EXACTEMENT les mêmes ressentis. Valve a réussi ce que plus personne n’attendait, le jeu n’est pas bon, il est excellent, l’expérience n’est pas incroyable, elle est inoubliable.
Il y a un puissant mélange entre la nostalgie, l’univers et la nouvelle technologie durant tout le long du jeu. Tout ceci monte en puissance durant la dernière heure et m’en a donné des frissons encore des heures après. Quel final ! Merci Valve !
Techniquement, c’est beau.
C’est beau, un point c’est tout. Le moteur Source 2 fait des miracles, équipé de mon Rift S supporté par une RTX 2080, je n’ai ressenti aucun ralentissement, pourtant, encore une fois, c’est beau. On pousse les portes tout doucement pour y découvrir une chambre d’hôtel et on se retrouve à rester simplement à admirer le réalisme de celle-ci. On finira par si déplacer pour fouiller les meubles. Croyez-moi, personne ne ressort d’Half-Life: Alyx intact.
Histoire de ne pas dire que des bonnes choses, j’ai eu quelques soucis de collisions. Voilà c’est tout ce que j’avais à dire techniquement.
Achetez un casque pour un seul jeu ?
Oui, deux fois oui même. N’hésitez pas, achetez un casque pour ce jeu, et revendez-le ensuite. Half-Life: Alyx est une révolution du jeu vidéo. Avec son scénario qui fera brûler le cœur des fans, son gameplay proche du réel et son ambiance complètement hallucinante, Alyx est fabuleux.
Je n’ai pas parlé du scénario en profondeur, je vous laisse le découvrir. Vous n’allez pas le regretter. Half-Life: Alyx, je me sens vide, tous les autres jeux me semblent si pâles face à toi maintenant, mais je suis plein d’espoir de voir que cette dans cette industrie, il y a encore des gens qui veulent nous faire rêver.
[Note générale : 5/5]
Les + :
– Le scénario
– Le gameplay
– L’ambiance
– L’univers
– Tout
Les – :
– Quelques soucis de collisions
Un commentaire
bon ben voila. c’est malin. Tu m’as convaincu de me délester de quelques chf ….