Par Le Daron de la Survie – pour JVMag.ch

En 2025, No Man’s Sky est toujours là. Et plus que jamais, il surprend. Lancé en 2016 dans un chaos médiatique dont peu de studios se sont remis, Hello Games a depuis tracé une trajectoire unique dans l’industrie du jeu vidéo : celle d’un titre qui se reconstruit, patiemment, passionnément… jusqu’à devenir aujourd’hui l’un des jeux de survie spatiale les plus vastes et cohérents jamais créés.

Mais avec la sortie récente du patch Beacon, une question s’impose : No Man’s Sky vient-il de franchir une étape de plus dans sa mue ? Et si, en réalité, ce n’était pas une simple mise à jour, mais le début d’un nouveau chapitre qui nous rapproche de leur prochain jeu : Light No Fire ?

Voici notre avis en vidéo avec une transcription plus bas, si vous préférez le texte.

Beacon Update – Le meilleur moment pour rejouer à No Man’s Sky

Une refonte discrète, mais majeure

La mise à jour Beacon ne fait pas de bruit à première vue. Pas de cinématique dramatique ou de bouleversement graphique. Mais dans le fond, elle modifie profondément une mécanique essentielle du jeu : la gestion des avant-postes.

Concrètement ? On peut désormais gérer jusqu’à quatre avant-postes, chacun ayant sa spécialisation économique, ses bâtiments à impacts spécifiques (productivité, bonheur, défense…), sa population de colons ou… de robots. Un vrai système de micro-gestion, intégré dans l’univers de NMS, avec des menus de contrôle dignes d’un city-builder, des pilotes à recruter, et même une spécialisation des rôles dans la base.

C’est peut-être la plus grande avancée en matière de gameplay structurel que le jeu ait connue depuis ses débuts. Et c’est surtout ce que beaucoup de joueurs attendaient : un vrai sens à la construction de base.


Un monde qui n’a plus de fin

À ce jour, No Man’s Sky propose une expérience de jeu que peu d’autres peuvent revendiquer.

  • 18 trillions de planètes uniques
  • un système de craft massif
  • des véhicules spatiaux, terrestres et méchas
  • une base mobile dans un cargo interstellaire
  • des flottes à commander
  • des civilisations aliens à découvrir
  • des langages à apprendre
  • une économie galactique dynamique
  • des avant-postes gérés comme de petites villes

On peut y vivre, y construire, y miner, y explorer, y commercer, y scanner la faune, y créer ses vaisseaux… Bref : No Man’s Sky est devenu un bac à sable de science-fiction infini, et chaque joueur peut y tracer sa propre route.

Une théorie parmi les étoiles

Et c’est là qu’une idée a commencé à germer. En observant l’évolution récente du jeu, et surtout l’ambition toujours croissante de ses mises à jour, une question se pose :

Et si Hello Games ne préparait pas la succession de No Man’s Sky… mais sa transformation ?

Le prochain jeu du studio, Light No Fire, a été annoncé comme un titre plus “fantasy”, mais reprenant de nombreux principes de NMS : monde procédural, exploration, survie, construction. Les trailers montrent un jeu ambitieux, mais encore mystérieux. Alors, et si en réalité, Light No Fire n’était pas un nouveau jeu séparé, mais la future “forme finale” de No Man’s Sky ?

Un patch majeur, un changement de nom, ou une interconnexion entre les deux ? Ce serait fou ? Peut-être. Mais après 28 mises à jour majeures en 9 ans, plus rien ne semble impossible chez Hello Games.

Une invitation à revenir

Une chose est sûre : No Man’s Sky Beacon est l’occasion idéale pour relancer le jeu. Que vous ayez arrêté il y a 6 mois, 6 ans, ou que vous n’y ayez jamais touché, il n’a jamais été aussi complet, aussi fluide, aussi accueillant. Et ce n’est pas juste un bon jeu de survie. C’est une proposition presque infinie.

Et si, en explorant cette galaxie, on était déjà en train de mettre un pied dans l’univers de Light No Fire, sans le savoir ?

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