Depuis plusieurs semaines, la marque de boissons Holy Energy est au cœur d’une vive polémique. En effet, celle-ci est pointée du doigt pour son marketing agressif et sa composition controversée. Présentée comme une alternative « saine » aux sodas et boissons énergisantes classiques, Holy a conquis les réseaux sociaux grâce à une armée d’influenceurs vantant ses mérites. Vous l’avez certainement remarqué vous même. Cependant, une enquête récente révèle que la boisson contient plus de 25 ingrédients, dont des édulcorants puissants comme le sucralose et l’acésulfame K, ainsi que 160 mg de caféine par dose, soit l’équivalent de deux expressos.

Cette composition soulève des inquiétudes, notamment pour les jeunes consommateurs. Qui sont d’ailleurs la cible principale de la marque. Des effets secondaires tels que des troubles digestifs et des pics de fatigue ont été rapportés. De plus, le greenwashing de Holy est critiqué, la marque met en avant des sachets déshydratés comme solution écologique. Mais sans fournir de données précises sur son empreinte carbone. (bravo !)
Les influenceurs, quant à eux, sont accusés de promouvoir Holy sans transparence ni discernement. Certains, comme Simon Puech, ont dénoncé cette pratique en soulignant que de nombreux créateurs de contenu recommandent la boisson sans en consommer eux-mêmes. Cette situation relance le débat sur la responsabilité des influenceurs et la nécessité d’une régulation plus stricte du marketing d’influence, en particulier lorsqu’il cible une audience jeune et vulnérable.
Nous ne sommes pas ici pour vous dire quoi faire, mais vous informer. Il est difficile de ne pas succomber à de la communication, surtout quand celle-ci est aussi agressive. Notez que cette propagande touche énormément le secteur du jeu vidéo.