En octobre dernier, je vous ai fait un retour sur les démos des jeux à venir durant le Steam Next Fest 2024. Rebelote en cette fin de février-début mars avec le Steam Next Fest 2025 ! Même si certaines que vous trouverez dans cette liste font partie des plus populaires de cette édition, j’espère mettre en lumière des petites perles ou curiosités.
Voici un résumé de toutes celles sur lesquelles j’ai pu jeter un oeil.
9 Kings

Commençons par un jeu mélangeant plusieurs styles ! Le but est de poser des bâtiments et des troupes sur les lopins de terre grâce aux cartes de notre main pour se défendre face aux vagues d’ennemis. Avec peu de terrains et les batailles automatiques, le jeu est simple à appréhender mais la multitude de factions et les synergies de voisinage apportent de la profondeur au tout ! Sans oublier la partie roguelite permettant de débloquer des rois avec leurs spécificités pour les parties suivantes. Ce n’est peut-être pas le jeu le plus original ou le plus accrocheur au premier abord mais il est très agréable et propose une patte graphique bien à lui.
Angeline Era

Le duo derrière les Anodyne et Sephonie reviennent avec un jeu d’action/aventure inspiré des premiers Zelda pour le gameplay ,Ys pour sa mécanique de « bump », le tout parsemé de plateformes et de petites idées rafraîchissant la formule. L’action « fouiller » permet de trouver et révéler les accès aux niveaux et aux secrets. Pour y entrer, il y a aussi un mini-jeu d’obstacles à la première personne. Sur le papier, cela peut paraître rébarbatif, mais en jeu, c’est agréable. Cela me rend très curieux de la version finale mais il faut savoir qu’aucun jeu du studio n’a été traduit en francais et il y a fort à parier que celui-ci ne fera pas exception.
Ayasa: Shadows of Silence

Pour les fans de cinematic platformer comme Limbo, Inside ou Little Nightmare, voici un titre à découvrir. Les inspirations viennent de René Lalou et Tim Burton. L’histoire raconte une guerre par les yeux de la jeune fille qu’on incarne. Une armée d’humanoïdes sans visage a pris le contrôle des lieux, raflant les humains. La narration reste picturale et donc à interpréter dans ce monde sombre et intriguant. Par exemple, à un moment, on voit en fond des créatures sauter dans le vide puis devenir des lumières formant une sorte de constellation. La démo se concentre sur la plateforme et l’infiltration sans proposer vraiment d’énigmes. Elle souffre aussi de quelques imperfections techniques mais rien de bien méchant. Rien d’anormal dans des jeux en cours de développement.
BackPack Boy

Poursuivons avec un puzzle platformer 2D. On progresse dans un complexe souterrain en ruine avec une lampe torche dont la lumière révèle les lieux tels qu’ils étaient à l’origine.
Il faut jongler entre ces deux versions pour trouver comment franchir tous les obstacles et atteindre la sortie de chaque salle. Si, au départ, on peut escalader, porter et lancer des objets, les mécaniques liées au décor s’ajoutent progressivement avec de nouvelles sources de lumière, des portes anti-objets, des éléments bloquant la lumière etc… Un jeu qui se dévore facilement avec des résolutions d’énigmes simples mais pas toujours évidentes au premier coup d’oeil !
Beyond the Ice Palace 2

Entre deux jeux d’inspiration rétro, StoryBird Studio se consacre au développement de suites de jeux des années 80 et 90. C’est le cas ici avec un metroidvania brutal où l’on incarne un roi assassiné lors d’une trahison. Réveillé par les dieux, mais pas ressuscité pour autant, on part en quête de vengeance armé des chaînes qui retenaient notre cadavre prisonnier. Véritables couteaux suisses, elles sont utiles au combat, pour attaquer ou arracher les boucliers adverses, ainsi que pour l’exploration car elles servent aussi de grappins pour atteindre les hauteurs ou arracher des portes… Non, le roi déchu ne s’est pas relevé pour faire dans la dentelle ! La démo laisse entrevoir le côté ouvert du metroidvania mais reste linéaire. On verra à quel point lors de la sortie. Le gameplay conserve une rigidité héritée des origines du jeu (comme sur Ganryu 2) mais qui se laisse maîtriser ! Le jeu propose aussi une progression de RPG avec de l’équipement et des améliorations de statistiques.
Biped 2

Aku et Sila, les deux robots bipèdes reviennent pour une nouvelle aventure coopérative de plateforme 3D ! L’originalité de la licence réside dans ses contrôles, chaque joystick gérant une jambe. On progresse donc dans les niveaux en franchissant pas à pas les obstacles, allant de plateformes instables à des cylindres rotatifs en passant par des rails, tout en cherchant les pièces et les étoiles sur le chemin. Les pièces permettent d’acheter des cosmétiques pour personnaliser nos robots. S’il est jouable seul avec les deux robots qui fusionnent par moment, tout l’interêt du jeu se révèle lorsqu’on est accompagné de 1 à 3 compères avec qui il faut se coordonner.
Deliver At All Costs

Bienvenue dans un GTA-like moins violent mais déjanté où le but est de livrer le plus vite possible mais les routes les plus rapides sont aussi celles où l’on risque le plus d’endomager la cargaison. Cargaisons basées sur la physique : un coup, on livre des melons sans bâche donc à chaque virage ou sursaut on en perd, un coup on transporte un marlin vivant et affamé, quand on ne nous donne pas des ballons d’hélium faisant planer la voiture et je ne vous parle pas des feux d’artifice… déjà allumés! La destruction du décor et du véhicule est donc notre compagne, attirant les foudres des passants. Entre deux livraisons, on peut explorer librement pour trouver de l’argent, des panoramas, des matériaux utiles à la fabrication de gadgets améliorant la voiture ou des quêtes secondaires plus ou moins loufoques. La démo est excellente, je déplore uniquement que les quartiers soient séparés au lieu d’une grande ville ouverte.
Descenders Next

Après un premier jeu où l’on dévale des pentes en VTT (que je n’ai pas testé), Ragesquid revient avec un nouvel opus que je suppose être la version snowboard et mountainboard de son aîné ! On arpente les montagnes découpées en plusieurs zones où l’on peut croiser d’autres joueurs. Pour se déplacer d’une station à l’autre, on doit parcourir plusieurs zones balisées ou hors piste avec différents objectifs et récompenses. La démo est imparfaite, il y a eu quelque bugs de collisions. Elle est très avare en personnalisation du personnage. Il y a aussi quelques éléments que j’ai eu du mal à comprendre, elle reste néanmoins agréable à jouer malgré une sensation de répétitivité, mais cela peut venir du fait que je n’ai pas eu le temps de beaucoup y jouer pour maîtriser le gameplay.
Despelote

Voici une proposition originale ! Un jeu narratif à la première personne, où l’on incarne un enfant équatorien en 2001 quand la fièvre du football gagne le pays à l’approche de la coupe du monde. C’est donc une tranche de vie avec une direction artistique inhabituelle qui me rappelle celle de Mortal Sin mais monochrome. On joue au foot sur la console, dans la cour de récréation, on fait l’école buissonnière pour taper dans le ballon et on vit avec nos parents qui se demandent si on doit rejoindre un club… La démo est agréable malgré le fait qu’il y a parfois plusieurs bulles de dialogues en même temps et, chose assez rare pour être soulignée, les voix sont en espagnol. Les textes sont traduits en français.
Drop Duchy

Cette démo qui m’intriguait autant qu’elle me faisait peur… Il faut dire qu’un énième roguelite deckbuilder ne fait pas spécialement rêver. Surtout quand il reprend un classique qui ne se prête pas vraiment à l’exercice, ici Tetris, pour tenter d’être original. Et pourtant, c’est un véritable plaisir ! On empile les tétraminos représentant des terrains ou des bâtiments militaires de manière à maximiser notre production de ressources et de soldats tout en minimisant ceux de l’adversaire. Une fois la grille remplie, les armées s’affrontent dans un combat où l’on décide de l’ordre dans lequel les troupes vont fusionner et se battre. On progresse d’évènement en combat, préparant l’affrontement final contre le boss de plusieurs manières. Le jeu est parfaitement maîtrisé. Là où il aurait pu n’être qu’un patchwork aux coutures visibles, toutes les mécaniques s’imbriquent parfaitement en un jeu auquel j’ai envie de rejouer !
Emberfall

Spin Off de Noreya the Gold Project, développé en solo, cet opus mêle roguelite à la Vampire Surivors avec de la plateforme 2D et du metroidvania pour un résultat très plaisant ! Comme d’habitude, il faut survivre à des vagues d’ennemis pendant un temps donné tout en débloquant et améliorant des armes. On obtient aussi des capacités de mobilité car il y a un second objectif : grimper le plus haut possible dans l’espoir d’atteindre la sortie !
Everhood 2

L’action-RPG avec des combats sous forme de mini-jeux de rythme est de retour ! La démo en montre peu sur l’histoire qui semble atypique (je n’ai pas eu l’opportunité de jouer au 1er) donc difficile d’en dire plus. Elle se concentre surtout sur les combats à la Guitar Hero avec l’ennemi en haut, lancant ses attaques dans les colonnes vers notre personnage en bas. A nous de les esquiver ou de les absorber pour charger nos attaques mais attention ! Si on se fait toucher ou si l’on absorbe une autre couleur, on perd la charge. C’est compliqué au départ car le terrain de combat est cantonné à la moitié inférieure de l’écran laissant peut de temps pour réagir. Heureusement, chaque type d’ennemi a sa propre musique que l’on peut donc apprendre. Une fois plongé dedans, cela devient assez fun. La démo étant assez avare, il reste à voir comment le jeu nous retiendra sur la longueur !
FUMES

Montez dans votre voiture et aventurez-vous dans de grands espaces. Non, pas pour vous promener. Enfin, il est possible de le faire dans le monde ouvert, mais ce n’est pas le genre du jeu ! L’ambiance ici est plutôt Mad Max ! Dans cet univers en mouvement, seuls les véhicules demeurent. Au volant du vôtre, grimpez dans les camions-garages pour vous transformer en machine de guerre à partir des pièces récuperées, livrez des cargaisons et lancez-vous dans des missions ou des combats frontaux. Vos exploits attireront les boss et si certains ont une taille similaire à la vôtre c’est-à-dire semblable à une une Renault 4L, le premier de la démo a le gabarit des chars Jawa de Star Wars. Et devinez quoi ? On grimpe dedans avec de la plateforme mais toujours avec des combats !
En résumé, ce jeu au style rétro pourrait être « Shadow of the Mad Colossus Max« , la poésie en moins.
Grit and Valor – 1949

Imaginez Into the Breach mais en temps réel. C’est peu ou prou ce qui vous attend dans ce rogulite tactique se déroulant dans l’uchronie de la 2nde guerre mondiale avec de gros mechas ! Le déroulé d’une partie est assez classique avec son cheminement à embranchements et différents types d’évènements. Toutefois, trois éléments le rendent accrocheur : les combats case par case en temps réel, notre infériorité numérique quasi-permanente et notre commandant incapable d’attaquer dont la perte est synonyme de défaite. S’ajoute à cela : la metaprogression, une sensation de fluidité, un système de force et faiblesse des types d’unités façon pierre-feuille-ciseaux, les objectifs secondaires s’ajoutant aux vagues d’ennemis durant les combats. Tout ça pour un résultat qui, sans être le plus original, met sous tension et donne envie d’y revenir.
HASTE: Broken Worlds

De la plateforme 3D orientée vitesse ça vous tente ? Le gameplay est d’une simplicité absolue, offrant une fluidité et une efficacité totale ! On court dans les niveaux, les bosses nous propulsent en l’air et il faut atterrir dans les pentes pour gagner en vitesse. Il faut bien ça pour fuir l’effondrement de l’univers qui nous talonne. Le jeu reprend du rogue la génération procédurale et la progression incluant le choix des rencontres : courses, challenges, marchands vendant consommables et passifs, feux de camp pour se soigner et combats comme le boss final.
Je suivais le jeu depuis un moments et la démo m’a vraiment donné envie ! En même temps, les jeux de Landfalls Games ne déçoivent jamais.
He Is Coming

Il est de retour pour nous jouer un mauvais tour et il faut nous y préparer. Dans ce RPG minimaliste, on arpente une carte parsemée d’adversaires et de points d’intérêt afin de s’équiper du mieux possible avant l’arrivée du roi-démon. Dans cette course contre la montre, la prise en main est immédiate. Ce qui l’est moins, c’est de trouver une bonne synergie entre les items pour vaincre les généraux démoniaques, puis le roi, qui arrivent à tour de rôle. D’autant plus que, roguelite oblige, on débloque de l’équipement pour les parties suivantes. Les combats sont automatiques mais on peut influer sur son déroulé grâce à l’influence de nos statistiques et la direction artistique rétro rend le jeu très lisible. Une excellente découverte !
Into the Void

L’un des rares FPS de la liste, voire le seul. On enchaîne les niveaux où l’on vide des salles à coups de flingues ou de pied dans la face, tout en cherchant les secrets cachés ça et là, quand on n’est pas dans une arène face à un boss. Il faut être précis pour viser les points faibles des adversaires, qui varient selon leur type. La direction artistique est en noir et blanc dans un style crayonné et utilise des bonshommes en fils de fer avec la possibilité de changer certaines couleurs pour une meilleure lisibilité.
Koira

Les Belges du studio Tolima débarquent avec une aventure pleine d’émotions ! On se réveille dans une forêt et, sur le chemin de la maison, on trouve un chien pris au piège. Libéré, on l’apprivoise avec de la musique et on le nourrit de pommes. Ensuite on joue aussi avec lui, on fait des bonshommes de neige, on le caresse à volonté jusqu’à ce que de vils malandrins l’enlèvent. La démo est maîtrisée et très touchante, le tout dans une direction artistique dessinée à la main. Nul doute que le jeu complet ne laissera personne indifférent.
Monster Train 2

Suite à la trahison du Paradis, l’Enfer lance l’assaut à bord de son train, pour atteindre l’ange Séraphin, dont les armées tentent de vous arrêter en éteignant le brasier de votre wagon et de votre sanction! Un rogue-lite deckbuilder à la progression classique, avec ses embranchements, mais des combats plus originaux. Les adversaires arrivent par vagues et montent d’un étage vers le brasier à chaque tour, nous contraignant à répartir nos défenses limitées sur les différents niveaux. Pour vaincre, il faut donc anticiper tous les combats de ce tour et ceux qui en découleront en même temps.
Nordhold

Le duo du studio Stunforge propose un tower defense avec de la gestion/construction de ville et du roguelite ! Entre les vagues, on gère la ville en construisant les bâtiments d’hébergement pour les ouvriers, de production de ressources, d’amélioration et de défense. Le défi résidant dans la gestion de la main d’oeuvre rare, qu’il faut répartir avec soin entre les tâches. Idem pour les ressources à équilibrer entre défense et développement ! À la porte de la ville, se trouve le chemin utilisé par les assaillants et généré procéduralement. De nombreuses subtilités sont à prendre en compte qui, sans être forcément originales, approfondissent l’élaboration de la stratégie. Et roguelite oblige, entre certaines vagues, on nous propose un choix d’améliorations, de héros ainsi qu’une méta-progression.
Olaf the Boozer

Imaginez : vous vous réveillez d’une soirée bien arrosée avec un trou de mémoire. Heureusement, vous êtes toujours à la taverne et le tenancier est là pour vous rafraîchir les idées. Votre petite sauterie a détruit son établissement et vous allez le réparer ! Rien n’étant simple, il vous faut quelqu’un… Quelqu’un qu’on a enfermé dans la cuisine… avant d’en perdre la clé ! On va de surprise en surprise, prétexte à explorer différents lieux sous forme de puzzles de type Sokoban. La différence est, qu’au lieu de pousser les objets, on en tire certains tout en réparant les autres, mais attention à ne pas se bloquer ! Un jeu assez fun et parfois bavard qui, malheureusement, n’est pas prévu en français.
PaperKlay

Depuis trois ans, le créateur de Hoplegs et Go Mecha Ball développe seul ce platformer 3D se déroulant dans un univers de cartons, de feuilles et de crochets…. Bien que ce soit des modèles 3D (contrairement à Scarlet Deer Inn, dont les personnages ont été cousus puis scannés), l’univers a du charme. De nombreuses mécaniques tirent parti de cet aspect « fabriqué » du décor : les vis peuvent actionner des mécanismes, une cascade est en rubans de tissu, l’eau est solide, les adversaires sont des ciseaux ou des enlève-agrafes etc. La progression reste classique avec un hub comportant des collectables, des quêtes et l’accès aux niveaux. A noter que l’histoire est courte, le jeu entièrement doublé mais pas traduit de l’anglais.
Portal Fantasy

Le seul jeu de collecte de créatures de cette liste, qui pourrait être décrit comme un mélange entre Zelda et Pokémon. On y explore une carte parsemée d’obstacles, de pièges et de donjons, tout en combattant avec nos Porbles après les avoir capturés. L’une des difficultés toutes relatives du jeu réside dans le fait qu’on ne peut modifier son équipe que dans la ville de départ ce qui rend la préparation avant chaque expédition cruciale. Le jeu sera jouable en multijoueur à sa sortie. Par ailleurs, l’ambiance est très agréable !
Ruffy and the riverside

Si la plateforme 3D de la Nintendo 64 vous manque, voici un héritier avec une mécanique centrale originale : on capture les textures du jeu pour les appliquer sur d’autres éléments, ce qui change leurs propriétés. Par exemple, on peut transformer la pierre en bois ou l’eau en lave. A nous d’en trouver les applications utiles à l’exploration ou au combat. On retrouve l’habituel hub donnant accès aux niveaux, à condition d’avoir trouvé suffisamment d’étoiles, mais aussi avec une ville animée de personnages et d’énigmes à résoudre. Un jeu très sympa dans son gameplay qui se renouvelle malgré qu’aucun niveau ne soit totalement accessible dans la démo (il y a par exemple un concours de skate sur botte de foin) ainsi que dans sa direction artistique mélangeant personnages 2D et univers 3D.
RunOut – Hothead Paws

Fan de multi ? Que ce soit en ligne ou en local, voici un jeu dans la veine de Party Animals : on contrôle des animaux qui se mettent sur la tronche à mains nues ou avec des armes et qu’on peut habiller avec des cosmétiques achetés via de l’argent en jeu. Mais, au lieu de se battre pour être le dernier en lice, il y a, ici, un objectif supplémentaire : emmener une peluche à l’autre bout de la map. Ceci ajoute une course aux éléments de plateforme avec des mini-jeux en cours de route. Le gagnant étant celui qui finit avec le plus de pièces en poche. En somme, une sorte de « Mario Party Animals« .
Tempopo

Le studio derrière Unpacking revient avec un nouveau jeu inspiré des Lemmings. On y guide les tempopos, des bulbes vivants, partis récupérer les roses disséminées sur des îlots célestes suite à une tempête. Les niveaux sont des petits labyrinthes, des puzzles à résoudre en utilisant une quantité limité d’ordres. Le but final est de ramener les fleurs dans notre jardin pour qu’elles puissent chanter. Oui, la musique a son importance puisque les créatures se déplacent case par case en suivant le tempo de la bande-son. Il faut parfois donner les ordres au bon endroit pour que les tempopos interagissent entre eux lorsqu’ils se croisent. Toutefois, à mon sens, et de ce que montre la démo, c’est trop léger pour que ce soit véritablement un jeu de rythme (ce que le jeu ne prétend pas être). Le gameplay est maîtrisé, mais après Unpacking, je ne peux m’empêcher d’être un peu déçu. Je m’attendais à quelque chose de plus original et subtil. Bon, les Lemmings-like restent rares, donc le genre n’a rien de galvaudé, Tempopo est agréable à jouer, et le studio continue d’explorer de nouveaux horizons !
The King is Watching

Dans cette liste, c’est le troisième jeu de gestion/construction de ville avec un aspect roguelite et des vagues d’ennemis à repousser. Pourtant, il se distingue de 9 Kings et Nordhold par une mécanique simple : la population est fainéante et ne travaille que lorsque le roi la surveille ! Il faut donc garder un œil sur les priorités et veiller à une disposition optimale des bâtiments pour maintenir une économie florissante tout en recrutant une armée suffisante. De plus, tout est limité : l’espace, le nombre de bâtiments, l’utilisation des sorts, etc. Un excellent jeu, ne le perdez pas de vue !
The Knightling

Les développeurs de Pine débarquent avec un nouveau jeu d’action-aventure aux éléments de plateforme et de hack’n’slash. On y incarne un chevalier en devenir dont le mentor, le héros Sir Lionstone, a disparu. Tout en aidant la population ne jurant que par le Sir absent, on part à sa recherche, équipé uniquement d’un bouclier qui parle. Cette pièce d’équipement centrale sert à se défendre, attaquer, amortir les chutes, glisser…
L’univers vaste et chaleureux se parcourt avec plaisir, même si je n’ai malheureusement pas eu le temps d’explorer entièrement la démo !
Urban Jungle

Voici un jeu dans la veine d’Unpacking. On suit la vie d’une personne dans ses différents appartements. Des missions demandent de trouver certains objets ou de les ranger mais, ici, l’important, ce sont les plantes vertes ! On doit les placer en respectant leurs besoins en lumière et humidité, ainsi que leur affinité avec les autres plantes. Plus elles sont satisfaites, plus elles donnent de points, ce qui permet de passer au niveau suivant. La gestion des besoins est simple mais les plantes n’ont pas toujours les mêmes exigences que celles avec lesquelles elles aiment cohabiter. Il en résulte un côté puzzle, car il faut réfléchir aux plantes qu’on se procure et à l’optimisation de leur placement. Le jeu reste relaxant et chaleureux.
Wheel World

Les développeurs de Nidhogg 1 & 2 reviennent avec un jeu plus ambitieux et aussi plus calme. Loin de la frénésie des duels à l’arme blanche, on incarne une jeune femme qui découvre un vélo rouillé habité par Skully, le gardien des égouts spirituels, pont entre le monde des vivants et celui des esprits. Je ne pense pas me tromper en traduisant « égout », car les voyages rapides se font de WC en WC (oui, le jeu a quelques excentricités). Si la démo en montre trop peu à mon goût, se limitant au tutoriel, parcourir l’île procure une sensation grisante de liberté, me donnant envie de découvrir le reste du monde ouvert, à la recherche des pièces pour améliorer le vélo selon la situation et des courses pour gagner en réputation.
Worship

Un jeu dans la veine de Pikmin/Tinykin, ou plutôt Overlord, vu qu’on joue un cultiste élu par une divinité maléfique. Pour la contenter et faire prospérer le culte, il faut lui faire des offrandes. On explore donc les environs du temple à la recherche d’artefacts, d’événements à accomplir et de fidèles à convertir, notre matière première. Ils servent de combattants, de manutentionnaires et parfois de projectiles ou de sacrifices. Ça nous permet de garder les mains propres pour lancer des sorts, ce qu’on fait en dessinant des sigles au sol, avec notre sang. C’était bien la peine d’avoir les mains propres… à moins que vous ne laissiez vos amis le faire durant la coopération en ligne. La direction artistique est à la fois glauque et mignonne, tout en noir, blanc et rouge. Évitez toutefois de jouer dans le noir : le blanc prédomine !
Yes, Your Grace: Snowfall

Second opus de la licence où l’on dirige un royaume. Malheureusement, il est fragilisé et la guerre est à la porte. À nous d’aider au mieux la population et notre famille lors des doléances et de l’exploration qui peuvent mener à des quêtes hors du château tout en anticipant la guerre probable alors que nos murs sont en réparation. Malheureusement, nous ne sommes pas omnipotents, les ressources et le temps sont limités. Tout est une affaire de choix et aucun n’est parfait. Il est possible d’instruire ceux du premier volet pour une meilleure continuité ! Un titre qui promet d’être excellent, sauf si on est allergique à la lecture.
Une magnifique édition où aucune des 32 démos testées n’était foncièrement mauvaise. Les jeux sont plus ou moins originaux, certains meilleurs que d’autres, mais aucun n’est à jeter. J’aurais aimé une liste plus fournie, mais on n’a jamais le temps de tout tester.
Des pépites ont pu m’échapper, donc gardez l’œil ouvert ! Le Steam Next Fest regorge de choses magnifiques.
Vous pouvez retrouver Kali sur notre chaine YouTube, ou sur sa chaîne personnelle.