L’année touche désormais à sa fin. Après 12 mois qui se sont écoulés en l’espace de quelques semaines, du moins dans nos esprits, il est temps de faire le bilan. Un petit résumé de ce que nous avons retenu de notre côté. Mais aussi de vous parler de nos différentes attentes pour l’année prochaine qui s’annonce comme la plus chargée de la décennie. Vous trouverez ici des petits textes d’une partie de nos membres qui se sont prêtés au jeu. Voici donc nos coups de cœur 2024 et nos attentes de 2025.
R2gf
La période des fêtes est toujours une occasion pour revenir sur l’année écoulée. Ce n’est d’ailleurs pas les cérémonies de récompense et la foison de wrap-up/recap qui me contrediront. En cette année 2024, j’ai déjà eu l’opportunité de rejoindre l’équipe de JVMag et je suis donc l’un des tout nouveaux. J’espère que vous apprendrez à me connaitre et que vous apprécierez toujours mes critiques (et les jeux de mots qui vont avec) en 2025.
Notre rédacteur en chef, Armin/SweetFrag, nous a demandé d’évoquer nos coups de cœur de cette année. Et j’en ai quelques-uns, et j’ai même des coups de cœur pour des jeux auxquels je n’ai pas encore eu le temps de jouer. Foutu backlog !

L’une des grandes surprises de 2024 aura été pour moi HELLDIVERS 2. J’avais entendu beaucoup de bien du premier opus, en particulier en coop local. N’étant pas tellement multi en ligne, je ne pensais pas du tout être client de la proposition. Mais je dois bien avouer que, comme beaucoup, je me suis laissé embrigader dans les forces de défense de la Super-Terre. Pour moi, l’aspect coopératif contre l’environnement est l’élément de gameplay principal qui m’a fait aimer le jeu, et je crois bien que je vais bientôt m’y remettre grâce au travail acharné de suivi de Arrowhead Game Studios. Il faut dire aussi que si m’a accroché sur HELLDIVERS 2, c’est la musique de Wilbert Roget II. Ces sensations quand la musique de fin de partie se lance dès qu’on a activé la balise pour la navette d’extraction…
Wilbert Roget II est d’ailleurs aussi responsable d’un de mes coups de cœur de cette année 2024: Star Wars Outlaws. Il s’agit d’un jeu que j’ai exclusivement vécu comme spectateur, mais quel spectacle! L’OST du jeu est pour moi l’une des grandes OST de l’année, et le jeu d’Ubisoft ne brille d’ailleurs pas uniquement pour cela. Après un démarrage timide, le jeu a pu recevoir de très nombreux patchs qui ont gommé les points les plus problématiques du lancement. En résulte l’une des meilleures aventures dans l’univers de Star Wars depuis très longtemps, et je ne pourrais que conseiller le voyage avec Kay Vess et son compagnon Nix.

Celles et ceux qui me connaissent savent pourtant très bien que je suis un client des jeux d’action/aventure ou des RPG japonais. Et cette année, je ne pouvais pas passer à côté de Dragon’s Dogma 2. J’avais découvert le premier opus sur le tard, mais j’avais directement accroché à la proposition radicale. La volonté de faire vivre une expérience proche du jeu de rôle papier, avec le système de pions qui permet d’avoir une petite équipe pour explorer et affronter les dangers du monde héroïque fantasy qui s’offre à nous, sans parler de l’aspect action plutôt riche qui permet d’avoir un jeu dynamique, voire chaotique. Ces choix de game design viennent du souhait initial d’Hideaki Itsuno de créer la sensation de jouer via un BBS (l’ancêtre des forums), c’est-à-dire de pouvoir jouer chacun et chacune de son côté, offline, mais avec des interactions asynchrones possibles. Une sorte de MMORPG mais semi-offline. Il était donc difficile pour moi de passer à côté de cette suite. Malgré les défauts évidents du jeu, cela reste mon jeu de l’année et j’espère que 2025 amènera un petit DLC pour avoir l’excuse d’y retourner.
2024, ce fut aussi l’opportunité d’enrichir son backlog, et de faire en sorte que 2025 commence probablement par le rattrapage des grands jeux de 2024. Le petit robot d’Astro Bot a conquis mon cœur dès mes premières parties sur la PS5. Je suis 120% biaisé quand il s’agit d’une des mascottes de PlayStation et je suis heureux que le jeu ait connu des succès critiques et commerciaux.

Mais en 2025, je n’espère pas uniquement vider mon backlog, mais aussi croquer à pleines dents dans les nouveautés. Et ça commence fort avec Dynasty Warriors: Origins dès mi-janvier. Rien de mieux qu’un hack and slash pour se défouler, et les promesses de ce reboot de la série ne peuvent que me réjouir. Pour continuer dans les jeux japonais, j’espère bien pouvoir tater Atelier Yumia, qui semble promettre une « montée en gamme » dans la qualité de production d’une série habituellement AA.

Pour finir, impossible d’évoquer mes attentes pour 2025 sans parler de la sortie à venir de la nouvelle console de Nintendo. Cette Switch 2, qui devrait être dans la lignée de la Switch, apportera avec elle un nouveau lineup et donc toute une série de productions Nintendo et tierces. Une année charnière en perspective, et que je vivrais avec les lectrices et les lecteurs de JVMag à travers mes futurs tests.
Oeil de Kali
Indika
Quelle aventure ! Que ce soit pour la nonne qu’on incarne, les joueurs ou développeurs ! Avec sa narration dans la veine de Firewatch, le jeu met une belle claque par son univers surréaliste et horrifique ainsi que par sa maîtrise des codes du jeu vidéo dont beaucoup sont détournés pour raconter son histoire, mieux nous impliquer et questionner la notion de morale, du bien, du mal et de la religion. Ce qui a d’ailleurs obliég une grande partie des développeurs (10/14) à fuir la Russie durant le développement et ce au début de la guerre en Ukraine.
Le jeu est excellent de bout en bout, me tenant en haleine tout du long et hantant mon esprit pendant plusieurs semaines après l’avoir fini. Il faut dire qu’avec ses mélanges de phases 2D et 3D, sa musique qui détonne en théorie avec le reste, etc… on a tout pour craindre un patchwork indigeste mais cela reste une œuvre d’une cohérence absolue.
Attention toutefois il y a de la violence physique et sexuelle à de rares moments. C’est aussi un exemple parfait pour démontrer que le jeu vidéo EST politique.
Lorn’s Lure
J’ai pris mes piolets, Lorn ses jambes d’android et nous avons erré dans les profondeurs de la terre et de nos âmes, explorant des ruines austères aussi horizontales que verticales à la recherche d’un chemin et d’informations sur l’histoire cryptique de ces lieux. Rubeki Games nous montre ce que pourrait donner un jeu de plateforme 3D par From Software. Un jeu exigeant, mais juste qui permet de le speedruner ou de prendre son temps pour profiter des décors et de l’ambiance. Ce qu’il serait dommage de ne pas faire tant c’est magistral. Bon… sauf à la fin du niveau 3 et dans le 8ème car c’est compliqué de se poser quand un liquide mortel nous file le train !
C’est très impressionnant pour un jeu développé en solitaire, surtout avec des ajouts réguliers comme le mode exploration ou la possibilité, à venir, de modder !
Si vous êtes un aficionado du genre, foncez ! À moins que les graphismes inspirés de la PS1 et 2 ne vous rebutent, mais ce serait vraiment dommage de vous priver d’une pépite pour un argument, à mon sens, aussi discutable.
Lil’ Guardsman
Un jeu qui m’intriguait car il promettait de reprendre le concept de Papers, please et de le pousser plus loin. La guérite permet toujours de recevoir les demandes d’entrées dans la ville qu’on investigue à l’aide d’interrogatoires et d’outils pour révéler les intentions cachées des passants. Mais ! On peut aussi en sortir pour explorer la ville, discuter avec les habitants et voir ainsi les répercussions de nos choix sur la destinée de la cité. Parce que oui, on a beau avoir des directives, nous sommes libres de faire comme bon nous semble quitte à se mettre à dos nos supérieurs.
Un belle découverte car si le jeu fait porter sur nos épaules de fillette de 12 ans, la politique et le sort d’une population, brassant des thèmes comme le racisme ou les mariage forcés, le fait d’avoir transposé cela dans un univers d’héroïque fantasy lui permet d’être lumineux et humoristique ! Les passants sont uniques, souvent hauts en couleurs et les situations se renouvellent régulièrement !
Seul point noir (très relatif): il n’y a pas de version française. Son arrivée n’est pas exclue, mais l’éditeur Versus Evil (Unmetal, Faeria, Pillars of eternity,…) ayant été fermé par TinyBuild, cela semble compromis.
Et comme il est plus facile de savoir quelles œuvres inclure que lesquelles exclure, voici quelques mentions spéciales de mon année 2024 : Genopanic (Metroidvania), Synergy (gestion), Pampas & Selene : The maze of Demons (Metroidvania), Exophobia, (FPS/Metroidvania), Creatures of ava (collecte de créatures/exploration), 63 Days (Stratégie tactique/infiltration)
Midgard
Silent Hill 2

Sorti initialement en 2001 sur Playstation 2, j’avoue être passé à coté de Silent Hill 2. À cette époque là,
je jouais surtout aux Resident Evil et même si j’avais essayé le titre de Konami, force est d’admettre que j’étais encore trop jeune pour vraiment en profiter.
Heureusement, Bloober Team nous a fait l’honneur de sortir un remake cette année et je n’ai pu m’empêcher de sauter le pas. Inutile de dire que j’ai pu réellement découvrir le jeu dans la meilleure des conditions aujourd’hui.
Autant le dire tout de suite; je n’ai jamais ressenti de telles sensations dans un jeu horrifique. Entre son ambiance anxiogène au possible et son atmosphère malsaine à plus d’un égard, Silent Hill 2 remake est un jeu qu’il faut vivre pour comprendre son impact sur notre propre psyché. Que ce soit ses graphismes remis au goût du jour, ses nouveaux arrangements de Akira Yakaoka et son sound design machiavélique, SH2 m’aura marqué en tant qu’expérience vidéoludique intense. Un chef d’œuvre de l’horreur; tout simplement.
Indiana Jones et Le Cercle Ancien

Bien évidemment, je ne pouvais pas passer à coté de Indiana Jones et Le Cercle Ancien que j’ai pu testé récemment. Je risque donc de me répéter, mais en tant que grand fan de Indy et des films de Spielberg, Le Cercle Ancien est une véritable lettre d’amour à la saga de mon aventurier préféré.
Tout est présent pour introduire le joueur dans une histoire qui frôle à nouveau avec le fantastique grâce à un scénario qui n’a rien à envier aux films précédents. En effet, le titre pousse le joueur à explorer son environnement, suivre des histoires annexes et en apprendre plus sur le mystère du Cercle Ancien.
Le fait de jouer Indy à la première personne pour gêner les habitués aux jeux d’aventure à la troisième personne comme les Tomb Raider ou autres Uncharted est une réussite. Cette nouvelle aventure mérite vraiment qu’on s’y plonge corps et âme.
Le petit point qui m’a fait extrêmement plaisir; la présence de Richard Darbois au doublage. Certains pesteront sur sa voix qui a vieillit, mais quel plaisir de réentendre Indy avec la voix à laquelle j’ai été habitué depuis mon enfance.
Et je ne parle pas de la musique du jeu qui permet une immersion totale dans l’univers de Indiana Jones.
Comme pour Silent Hill 2, Le Cercle Ancien m’aura beaucoup marqué grâce à son aventure riche, son humour et la nostalgie qu’il dégage.
Nakawashi
La fin d’année est à nos portes et je constate que je n’ai pas eu de gros coups de cœur évident à partager. Il y a cependant un jeu qui, il me semble, n’a pas eu la visibilité méritée et que j’apprécie bien pour le moment. Il s’agit de Mirthwood. Dans une ambiance médiévale, on va devoir crafter, jardiner, sociabiliser en se faisant un peu victimiser par les PNJs, se battre et découvrir des mystères à travers des quêtes.

Évidemment que je lorgnais ce jeu, étant fan de stardew valley, j’étais tout à fait le public cible. Le jeu comporte quelques bugs, mais les développeurs sont sur le coup et le jeu est mis à jour régulièrement. J’y ai joué cinq heures de trois sessions de jeu. J’aime penser à y jouer, je me réjouis de relancer le jeu au bout de quelques heures déjà. Mirthwood est moyennement bien noté le temps que les soucis soient résolus, mais si vous aimez ce genre de jeux gardez-le à l’oeil.
Calypsoy
Cette année a été particulièrement riche et appréciable pour ma part en jeux vidéo ! Les JRPG et RPG ont été les jeux phares de 2024. J’ai apprécié découvrir Dungeon of Hinterberg, ce RPG dans lequel nous incarnons une jeune femme qui fuit son quotidien stressant en ville pour partir dans un petit village en montagne, vivre plein d’aventures.

J’ai aussi aimé Metaphor ReFantazio dans lequel nous vivons une aventure épique pour sauver le monde. Néanmoins, cette année m’aura marqué pour deux jeux. J’ai eu énormément de peine à choisir mon GOTY. Mon second choix est donc Dragon’s Dogma 2. Dans ce jeu, après avoir créé notre personnage et notre « pion » (compagnon non jouable), nous partons vivre une aventure dans un monde épique et vivant avec mille secrets. Nous pouvons recruter les pions de nos amis pour nous accompagner, nous n’avons donc jamais le sentiment d’être seul et nous emmenons une partie de nos amis avec. Le jeu est très gratifiant, surtout lorsqu’on bat notre premier Dragon ! Malgré tous ces points positifs, mon GOTY est Final Fantasy VII Rebirth.

J’attendais ce jeu avec impatience et à sa sortie, toutes mes attentes ont été réalisées et au-delà ! Une aventure magnifique où nous nous attachons à chaque personnage. Chaque lieu vibre de vie et nous appelle à l’exploration et la découverte. Ce jeu m’aura vendu du rêve et aura fait briller mes yeux. Merci Square Enix de toujours nous régaler avec vos jeux !
Armin
L’année touche à sa fin et pour ma part, je dois dire que j’ai été plutôt déçu. Tout n’est pas à jeter, loin de là, mais mon petit cœur n’a que trop peu vibré. Si vous nous lisez depuis longtemps, vous savez très certainement que j’apprécie les FPS (Doom-Like) ainsi que les jeux de stratégie en temps réel (RTS). Malheureusement, 2024 n’a pas été si propice pour mes goûts. Malgré tout, j’ai trouvé mon bonheur en toute fin d’année avec STALKER 2 qui est pour moi exceptionnel (mon test).

En plus de cette expérience inédite qui me fait ressentir de vraies émotions, j’ai décollé avec des milliers d’autres joueuses et joueurs sur Microsoft Flight Simulator 2025 (mon test). Quelle prouesse technique, quel jeu, quel amusement ! Si vous aimez de près comme de loin l’aviation, MFS24 est certainement l’expérience la plus incroyable que l’on puisse avoir dans notre monde. Il sera difficile de la détrôner dans les dix prochaines années. Déjà diablement immersif, le fait de pouvoir sortir de l’avion et découvrir des environnements plus réalistes partout sur Terre donne au jeu une sensation de liberté grisante.

Dans un tout autre registre, j’ai pris le temps de parcourir à nouveau les anciens GTA. Un pur bonheur ! Mentions spéciales à Vice City pour son ambiance et GTA 4 pour son scénario.
Si 2024 n’a pas été un grand cru pour ma part, 2025 s’annonce totalement différent. De janvier à décembre, en commençant par Assetto Corsa EVO à Grand Theft Auto VI en passant par DOOM : The Dark Ages sans oublier Mafia, Borderlands ou encore mon petit préféré Tempest Rising, l’année prochaine sera riche !
Petit passage matériel obligé pour ma part. J’attends avec impatience la toute nouvelle génération de cartes graphiques Nvidia qui sera dévoilée dans quelques jours. Ce n’est pas tout, j’espère voir en 2025 Valve nous sortir de son chapeau une console Steam pour faire régner le jeu PC même dans les salons.
C’était tout pour nos coups de cœur 2024 et nos attentes de 2025 !
