Dernier mercredi pour la série Disney+ “Star Wars : The Acolyte” avec le huitième et dernier épisode de la saison. Avec ses 40 minutes au compteur, ce huitième chapitre est-il à la hauteur d’un grand final ?

Afin que tout le monde puisse lire notre avis, le contenu est sans spoil.

The Acolyte : Critique de l’épisode 8

Mon avis sur le septième épisode

C’est déjà la fin pour « The Acolyte » et je craignais un peu le dernier épisode de la série, compte-tenu de la qualité générale de celle-ci. Bien évidemment, tout n’est pas rose, mais je dois avouer que certains passages et quelques scènes ont su me captiver. Je m’explique plus bas.

Histoire

Je dois bien avouer que je ne sais pas trop par où commencer. Pour un final, j’ai trouvé que l’épisode possède un bon rythme, mais il souffre à nouveau de coupures venant casser sa fluidité; c’est décidemment inhérent à la série. Cependant, l’histoire nous apporte certaines réponses à nos questions, tout en distillant des indices sur son futur (incertain).

Comme son histoire a débuté sur la planète Brendok, sa conclusion devait également s’y dérouler. Et c’est là que je trouve cela un peu rébarbatif. J’ai l’impression qu’au final, la série m’a fait tourner en rond tout du long car le cadre des évènements est très, voir trop souvent le même. Bien entendu, je comprends qu’il faille clore l’arc narratif des jumelles, mais je trouve qu’il manque cruellement un grain de folie à cette fin.

Par contre, je tire mon chapeau en ce qui concerne les combats. Encore une fois, j’ai pu retrouvé mon Star Wars durant ceux-ci et le dynamisme des chorégraphies n’ont pas à rougir face aux meilleurs combats de la saga. Il en est de même pour la scène du « sabre » avec Osha; je ne vais pas la détailler, mais franchement, c’était du génie !

Pour terminer cette partie « histoire », je ne peux pas passer à coté des apparitions furtives de deux personnages. Sans entrer dans les détails, je trouve que ceux-ci ont été bien amené et apportent une certaine profondeur à l’histoire.

Technique

Même sensation que l’épisode précédent, c’est du vu et revu au niveau des décors. Seul la poursuite en vaisseau amène un peu de fraicheur à l’écran, mais pas pour longtemps. Car oui, Brendok oblige, on retrouve toujours les mêmes décors.

Les effets spéciaux sont plus que corrects et ne sautent pas au visage. De plus, ceux-ci apportent vraiment de l’immersion lors de la poursuite dans l’espace.

Le jeu des acteurs est ce qu’il est, mais si je devais relever deux personnages qui sortent du lot, ce serait maitre Sol et Qimir. Les deux acteurs crèvent littéralement l’écran.

Et pour terminer, les différents combats sont à nouveau exécutés avec brio. Je dirais même que c’est un point fort de la série et c’est dans ces moments là que j’ai vraiment apprécié visionner « The Acolyte ».

Conclusion

De prime à bord, la série est très moyenne dans sa globalité. Même si son contexte historique et quelques idées sont très intéressantes, trop de défauts viennent ternir un tableau qui aurait pu être resplendissant. Je trouve que la série manque cruellement de rythme et l’attente est trop longue avant que des choses intéressantes se produisent. Comme évoqué à plusieurs reprises, je suis entièrement convaincu que la série aurait du être un film à l’origine et la durée des épisodes ne fait que me conforter dans cette impression.

L’histoire en elle-même n’est pas dénuée d’intérêt, mais son déroulement est chaotique et les épisodes « flashback » sont trop longs par rapport à ce qu’ils apportent réellement. Il en est de même quant au développement de certains personnages qui ont tendance à changer radicalement de comportement et d’avis d’un claquement de baguette.

Heureusement, le personnage de « l’Étranger » apporte de la noirceur au récit et je dois avouer que j’apprécie beaucoup de le voir à l’écran, surtout lorsqu’il se bat. Sa brutalité hors-norme et sa maitrise du combat au sabre laser m’a laissé bouche bée à plusieurs reprises; et ce n’est pas rien.

Au final, je pense que j’en attendais peut-être trop de « Star Wars : The Acolyte ». Les idées sont là, l’histoire a un potentiel énorme, mais l’exécution n’y est pas. À mon humble avis, c’est une question de production et de réalisation. La seule chose qui pourrait éventuellement sauver la suite (si il y’en a une), ce serait de mettre un Dave Filoni à la tête du projet et là, je pense que la série pourrait largement se relever.

Merci de m’avoir suivi durant ses sept dernières semaines, on se retrouve prochainement pour d’autres critiques.

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