Un “hack and slash” à la première personne sur fond de musique “metal”, telle est la proposition du jeu Elderborn. Une expérience simple avec des combats brutaux et des armes de mêlée variées. Le tout avec un panel d’ennemis demandant des stratégies différentes pour en venir à bout. Le titre ne réinvente pas la roue, mais sait la faire rouler.

TEST - Elderborn, des fois on veut juste taper sans réfléchir

Présentation et histoire

Développé par Hyperstrange, créateurs entre autre de l’excellent Blood West, Elderborn est sorti en janvier 2020. C’est un hack&slash qui se déroule à la première personne. Dans celui-ci on incarne un (ou une) guerrier, choisi pour reprendre possession d’une cité, autrefois scellée dans les bas fonds de la Terre.

Après un combat à mort, notre protagoniste est envoyé dans les entrailles de la Terre. Afin d’y ouvrir les portes d’une cité emmurées depuis des siècles, pour le bien de sa tribu. Le choix du genre du protagoniste n’influence en rien les combats, hormis la voix lors des séquences.

L’histoire est narrée via quelques séquences vidéos

Des tablettes éparpillées dans le monde offrent un moment de répit dans tout ce carnage. Elles présentent des passages de journaux écrits par un ancien habitant de la cité. Au même titre de DOOM 2016 et DOOM Eternal, Elderborn se focalise principalement sur le carnage et le flux du combat. L’histoire est donc au second plan, mais je souligne l’effort des développeurs pour avoir trouvé un fil conducteur à cette œuvre.

Les tablettes éparpillées dans le monde, présentent le tableau de l’histoire

Gameplay et progression

Le gameplay se résume à tuer tout ce qui n’est pas nous. Nous sommes bien en présence d’un Hack&Slash. La grande particularité d’Elderborn réside dans l’intégration de quelques éléments des Soulsborne. Avec notamment la réapparition des ennemis tués lorsqu’on meurt ou durant les phases de repos. On y retrouve aussi la perte de la ressource nécessaire pour monter en niveau lorsque l’on meurt.

Tuer les ennemis vous fera récolter une ressource appelée “essence“. Elle vous permet de monter en niveau un des trois attributs du personnage. À savoir la force, la vitesse et l’endurance. Ces attributs donnent des bonus passifs, ainsi que compétences spéciales.

Monter en niveau implique d’augmenter ses attributs, et débloquer des compétences

Attaques légères et rapides, attaques puissantes, mais plus lentes, et en fonction de l’arme, soit bloquer soit parer. Les contrôles ne sont pas vraiment des plus compliqués“. La seule notion de difficulté est liée aux quatre niveaux de difficulté proposés lors du début du jeu. Il n’y a aucun avantage à jouer aux difficultés élevées, autre que sa satisfaction personnelle.

Les dégâts sont répartis en trois types: contendant, tranchant et perçant. Chacune des dix armes inflige un, ou deux ces types de dégâts. Notez que chaque ennemi a une résistance, ou vulnérabilité à ces types de dégâts.

Dix armes, chacune avec son style et type de dégât.

“Les attributs donnent des bonus passifs, ainsi que compétences spéciales”

Lorsqu’une arme ou une compétence est débloquée, un ou plusieurs défis à remplir se débloquent. Des faits qui vous donnent de l’essence. Par conséquent, les personnes avec des tendances de troubles obsessionnels compulsifs, comme moi, voudront tout déverrouiller au plus vite avant de passer aux prochains défis. Un glossaire se complète progressivement avec des éléments tels que ces tableaux narrant l’histoire, ainsi que des défis et les vulnérabilités des ennemis.

Le “flux” de la boucle de combat est rapide, fluide et les les impacts contre les ennemis satisfaisants, particulièrement les deux marteaux qui peuvent envoyer voler plusieurs ennemis en arrière, propulsés au sol. Il est également très satisfaisant de parer une attaque de manière “parfaite”, comme une version bien plus simple des Soulsborne, et décapiter son adversaire au ralenti. Le tout est accompagné d’une bande son metal, qui peut être changée via le menu de pause. Finalement plus besoin d’écouter autre chose, la musique s’occupe de vous hyper naturellement.

Quelqu’un va se faire décapiter dans un instant
Le marteau, la meilleure option pour ceux qui veulent s’envoler

Points positifs

Le gameplay est simple et très fluide, on se perd facilement pendant des heures une fois pris dans le rythme. Même si le jeu peut se terminer en six à sept heures environ, la rejouabilité est améliorée quelque peu avec un New Game+ qui rajoute de de la difficulté avec des ennemis qui peuvent vous tuer en un coup. Heureusement, à ce stade, ils donnent plus d’essence. L’ambiance visuelle et graphique s’accorde avec le thème du jeu, et l’option de changer manuellement la bande son soi-même, est une option originale.

Les ennemis plus puissants du “New Game+” se distinguent avec une aura violette

Points négatifs

Le seul vrai point négatif est sa durée de vie. Comme cité plus haut l’histoire se termine après environ 6 heures, et malgré les défis et l’envie de tout explorer, rien ne rallonge vraiment l’expérience. La fin de l’histoire reste néanmoins ouverte à une potentielle suite, plutôt une bonne chose.

Conclusion

Elderborn propose des combats avec beaucoup d’impacts, des ennemis variés avec des capacités et vulnérabilités différentes. On y retrouve aussi une courbe de puissance progressive avec son système de niveaux. Ses 6-7 heures de contenu sont un peu court pour les mordus, mais pour environ 15.- CHF, nous avons tous payé plus cher pour des jeux encore plus courts et moins prenants. Ce n’est donc pas un frein à l’achat. Gardez simplement en tête qu’ici on parle d’un gros défouloir qui n’a pas vraiment de narration.

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