Disponible depuis mercredi sur Disney+, la série animée “Sand Land” est l’adaptation d’un manga “one-shot” du regretté Akira Toriyama. Se composant de sept épisodes, six d’entre eux reprennent la trame principale du film sorti au Japon au mois de juillet 2023. Mais qu’est-ce que ça vaut au final ? C’est ce que nous allons voir ensemble.

Synopsis officiel
Dans le monde futuriste de Sand Land, la seule rivière qui alimentait le monde entier a soudainement été asséchée. En conséquence, la seule source d’eau potable est en possession du roi qui n’hésite pas à pratiquer des prix exorbitants. Malgré cette situation désespérée, les démons et les humains vivent ensemble dans ce monde de sécheresse. C’est alors que le shérif Lao informe Beelzebub de l’éventuelle existence d’une fontaine qui pourrait subvenir aux besoins des humains et des démons. Encouragé par cette nouvelle, Beelzebub et son ami Thief décident de l’accompagner à la recherche de cette ressource précieuse.
Mon avis sur Sand Land
Pour être tout à fait honnête, je ne connaissais “Sand Land” que de nom avant les annonces du film et de Disney. Qui plus est, je me suis arrêté à “Dragon Ball” en ce qui concerne les œuvres de Toriyama; de ce fait, c’est une totale découverte pour moi.
Je me dois de vous prévenir à l’avance, “Sand Land” n’est pas disponible en français pour l’instant. Il faudra donc se contenter de l’anglais ou du japonais, avec ou sans sous-titres. Vous voilà prévenus.

Pour revenir à “Sand Land”, je n’étais pas plus “hypé” que ça à l’idée de visionner l’adaptation animée; je me trompais. La première chose qui frappe, c’est la beauté de l’animation. C’est tout simplement magnifique et c’est un vrai régal pour les mirettes. Que ce soit les décors désertiques qui rappelleront “Mad Max” ou le chara design des personnages, c’est une vraie réussite. À titre de comparaison, le récent film “Dragon Ball Super : Super Hero” peut aller se cacher et pour longtemps.
En ce qui concerne l’histoire de “Sand Land”, elle est simple, mais pas dénuée d’intérêt. On y suit Rao, le shérif d’une petite ville, qui va décider de trouver une fontaine pouvant abreuver tous les habitants du pays car l’eau se fait rare. De par ce constat, il va demander l’aide des démons et va se retrouver en la compagnie de Thief et de Beelzebub, “Le Prince des Démons”.

Ayant pour thème l’avarice et la rédemption, l’histoire nous transporte dans un univers “cohérent” et touchant. Ici, les démons ne sont pas forcément des êtres “mauvais”, mais plutôt des farceurs. De leur point de vue, ce sont les humains qui sont vraiment problématiques. On peut notamment y voir une critique de la surconsommation et de la privatisation des matières premières. Ce qui rappellera certaines folies de notre monde. On pourrait donc y voir le parallèle suivant : Les démons sont les animaux de notre univers et ceux-ci assistent à notre propre destruction en spectateurs. C’est assez bien amené.
Pour le reste de l’histoire, on reste sur les bases du “shōnen”; à savoir, une bande-dessinée pour garçons. Bien évidemment, “Sand Land” conviendra à tout le monde et il n’est pas réservé exclusivement à la gente masculine. On y retrouve donc de l’action, de l’héroïsme, de la contemplation et même des moments touchants. Une recette simple et complète en soit.
Conclusion
Au final, “Sand Land” est une excellente surprise et j’ai dévoré les différents épisodes sans voir le temps passer. La troupe de héros est attachante et drôle, l’univers est cool et on est absorbé par la beauté des images. La série conviendra à tout le monde et même les plus jeunes pourront en profiter; on ne voit du sang qu’une fois et c’est très léger.

Je recommande donc fortement de visionner cette petite série animée, mais pour ceux qui n’aiment pas les sous-titres, de patienter avant que la version française soit disponible.
Pour le moment, c’est une réussite totale et si besoin, je mettrai à jour cette critique une fois que les épisodes “bonus” seront sortis.
On se retrouve prochainement pour une nouvelle critique, à la prochaine !