Palworld a été annoncé en 2021. Une date qui semble bien lointaine, et malgré ces années d’attente, je n’ai jamais cessé de croire en sa réussite. Nous sommes désormais dans les toutes premières heures de l’année 2024, et je ne me suis pas trompé. Palworld est littéralement en train de renverser l’industrie du jeu vidéo. Plus que de la simple curiosité, le bouche à oreille basé sur l’amusement rend hommage à son contenu. Mais attention, on ne parle pas ici d’un Pokémon-Like, mais bien d’un jeu de survie/construction typé Ark ou encore Rust, placé dans un univers qui ressemble furieusement à celui des Pokémon.

Après une quinzaine d’heures intensives en compagnie des Pal, j’ai décidé de vous livrer mon (premier) avis sur ce jeu atypique qui regroupe plusieurs bonnes idées qui fonctionnent ailleurs.

Une survie pleine de couleurs

Comme je l’ai cité en dessus, Palworld est véritablement un jeu de construction et de survie. Une approche plus que classique que l’on retrouve dans la majorité des jeux du même genre. Votre principale activité, du moins dans vos débuts, sera de récolter en continu des ressources. Que ce soit pour vous fabriquer du matériel d’attaque, une maison pour vous abriter avec vos Pal, ou pour les faire travailler sur une plantation par exemple, vos journées et vos nuits seront rythmées par la collecte.

TEST - Palworld, quand Ark rencontre Pokémon

N’y voyez ici rien de difficile, ou de redondant. Plus votre campement va s’améliorer, et plus ce dernier pourra accueillir de Pal. Une fois ceux-ci attribués à l’entretien de la base, l’automatisation commence. Bien évidemment, tout comme dans “Pokémon”, différents types de créatures sont disponibles. Un Pal eau va pouvoir arroser des plantation, alors qu’un type sol va vous aider dans vos fabrications. L’idée d’avoir de la diversité pourque que tout le monde mette la main à la pâte.

L’effet construction/survie se renforce encore plus dans la partie multijoueur. En effet, place ici au jeu à plusieurs pour aller plus vite, mais attention, sur un serveur ouvert vous ne serez jamais à l’abris d’un quelconque braconnage. À ce propos, vous allez pouvoir verrouiller vos maisons, comme dans les autres titres du genre. Les rapprochements sont nombreux, et pourtant, Palworld fonctionne “mieux”. Je ne suis plus friand de ces titres justement, mais ici l’approche est différente. Tout ce qui est sensé être “lourd” ne l’est pas. Par exemple, votre besoin en nourriture est très facile à gérer. Même chose pour la gestion globale de votre personnage. Les développeurs ont à cœur de proposer une expérience plus souple. Bien évidemment, certaines choses sont impactées selon le niveau de difficulté de votre partie.

Attrapez-les tous

Oui, enfin presque. Si vous en avez marre d’attraper toujours la même créature, vous pouvez aussi l’affronter avec des armes, ou encore grâce à vos Pal. Chaque victoire “mortelle” vous donnera du matériel, des consommables et beaucoup d’expérience.

Vous pouvez embarquer avec vous plusieurs Pal. Une fois ces derniers en dehors de leurs “balles”, vous allez pouvoir les utiliser de différentes manières. Si dans un premier temps vous allez penser au fait de les utiliser comme montures depuis lesquelles vous pouvez agir, très vite vous allez découvrir qu’ils sont de redoutables armes. Prenez par exemple cette jolie petite copie de Goupix qui se nomme “Foxparks“. Vous pouvez lui équiper un accessoire pour le câliner. Mais une fois ce dernier sous votre bras, vous pouvez l’utiliser comme lance-flammes.

Cela peut s’avérer cruel, mais il faut noter l’envie du studio de vous diversifier gameplay. En effet, vous pouvez utiliser vos Pal de manière autonome, pour qu’ils se battent en face à face avec un adversaire, et en plus les exploiter comme arme ou bouclier. Pour le moment, le jeu compte 111 créatures différentes.

Zelda, Pokémon, Ark, Genshin Impact,…

Si Palworld fonctionne si bien, c’est parce que son studio a décidé de prendre les meilleurs ingrédients de de différents plats tous aussi délicieux les uns que les autres et d’en faire une recette miracle. L’affichage ressemble cruellement aux derniers Zelda et ce même les petits sons ambiants du jeu. Et vous pouvez calquer ces détails sur les milliers de choses que vous allez croiser dans votre ascension pour devenir le roi de l’île.

Malgré tout, même si on peut (presque) crier au scandale sur certains points, il faut laisser à Pocketpair le soin de proposer un jeu solide, et amusant à prendre en main. Parce que la force de Palworld réside véritablement dans une seule et unique chose, l’amusement qu’il procure. Il est aussi un peu le rêve caché d’un vrai jeu Pokémon techniquement plus solide et plus complet.

Un futur très prometteur

Après cette quinzaine d’heures de jeu, Palworld m’a littéralement séduit, et je ne suis pas le seul. En l’espace de quatre jours, plus de six millions de copies se sont écoulées. Un chiffre stratosphérique, et c’est encore plus impressionnant de se dire qu’il est passé devant Counter-Strike 2 en terme de joueuses et de joueurs connectés simultanément. Mais le studio ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Palworld est bon, mais il peut devenir répétitif à la longue. Il peut aussi manquer de contenu. Les personnes qui jouent en groupe, et qui ont du temps à consacrer à leurs Pal tournent déjà en rond. Je vous rappelle tout de même que l’on parle d’un jeu vendu à tout petit prix, et qui est en accès anticipé.

Trois ans après avoir vu les premières images du jeu, je trouve la proposition encore plus impressionnante que ce dont j’ai rêvé. Palworld est un appel au fun constant, une maitrise de la simplicité, un monde ouvert haut en couleurs, et des idées farfelues en pagaille. Je ne reste pas sur ma fin, d’ailleurs, je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner encore et encore.

Si vous êtes à la recherche d’un jeu pour occuper vos longues soirées d’hiver, ne cherchez pas plus loin, foncez capturer des Pal.


Testé sur un Lenovo Legion Tower 7i de huitième génération.

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