C’est sur le stand de Sega à la Gamescom que nous avons été accueillis pour la présentation puis la prise en mains de Hyenas, le shooter hybride de Creative Assembly, qui mêle PvP et PvE dans un environnement spatial. On vous fait le compte-rendu de cette découverte, en images!
Hyenas se présente comme un “zero gravity extraction-shooter”. Vous vous retrouverez en équipe de trois pour combattre dans une station spatiale, où vous affronterez non seulement les autres joueurs (quatre équipes de trois joueurs) pour être la meilleure équipe, mais également des ennemis, les MURFs. Ces derniers sont des sortes de mercenaires dont le rôle est de défendre leur station spatiale face à vous. La meilleure équipe sera celle qui sort vivant de cette station spatiale en parvenant à s’extraire, en ayant emporté du loot exclusif au passage.
La particularité réside ici non seulement dans l’univers particuliers dans lequel vous allez devoir combattre – une station spatiale futuriste avec des zones sans gravité – mais également dans la variété de compétences offerte par chacune des hiènes (les personnages disponibles). L’interface du jeu fait énormément penser à Knockout city, avec un lobby haut en couleur et très simpliste. Chaque hyène a sa propre personnalité et des compétences exclusives qui permettront d’obtenir une équipe équilibrée dans l’espoir de sortir vainqueur de ce combat.
Le côté très arcade du jeu et les graphismes un peu cartoonesques et décalés lui donnent une image très fun et accessible. L’inspiration Borderlands semble bien présente, tant dans la touche d’humour que dans le style des armes, et cela lui confère immédiatement un côté très sympathique. En revanche, je dois dire qu’il n’a pas été évident, sans explication, de comprendre les objectifs qui nous étaient donnés. Mon premier ressenti était ainsi quelque peu mitigé.
J’ai apprécié les graphismes et l’univers décalé qui nous est ici proposé, mais j’ai eu beaucoup de peine à me sentir immergé dans le jeu. Si Hyenas se veut compétitif, la prise en main n’est pas évidente et on passe plus de temps à se balader en flottant dans la station spatiale, qui regorge de détails amusants, qu’à accomplir les défis nécessaires à l’aboutissement de la mission. J’ai donc eu de la peine à m’investir pour gagner à tout prix face aux autres équipes.
Comme je le mentionnais, chaque hyène a ses propres compétences, mais en ouvrant des coffres et en se promenant dans la station spatiale, on peut obtenir du loot qui débloque alors d’autres compétences spécifiques. Il s’agit par exemple de lancer de grenades, d’armes plus puissantes ou encore d’outils de défense. Nous nous rapprochons alors du style d’un “battle-royale”, ce qui permet d’autant plus de qualifier Hyenas d’un jeu hybride, mêlant différents styles dans un univers cartoonesque très original.
Petite touche qui a beaucoup amusé votre serviteur, le jeu nous venant de Sega, on y retrouve de nombreux éléments d’autres jeux de la marque. Il s’agit notamment des objets collectionables, le “merch” que vous pouvez looter lors de vos missions, mais aussi d’objets spécifiques utiles à votre mission. Ainsi, le C4 qui m’a permis de faire exploser le coffre prenait la forme d’une console Sega Megadrive et j’ai pu obtenir dans ce coffre une figurine de Sonic comme loot exclusif à collectionner.
Si Hyenas n’apporte rien de bien nouveau dans ce mélange des genres, qu’il ne fait qu’emprunter à divers titres pour le mixer à sa sauce, le jeu reste fun et donne envie d’enchaîner les parties pour décrocher la première place. Les combats en Zero-G ajoutent par ailleurs de la technicité aux affrontements en compliquant grandement le shoot. A tel point que lorsqu’on se retrouve à nouveau à devoir se déplacer à pied, les déplacements paraissent bien plus lents et peu intéressants. On prend donc vite goût au fait de flotter d’une pièce à l’autre, ce qui est d’ailleurs très facile et intuitif.
On regrette cependant le peu de difficulté, en particulier du côté PvE, avec des ennemis pas très réactifs et peu puissants. C’est ainsi essentiellement lorsqu’on se retrouve face à d’autres joueurs qu’on doit déployer l’entier de ses compétences pour ne pas être éliminés. A noter que le self-revive est possible si l’ennemi nous laisse l’occasion et le temps de sortir du combat pour se soigner plus loin.
Hyenas était ainsi assurément un des titres phares de cette gamescom, étant attendu depuis plus d’une année et étant accessible en bêta des le 31 août 2023. Ce sera à mon sens le meilleur moyen pour vous de vous faire votre propre avis sur son gameplay très particulier. Il est encore trop tôt à ce stade pour se prononcer sur l’accueil qui lui sera réservé, mais pour ma part je peine à le voir adopté comme jeu compétitif dans un segment autant décalé et dans lequel knockout city, bien plus simple de prise en main, a rapidement échoué. Néanmoins, il mérite de s’y attarder pour quelques parties entres amis, ne serait-ce que pour se plonger dans cet univers arcade à la sauce Sega, qui brille de milles feux et qui apporte très clairement une touche de nostalgie amusante.
Pour terminer, nous vous rappelons que ce futur FPS multijoueur est prévu sur consoles Old Gen, Current Gen et PC et nous vous renvoyons, pour plus d’infos sur la beta, à cet article.