Returnal est un jeu de type TPS roguelike, c’est-à-dire que l’on doit explorer un donjon dans lequel on va loot énormément. Il s’agit d’un jeu exigeant, d’ailleurs, dès le lancement du jeu, un avertissement informe le joueur que ce jeu n’est pas facile ! Vous voilà donc prévenus, attendez-vous à mourir souvent. À ce propos, comme c’est un roguelike, à chaque mort, vous perdrez quasiment tout votre équipement. Vous ne garderez que certains objets clefs, comme la progression dans votre quête et l’Ether (pas celui qui se mine). Le jeu est segmenté en différents mondes, chacun est séparé par un, voir plusieurs boss. C’est tout ce que vous devez savoir pour cette exclusivité Playstation 5. Avant de commencer, un grand merci à Playstation pour le jeu.

Conditions du test : n’ayant pas beaucoup de temps pour jouer, j’ai réalisé ce test après une dizaine d’heures. Et après avoir vaincu le boss du premier monde et quelques runs dans le 2ème monde. Une mise à jour suivra éventuellement dans quelques mois au fur et à mesure de mon avancement. Ici je ne spoil pas la trame narrative et je fais exprès de ne pas parler des passages dans la maison, que nous voyons dans les trailers. Cette surprise appartient aux joueurs.

Ça parle de quoi ?

[Test] Returnal, 37 runs et 1'515 ennemis tués plus tard

Je débute mon voyage dans Returnal avec une magnifique cinématique Next Gen. Dans celle-ci on y voit notre héroïne, Selene, voyageuse solitaire, s’écraser sur une planète inconnue. Dès le début je suis impressionné par la vibration de la DualSense qui réagit à chaque bouton touché ou tremblement du vaisseau. Le son 3D m’emporte à l’intérieur du cockpit avec cette pauvre exploratrice. Je suis déjà dans le bain !

Le décor est planté, les choses sérieuses commencent. Mon vaisseau est écrasé et je dois explorer cette planète totalement inconnue. Pendant cette exploration, vous tomberez sur de mystérieux enregistrements qui feront avancer la trame principale. Toutefois, ne vous attendez pas à un scénario limpide. En effet, l’histoire reste très vague tout au long de l’aventure. Au final ce n’est qu’un prétexte pour avancer dans l’exploration et les combats, ce qui en fait le cœur du jeu.

Mais du coup, c’est dur comme jeu ?

Honnêtement, je ne trouve pas Returnal “difficile”. Je suis quelqu’un qui joue à des jeux faciles, et j’ai quand même réussi à jouer à Returnal. Le secret, c’est la patience. Accepter les échecs et apprendre de ses erreurs. Chaque monstre a son propre pattern qu’il va falloir comprendre pour pouvoir le surmonter. Je me souviens d’un ennemi lambda qui m’a fait recommencé cinq fois, avant que je réussisse enfin à m’en défaire. Maintenant je suis capable d’en gérer trois en même temps dans un seul combat. C’est un jeu où il faut être concentré, apprendre à connaitre l’environnement et connaitre l’utilité de certains objets.

[SPOILER] Par exemple, l’Ether s’obtient difficilement, mais se garde entre les différents runs. Celui-ci permet par exemple d’acheter des “vies” et de créer un checkpoint dans notre run. Ceci afin de nous empêcher de recommencer tout depuis le début.

Donc non, ce jeu n’est pas difficile. Il demande de la persévérance et de la concentration. Si un joueur d’Animal Crossing, qui se fait sans cesse piquer par des scorpions arrive à battre les boss dans ce jeu, c’est que la plupart des joueurs peuvent y arriver.

Qu’en est-il de ces “mondes” ?

Chaque monde a un aspect différent et ses créatures sont uniques. Bien sûr elles ont toutes des mécaniques différentes. Evidemment, quand on débarque dans un nouveau monde, toutes les créatures changent. Celles-ci sont bien plus dures à vaincre que celles des mondes précédents. Tout l’apprentissage est à refaire. À la fin de chaque monde, il y a un boss à vaincre. Ceux-ci corsent vraiment la difficulté. Ils peuvent d’ailleurs être bien frustrants. Rien que pour le premier monde, comptez 45 à 60 minutes de préparation avant d’arriver au boss. Bien sûr, si on perd, on recommence. Néanmoins, si vous explorez bien les niveaux, vous pouvez avoir presque deux barres de vie, une grosse “potion” et un checkpoint pour ne pas tout perdre. Ce qui augmente grandement vos chances de vaincre le boss. Ensuite, le deuxième monde, sans spoiler, est très différent. Il est aussi beaucoup plus ouvert que le premier qui est une sorte de grotte. Je n’ai pas regardé les suivants, mais s’il y a de telles différences, progresser dans ce jeu doit en valoir la peine, rien que pour le spectacle visuel.

Ce que j’ai particulièrement aimé dans Returnal, c’est que chaque partie est différente. Certes, chaque monde a un nombre défini de pièces qui sont semblables, mais ce n’est pas toujours les mêmes pièces qui apparaissent. Ces dernières ne sont d’ailleurs pas toujours dans le même ordre.

Par contre, après ma première mort dans le deuxième monde, j’ai été surpris de recommencer dans le premier monde. Si arrivé au cinquième monde, il faut recommencer dès le début. Préparez-vous à ce que vos runs durent des heures. Heureusement, il n’y a pas besoin de battre le boss à nouveau.

Une version Next Gen “incroyable”

Incroyable ! Le Tempest 3D est géré parfaitement, en plus d’une bande son super immersive. Dans Returnal, il n’y a aucun chargement, on lance et on est quasiment directement dedans. Côté manette, cela se voit que ce jeu a été développé pour la Playstation 5. Le retour haptique nous fait ressentir la pluie, le cœur de Selene quand elle n’a plus beaucoup de vie, l’atterrissage quand elle saute ou encore les cartouches tirées et leur ressenti qui diffère selon les armes. En ce qui concerne les gâchettes adaptatives, les armes ont deux modes de tir par gâchette, le choix du mode s’effectue en fonction de la pression que vous mettez sur la gâchette. De plus, en enlevant le casque, beaucoup de bruits sortent de la manette. À savoir, les enregistrements sonores, les rugissements des monstres, les bruits de l’arme, etc…

Bref, un vrai jeu Next Gen comme on le voulait !

Y a-t-il des armes plus ou moins fortes ?

Cela dépend de la préférence des joueurs. Je ne vais pas spoiler, comme indiqué plus haut. Ce que je peux dire, c’est qu’au début vous commencerez avec un simple pistolet qui possède une attaque spéciale. Ces attaques peuvent être communes à toutes les armes. Par exemple, “barrage horizontal” peut se trouver autant sur le pistolet que le fusil à pompe. N’oubliez pas non plus que je n’ai pas encore tout vu. J’ai débloqué dans le deuxième monde, de nouvelles attaques spéciales. Quelques amis ont joué au jeu devant moi et j’ai déjà vu qu’ils avaient un style de jeu différent du mien, mais qui fonctionnait tout aussi bien. Donc, pour conclure, selon moi, il n’y a pas d’armes plus fortes que d’autres, mais des préférences selon notre façon de jouer.

Un conseil avant la conclusion du test ?

Explorez, explorez, observez, observez, et fuyez si vous ne le sentez pas ! En général, les monstres ne peuvent pas traverser les portes ou quitter leurs pièces. Le jeu ne vous prend pas par la main, mais vous allez apprendre en jouant. De plus, le gameplay est assez nerveux et addictif pour vous garder en haleine et vous donner envie de rester.

Ah et ne dépensez pas votre Ether à la va-vite, c’est précieux et ça se garde entre les run.

Conclusion

Après 11 heures de jeu dans ce Returnal, 37 run, 1’515 ennemis tués, je n’ai vu qu’une fraction du jeu. Néanmoins, j’ai vraiment aimé cette sensation de découverte et de montée d’adrénaline entre chaque combat. Mais aussi ma montée en puissance après chaque partie. Ce jeu n’est pas difficile, il est simplement exigeant. C’est une véritable exploration dans un monde dangereux. Néanmoins, je dois avouer avoir été frustré à plusieurs reprises lors de mon exploration, surtout face aux boss. Il manque tout de même un petit système de checkpoint.

[Note générale 4/5]

Les + :
– Un univers qui se renouvelle tout le temps
– Nerveux à souhait
– Un vrai jeu Next Gen

Les – :
– Une caméra parfois compliquée à gérer
– Un scénario “Inceptionnesque”
– Un léger manque de checkpoint entre les mondes

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