[Test] DOOM Eternal, l’enfer et contre tous

Après avoir déchaîné sa brutalité en 2016 avec un épisode nommé sobrement Doom. La saga la plus mythique du monde du FPS est de nouveau de retour avec DOOM Eternal. Entre terre et enfer, la jouissance du démembrement n’a jamais été aussi efficace. Un titre qui se savoure minute après minute et qui nous hurle de revenir. Je tiens à préciser que ce test est écris après une dizaine d’heures de jeu en difficulté « fais-moi mal ». Dernière chose, un grand merci à l’éditeur pour la clé, allez, c’est parti !

DOOM !

DOOM Eternal offre un gameplay qui passe en version 2.0 de ce qu’est la version de 2016. Celui-ci est précis, les finitions plus riches, la brutalité plus violente. Les niveaux prennent non seulement plus d’espace, mais ils offrent aussi énormément de verticalité. Deux points qui manquaient furieusement à l’ancienne version. Eternal se paie même le choix de l’approche par certains moments. La sensation de confinement à certains passages et donc plus forte et le jeu gagne en intensité. Vous l’avez compris, DOOM Eternal est un régal pour les amateurs de fast FPS.

DOOOM !

L’histoire avec un grand D. S’il doit y en avoir une, DOOM Eternal est étonnement riche dans son ensemble. Vous allez voyager comme jamais dans un épisode de la saga. La lave n’est heureusement pas la seule vision que vous allez avoir du jeu. Pour être tout à fait honnête avec vous, malgré le « scénario » un peu bien pensé, j’ai de la peine m’y plonger. Je joue à DOOM pour trancher des démons et sauter partout avec mon fusil à pompe automatique. Il est tout même important de souligner que cet épisode possède un scénario qui « tient la route », mais encore plus important, vous allez voyager.

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D’ailleurs, votre vaisseau qui vous sert de hub pour de nouvelles armes, améliorations, etc… offre des phase plus calme, c’est agréable. De plus, avoir ce rythme changeant, casse la monotonie du couloir. C’est vraiment bien maîtrisé.

DOOOOM !

Si notre Doomguy s’offre un gameplay plus en verticalité dans des niveaux plus vastes, c’est grâce au level design. Et bon sang que iD Software a bien travaillé. Non seulement le terrain de jeu donne un vrai sens à ce mouvement si fluide du jeu, mais en plus ils ont réussi à ajouter quelque chose dont je ne m’attendais pas du tout. DOOM Eternal se prend pour un vrai jeu de plateformes. Vous allez sauter de plateformes en plateformes, celles-ci vont s’écrouler sous vos pieds. Puis vous allez vous accrocher à des barres pour sauter plus loin et pour finir vous aller éviter des chaines qui tournent sur elles-même dans le vide comme dans Mario.

Oui, DOOM Eternal est fait de manière intelligente. Les niveaux sont construits pour vous donner du plaisir adapté à son gameplay. Même dans les situations inattendues.

DOOOOOM !

Ce DOOM est punitif, même dans une difficulté basse. Les hordes d’ennemis vont vous laisser à court de munition à longueur de temps. En ce qui concerne votre santé, c’est plus au moins la même chose. Vous avez tout de même (hormis les caisses qui traînent) la possibilité de refaire le plein. Avec une exécution simple, vous aller retrouver de la vie. Avec la tronçonneuse, vous allez récupérer de la munition, c’est simple non ?

Vous le verrez par vous-même, qu’ils soient difficiles, compliqués, ou frustrants, chacun de vos combats est une montée d’adrénaline. La musique explose au moment où les démons se font de plus en plus puissants. C’est jouissif et on en redemande.

DOOOOOOM !

Petit point technique, parce que oui, il ne faut pas oublier cette partie. Le jeu est beau, mais sans plus. À la limite de l’acceptable, si vous ne bougez pas. Néanmoins, ici ce n’est pas le but, sachez que le jeu tourne sur ma machine équipée d’une RTX 2080 en UltraCauchemar (au maximum donc) à 120fps. Le tout sur une résolution de 5120×1440, voilà, maintenant vous savez pourquoi le jeu est juste « un peu » beau. Enfin, tant que le sang coule dans DOOM, c’est le plus important.

DOOM DOOM ?

Je ne vais pas me prononcer sur la partie multijoueur. En effet, celle-ci est fermée pour le moment et sera ouverte le jour de la sortie du jeu. Néanmoins, le didacticiel m’a fait comprendre que plus qu’un simple shooter, la stratégie sera au rendez-vous. Pour rappel, les parties seront asymétriques, loin des classiques qu’on imagine.

DOOM, je t’aime !

DOOM Eternal est une vraie déclaration d’amour au genre. Le studio maîtrise ce qu’il a créé. Enfin, si vous comptez jouer à DOOM Eternal, vous allez savoir pourquoi il y a 15 ans, on utilisait le terme « Doom-Like ». Un grand bravo pour cette montée en puissance du jeu dans sa globalité jusqu’à ressentir cette force dans n’importe quel combat.

[Note Générale : 4.8/5]

Les + :
– Le game design
– Le gameplay
– La brutalité

Les – :
– Les chargements trop courts
– La fluidité
– Laissez moi souffler