On sort tout juste de 45 minutes de chaos contrôlé avec Borderlands 4, manette en main chez 2K Games. C’est rapide, nerveux, visuellement bluffant, et surtout, ça déborde de possibilités. Si vous pensiez que 2025 avait déjà tout donné, détrompez-vous : la prochaine claque, c’est clairement celle-ci.
Borderlands 4 est plus qu’une simple suite. Le jeu repense en profondeur ses mécaniques, son monde et ses personnages. Voici un tour d’horizon de ce retour aussi explosif qu’inventif.
Des flingues sur mesure, pour des flingues démesurés
Le cœur de Borderlands a toujours été son arsenal délirant. Cette fois, Gearbox pousse le concept encore plus loin avec un système d’armes entièrement personnalisables. Fini les loots figés : chaque joueur peut créer ses propres combinaisons farfelues, mêlant effets élémentaires, designs improbables et comportements uniques. Le ressenti en combat est très bon : ça explose de partout, c’est fun, et l’ajout des pouvoirs dans la mêlée renforce le sentiment de puissance.
Les arbres de compétences ont été rééquilibrés : trois branches par personnage, avec des pouvoirs marqués comme l’invocation de monstres ou les tourelles de soutien. Le premier contact donne une vraie impression de diversité dans les approches, même si je n’ai pas encore pu aller en profondeur.
Grappin, nage, double saut : Borderlands devient un simulateur de cascade
L’exploration fait un bond en avant avec une carte annoncée gigantesque et interconnectée. Le test était trop court pour juger pleinement, mais la sensation de grandeur est bien présente. J’ai aussi pu croiser deux événements aléatoires sous forme de mini-boss : le challenge était réel, assez relevé pour surprendre.
Les déplacements sont vraiment réussis. On trouve rapidement ses marques avec le double saut, le planeur ou le grappin, qui permet même de saisir des objets et de les lancer sur les ennemis. Cette verticalité apporte une vraie nouveauté dans ce chaos organisé.
Quatre héros, zéro doublon et trois pouvoirs chacun
Les quatre nouveaux personnages partagent la même base de stats, ce qui les place sur un pied d’égalité en termes de vitesse, d’attaque et de défense. La vraie différence se trouve dans leurs arbres de compétences et leurs pouvoirs. Chacun dispose de trois branches et de trois aptitudes uniques, ce qui ouvre des approches variées entre offensif, défensif et soutien.
Le premier contact est convaincant : les pouvoirs donnent immédiatement une identité claire à chaque héros. On peut invoquer une créature pour semer le chaos, sortir des tourelles de son dos pour faire un max de dégât, ou encore déclencher des capacités plus directes. Même sans pousser la personnalisation en profondeur, on ressent déjà que chaque personnage a une manière bien à lui d’aborder les combats.
Le ton reste fidèle à Borderlands : leurs personnalités s’expriment par des répliques absurdes et des blagues qui surgissent au détour d’une action. Cela renforce la sensation d’incarner de véritables figures, et pas seulement des classes interchangeables.
Entre son arsenal déjanté, sa liberté de mouvement et son humour toujours aussi corrosif, Borderlands 4 pourrait bien être le chaos le plus jouissif de la série.