Preview Dying Light : The Beast par Le Daron de la Survie – pour JVMag.ch
Après un Dying Light 2 qui avait divisé, notamment sur le manque de consistance de son scénario et quelques systèmes inaboutis, Techland revient avec Dying Light: The Beast. Un épisode à part, situé quelque part entre la suite directe, le spin-off et le reboot spirituel. J’ai eu l’occasion de tester le jeu pendant plusieurs heures lors d’un événement presse à Varsovie, et voici ce que j’en retiens : un gameplay plus intense, plus sanglant, plus bestial… mais pas forcément plus audacieux. Voici mon avis en vidéo, avec une partie texte en dessous.
Parkour et tripes : une signature toujours efficace
L’essence de la saga Dying Light est là. On y retrouve un parkour toujours aussi fluide, bien intégré à l’architecture des environnements ains qu’une sensation de mobilité verticale qui fonctionne à merveille. On bondit, on glisse, on grimpe et on fracasse des crânes avec un plaisir intact. De plus, je trouve que le système a été peaufiné, les animations sont plus propres, et la transition entre combat et déplacement est plus naturelle que jamais.

Mais ce qui saute aux yeux, ou plutôt à l’écran, c’est l’évolution du gameplay de combat. C’est plus viscéral, plus violent, plus nerveux. Chaque coup de hache, chaque démembrement, chaque finish brutal appuie la montée en sauvagerie du joueur. Et c’est là que le jeu révèle sa grande nouveauté…
Le mode Beast : transformation réussie ?
Techland introduit un tout nouveau système qui se nomme : le mode “Beast”. Une sorte de transformation temporaire qui donne au joueur des capacités physiques animales – vitesse, force, combos – c’est spectaculaire, grisant, et franchement très bien intégré au rythme du jeu.
Dans les faits, cela change votre approche du combat. On entre dans une frénésie semi-contrôlée, on bondit sur les ennemis, on les déchire à mains nues, on sent l’urgence… et l’adrénaline. Un système de talents spécifique est associé à cette forme.
Un monde plus petit, mais mieux rythmé
Le terrain de jeu proposé dans cette Preview de Dying Light : Th Beast est plus resserré, mais bien plus dense que celui de Dying Light 2. On alterne entre zones urbaines verticales, villages, ruines et forêts, avec une meilleure lisibilité de la carte et des objectifs plus directs. La progression est clairement pensée pour éviter l’open world vide, et ça marche. On avance, on débloque de nouveaux outils, on explore, et surtout… on attend la nuit avec appréhension.

Car oui, la nuit fait peur, même plus qu’avant. Les séquences nocturnes que j’ai testé sont vraiment tendues, avec des infectés plus rapides, plus agressifs, et un héro, sans sa forme bestiale, se sent beaucoup plus vulnérable.
Mécaniques secondaires et gadgets, du fun, mais déjà-vu
Le jeu propose quelques nouveautés intéressantes. Comme par exemple : le retour des voitures, fabrication de gadgets (pièges, explosifs, leurres), système d’artisanat revisité, progression à base d’injections et de composants mutagènes… C’est bien foutu, mais rien de tout cela ne surprend vraiment. On est dans l’amélioration prudente, pas dans la rupture.

Le feeling général reste celui d’un Dying Light affiné, boosté, bien calibré pour les fans… mais qui reste dans sa zone de confort, en tout cas sur ces premières heures.
Une bête bien réveillée, mais pas encore libre
Dying Light: The Beast semble vouloir réconcilier la communauté. Un système de combat plus impactant, un rythme plus tendu, des choix de design plus clairs, et surtout une ambiance bien plus sombre, voire horrifique. Techniquement, c’est propre, fluide, ultra gore (vraiment), et très prometteur.
Reste à voir si l’ensemble tiendra sur la durée : le mode Beast sera-t-il utile en endgame ? Les zones seront-elles aussi variées qu’annoncées ? Et surtout : le jeu saura-t-il s’éloigner de ses vieux réflexes pour proposer un vrai renouveau narratif ?
Réponse complète à sa sortie le 22 août 2025. Pour l’instant, la bête est en cage… mais prête à mordre.
Les + :
– Un parkour plus fluide et plus agréable
– Un système de combat brutal et viscéral
– Le mode Beast, nerveux et bien intégré
– Une ambiance nocturne qui fait vraiment peur
– C’est beau
Les – :
– Peu de vraies surprises côté gameplay
– Une formule qui reste (trop ?) fidèle aux anciens opus