Les quêtes de livraison ont toujours été vues comme une boucle de gameplay facile à mettre en place, mais peu passionnante pour le joueur. Le studio Far Out Games s’attelle à la lourde tache de les rendre ludiques avec Deliver at all costs.
Je vous en avais déjà parlé lors du steam next fest de février 2025, maintenant qu’il est sorti, découvrons ensemble ce que nous réserve ce titre en vidéo, ou en texte (plus bas), en fonction de vos préférences !
Une histoire simple et une direction pleine de nostalgie
Deliver at all costs est un jeu qui rappelle les premiers GTA malgré des différences évidentes. On y incarne Winston Green, ancien ingénieur solitaire ayant quitté sa campagne natale pour venir sur l’ile de Sainte Monique. Sans le sous, il se fait embaucher comme livreur dans une entreprise insulaire spécialisée. Son passé le rattrapant au fil des jours et des missions.
Dépêcher les missions
Ces dernières sont toutes des livraisons, en tout cas, dans les deux premiers actes, mais le jeu n’est pas ennuyant pour autant puisque les colis sont assez absurdes et altèrent la conduite de notre véhicule.
On commence par des feux d’artifice… allumés, qui sèment chaos et destruction autour de nous quand ils ne se transforment pas en mine qui explose les pneus. On enchaîne avec des ballons d’hélium allégeant la voiture, facilitant sa capacité à se retrouver n’importe où. Plus tard on conduit sous les bombardements de fientes d’oiseaux qui ont décrété que les statues seraient leur seules latrines. Les colis se renouvellent sans cesse et l’histoire réserve sont lot de surprises inattendues. Pour en finir avec les missions, elles sont sectionnées en trois statistiques. Elles n’ont d’importance que si vous voulez faire une livraison parfaite ou pour speedrunner le jeu.
Délivrons nous des contraintes
Deliver at all costs mise sur le fun et rien d’autre. Ici tout est destructible, donc si on loupe un virage, c’est pas grave on passe au travers un bâtiment. Il n’y a pas de police sauf à des moments spécifiques de l’histoire et on n’a pas de santé.
Toutefois, s’il on énerve les citoyens, ils viendront nous coller un bourre-pif.
Expédition dans l’arrière pays
Le jeu ne se résume pas qu’à ses missions, il est possible d’explorer la carte et même d’y découvrir les activités secondaires. Par exemple, il y a des PNJ qui proposent des quêtes où il faut trouver un objet ou une personne avec peu d’informations. Mais on trouve aussi des collectables disséminés sur la carte: On observe les panoramas qui, malheureusement, ne sont pas très folichons.
On vole les véhicules secrets uniques, mais qu’on ne peut stocker et qui ne permettent que de se promener. La voiture de fonction est la seule autorisée dans les missions.
En prime, il y a des caisses d’argent pour mettre du beurre dans les épinards. Ou encore des coffres qui renferment des ingrédients et des plans de gadgets. Pour trouver toute ces choses, il faut vraiment fouiner et escalader partout à la recherche de chemins détournés ou de grottes cachées.
Retrait en magasin
Les magasins proposent des ingrédients et des moyens de locomotion comme le vélo ou l’auto-stop.
Parce qu’ici il faut acheter son pouce. Bien heureusement, à 500 dollars la greffe d’organe, c’est pas cher payer.
Une fois les ingrédients et plans réunis, on améliore la voiture de fonction dans un garage. Il existe trois types de gadgets. On ne peut en équiper qu’un seul à la fois, mais on peut les changer librement dans l’inventaire une fois débloqué. Il est donc possible de passer du treuil à la grue, par exemple, en quelques seconde. Winston peut aussi mettre des coups de pied, pousser ses concitoyens et se planquer dans des poubelles. Des mouvements qui deviennent utiles à des moments précis de l’histoire.
Adressage des avis
Deliver at all costs souffre tout de même de quelque défauts. Premièrement il est décrit comme un monde ouvert. Alors oui, on se promène en jouissant d’une liberté d’action, mais le jeu a plusieurs régions subdivisées en quartiers avec des chargements. En fonction de votre définition du genre, cela peut être mensongé et surtout ça casse le rythme des missions. C’est pas rédhibitoire, mais avoir une carte par région ce serait déjà bien plus agréable. Plusieurs bugs liés à des collisions semblent toucher les joueuses et joueurs. De mon côté, j’en ai eu qu’un seul en 7h de jeu.
Autrement, le jeu est narratif, les journées sont ponctuées de dialogues et de cinématiques. Ceci dit, tant qu’on est pas en mission ou à l’appartement, on est libre de vadrouiller, comme dans les GTA. L’ambiance est charmante avec son coté San Francisco des années 50-60 sur fond de rockabilly et de jazz. Il reste assez fun à jouer dans l’ensemble malgré ses quelques défauts. Deliver at all costs est gratuit jusqu’au 29 mai 2025 sur Epic Games. Si vous êtes curieuses et curieux, n’hésitez pas à l’essayer.
il est disponible sur PC, Xbox et Playstation