Vindefiant puise son origine dans la crise des licenciement frappant le monde du jeux vidéo ces dernières années, un jeu autobiographique heureusement fortement romancé !
Je vous propose de voir ce qu’offre ce jeu nous faisant incarner une sorte de Dr. Octopus organique.
Vous trouverez ici, comme d’habitude, ma présentation en vidéo suivie du script.
L’origine du projet
Vindefiant est un action-platformer 2D exigeant à la croisée de Celeste et de Carrion. Il s’agit d’incarner Alyx, un employé licencié qui se transforme en démon tentaculaire sous l’effet de la colère. S’en suit la traque de son patron pour se venger de lui et de tous ceux qui se mettront sur son chemin. Une histoire inspirée de la vie du développeur, qui a été viré d’un studio AAA, mais lui n’a tué personne, a priori.
Le jour de la tentacule
Dans un premier temps, les tentacules permettent au jeu de se démarquer. Au lieu de courir sur le sol, on se déplace sur les parois, murs et plafonds compris, ce qui change la façon d’appréhender les niveaux. Alyx n’étant pas collé à la surface, on peut contrôler son « altitude » pour en tirer parti. À l’inverse, si on ne fait pas attention, ça peut aussi se retourner contre nous.
Dans un second temps, ces tentacules peuvent saisir un adversaire, un objet ou un élément du décor. Histoire de les faire interagir avec d’autres, en les lançant ou en les cognant ! Le jeu est basé sur la physique, on découvre donc la palanquée d’interactions possibles en expérimentant. Il est possible de s’entraîner au nunchaku avec un luminaire, de rhabiller un adversaire avec une poubelle comme couvre-chef ou d’utiliser un petit orifice comme extracteur de jus.
Viser juste
Que ce soit lors de la plateforme ou des combats, il faut faire preuve de précision, car les obstacles laissent parfois peu de place aux erreurs. Surtout dans les passages secrets contenant les reliques facultatives à récupérer, et que notre appendice préhensile n’attrapera sa cible que si le curseur est dessus ! Idem pour certains éléments du décor qu’il faut dégager, mais qu’on ne peut choper qu’à l’extrémité.
Ce qui m’amène une remarque. Je trouve la manette plus précise pour les déplacements et le combo clavier/souris pour la visée. Ceci étant dit, les deux fonctionnent, mais il faut les prendre en main.
D’ailleurs, le curseur n’est pas toujours très visible, la faute à une couleur proche du décor dans certains niveaux.
Un démarrage en demi-teinte mais réactif!
J’allais vous faire un paragraphe pour vous expliquer que, malgré ses qualités, il faudrait, pour se lancer dans Vindefiant, être prêt à accepter une bonne dose de frustration à certains moments. Surtout le boss de fin qui m’a fait découvrir que je me souvenais de la quasi-intégralité des jurons du capitaine Haddock. Mais les développeurs viennent de faire une mise à jour pour équilibrer la difficulté, corrigeant l’ensemble de ces passages. Si ça n’en fera pas un jeu parfait, il sera déjà plus plaisant à parcourir. Il l’était déjà, mais les moments de frustration pouvaient fortement rebuter voir pousser à l’abandon.
Le jeu n’est pas traduit en français et, si les 9 niveaux comportent des dialogues, seuls 3 sont vraiment narratifs. Et oui, le jeu est assez court, se terminant en deux à quatre heures et est propice au speedrun.
Le jeu est disponible su PC
J’espère avoir aiguisé votre curiosité, gardez l’œil ouvert!