Sortie le 23 mai 2024 (date indiquée sur Steam) sur PC et consoles, ce remake est développé par Digital Eclipse. Un studio habitué aux remakes et aux portages de vieux jeux, comme celui-ci. Car oui, si vous ne connaissez pas Wizardry, laissez-moi vous parler de l’un des piliers du jeu vidéo et du RPG.
Un peu d’histoire
Développé par Andrew C. Greenberg et Robert Woodhead, Wizardry trouve son origine à l’université. Là où ses créateurs en ont écrit l’histoire alors qu’ils étaient encore étudiants. En 1980, une version bêta est présentée lors de la Boston Computer Convention, avant que la version finale ne soit publiée sur Apple II en septembre 1981.
Le succès est immédiat ! Le jeu bénéficie indirectement de la seconde vague de popularité de Donjons & Dragons aux États-Unis et devient un véritable phénomène. Il est tellement attendu que son lancement est un triomphe. Au total, huit épisodes verront le jour en Europe et aux États-Unis… et 27 au Japon ! Oui, Wizardry a connu une longévité impressionnante là-bas, avec des portages sur toutes les machines possibles et imaginables. Je vous conseille d’y jeter un œil, c’est un véritable délire.
Ce jeu a inspiré de nombreuses licences et est souvent considéré comme le père du RPG vidéoludique. C’est donc sur cette courte introduction que je vous invite à me suivre pour découvrir ce remake d’un véritable pilier de l’art moderne.
Je veux les meilleurs, des meilleurs !
Il est donc temps de se lancer dans l’aventure ! L’histoire ? Oui, bien sûr, je vous raconte.

Le suzerain (rain rain) de Pécore City s’est fait voler son amulette par son magicien et ami Werdna. Pourquoi ? Eh bien, à nous de le découvrir ! Notre bon roi nous promet pouvoir et gloire en ramenant sa petite pierre. Super, j’adore la gloire et le pouvoir ! Werdna, j’arrive.
Vous l’aurez compris, l’histoire est classique, mais en même temps, on n’en demande pas plus. Notre premier objectif est de former un groupe de six. Je me dirige donc vers le camp d’entraînement où cinq races me sont proposées. Après une création de personnage rapide (le jeu propose six classes), mon groupe se constitue comme suit : trois nains guerriers, un mage elfe, un halfelin voleur et, pour finir, un gnome prêtre – on ne sait jamais (wink wink).
Direction l’Aventure
Avant de descendre, on me dit de regarder à la taverne. Il y a des voyageurs qui pourraient me faire confiance et qui viendraient gratuitement si j’accepte leur manque d’expérience. Mon groupe étant complet, je décline gentiment la proposition. Mais je la garde dans un coin de ma tête – on ne sait jamais.
Après un court passage au temple pour rencontrer le prêtre, au cas où un de mes beaux personnages penserait à mourir. Je fais un tour à la boutique, où tout coûte un bras et qui, pour le moment, ne me sert à rien. Ensuite, direction l’auberge pour se reposer et monter de niveau. Pourquoi pas à la taverne ? Ça coûte trop cher, sûrement.
Tout cela en ma connaissance, je peux donc descendre… DANS LE DOOOOOOJOOOOON !
Personne n’en est revenu ? Personne n’est rentré faut dire
Ce donjon sera votre donjon
Je plonge donc dans le cœur du jeu : le donjon (du mage trop fort qui lance des sorts super puissants et qui a une robe incroyable). Je peux me déplacer avec les touches du clavier, ouvrir des portes et même en découvrir de plus secrètes. Les combats se lancent aléatoirement.

Je parcours donc le donjon, j’ouvre les portes en consultant ma carte et me demande si elle est permanente – spoiler : non. Je décide quand même d’en dessiner une.
Je tombe vite sur mon premier ennemi : de terriiiiibles kobolds morts-vivants. En vrai, je me moque, mais ils m’ont fait comprendre que je peux vite perdre un de mes personnages. Après cette douloureuse rencontre, je décide de remonter pour soigner ma petite troupe et ressusciter mon premier personnage (gratuit au niveau 1).

La boucle est bouclé
Je l’avoue, je n’ai pas réussi, malgré l’aide d’un guide, à finir le jeu.
Pourquoi ? Il n’est pas spécialement dur : si vous montez correctement en niveau et achetez les bonnes potions, vous roulerez sur le jeu. Mais alors, pourquoi n’ai-je pas fini le donjon et laissé l’amulette à ce vilain Werdna ?
Parce que le jeu est répétitif. Vous découvrez un étage, vous vous battez, vous remontez, vous montez de niveau, vous dormez… et c’est reparti.
Le remake a été développé sur le code du jeu de base, donc on peut difficilement critiquer sa récurrence… (mais je le fais quand même, héhé).
Que retenir ?
Même si je ne l’ai pas terminé, je ne peux que vous le conseiller et vous encourager à l’essayer, car le jeu est fun et relativement court. D’après ce que j’ai pu lire, il faut environ 15 à 20 heures pour le finir.

C’est un grand jeu, et je comprends pourquoi. Il est amusant, on peut y jouer aussi bien 20 minutes que 2 heures d’affilée. L’histoire est certes aussi classique que possible, mais elle fonctionne parfaitement. Surtout, il y a des options pour jouer comme à l’époque : sans les beaux graphismes, avec une difficulté plus élevée, etc.
J’espère vous avoir donné envie d’y jouer ou au moins de découvrir cette licence, qui a lancé mon genre de jeu favori : le RPG.