Lancé durant le mois de juin avec le début de la récolte des signatures au premier juillet, je découvre à l’instant la pétition « Arrêtez de détruire les jeux vidéo » ». Merci au passage à nos confrères d’Xboxygen d’avoir relayé l’information. Cette requête, venue d’Allemagne vise à faire bouger l’industrie sur les mauvaises pratiques dans le gaming et plus précisément sur l’arrêt des serveurs d’un projet qui empêche son fonctionnement. Ce bien sûr malgré l’achat du produit.
L’objectif de la pétition

Cette initiative appelle à exiger des éditeurs qui vendent ou octroient des licences de jeux vidéo aux consommateurs de l’Union européenne (ou des fonctionnalités et des actifs associés vendus pour les jeux vidéo qu’ils exploitent) de laisser lesdits jeux vidéo dans un état fonctionnel (jouable).
Plus précisément, l’initiative vise à empêcher la désactivation à distance des jeux vidéo par les éditeurs, avant de fournir des moyens raisonnables pour continuer le fonctionnement desdits jeux vidéo sans l’intervention de l’éditeur.
L’initiative ne cherche pas à acquérir la propriété desdits jeux vidéo, les droits intellectuels associés ou les droits de monétisation, et n’attend pas non plus de l’éditeur qu’il fournisse des ressources pour ledit jeu vidéo une fois qu’il l’arrêtera tout en le laissant dans un état raisonnablement fonctionnel (jouable).
Beaucoup de signatures, mais pas valide en Suisse
Malheureusement, comme vous pouvez l’imaginer, chez nous en Suisse, la signature n’a aucun poids. Ici seuls les pays de l’Union Européenne sont concernés. Néanmoins, nos lectrices et lecteurs sont francophones et proviennent du monde entier. Il est de notre devoir d’informer tout le monde. Bien sûr, une prise de conscience serait bénéfique pour tout le monde.
Pour le moment, le nombre total de signature s’élève à 324’477. Pour que cela fonctionne il faut que sept pays atteignent les 100% de signatures respectives nécessaires. Mais aussi que l’on arrive à 1 million de signatures pour que cela soit porté directement devant la Commission européenne.
N’hésitez donc pas à faire passer le message.