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    Accueil»À la une»Critique – RENFIELD, un concept gâché

    Critique – RENFIELD, un concept gâché

    Voidehn17 juin 2023
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    *sans spoiler… à supposer qu’il puisse même y en avoir !?…*

    Une pseudo-série B au moins aussi lamentable que ne le laissait présager la bande-annonce.

    Critique - RENFIELD

    Renfield est ce que l’on pourrait appeler la définition d’un film parfaitement nul.

    Critique - RENFIELD
    Le générique de fin est ce qu’il y a de visuellement plus intéressant


    Par Voidehn

    Publié le 16.06.2023 à 16:56.

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    … Vous avez vraiment cru que j’allais m’en tenir à ça ?!

    Le film est si inintéressant que j’aurais pu. Mais où serait alors passé mon « professionnalisme » ?

    Les trois à cinq premières minutes sont sympathiques. On peut y ajouter quelques démembrements, décapitations, mutilations et explosions de corps amusantes – bien que parfaitement aléatoires – , un Nicolas Cage en forme, charismatique en seigneur de la nuit, avec son faux air de Bela Lugosi, et un générique de fin étonnamment soigné – sans être phénoménal non plus.

    Voilà à peu près tous les éloges que l’on peut faire à ce « divertissement » plus ou moins mainstream rarement drôle, qui tente au hasard de quelques scènes, voire même de quelques plans, de se donner des airs de film d’exploitation, et qui prend bien trop au sérieux le pauvre drame de ses deux protagonistes aussi épais que du papier bible.

    De son influence de l’animation, Chris McKay a conservé une introduction à la Will E. Coyote

    Chris, reviens !

    Ne blâmons pas Chris McKay, réalisateur du déjà très inégal mais supérieur Lego Batman, qui est tout sauf un manche, et a toujours un sens de la comédie et du découpage assez nerveux. Malheureusement sa mise en scène n’a pourtant, ici, rien de franchement bouleversant. En même temps et au risque de me répéter, niveau comédie, nous sommes à des lustres de sa période Robot Chicken et Moral Orel. Peut-être aussi parce que l’énergie du montage parodique qui était si fraîche il y a une quinzaine d’année est devenue monnaie courante, et a déjà été portée au cinéma par d’autres réalisateurs, comme Edgar Wright.
    En fait, ça m’attriste même un peu qu’un type avec a une si jolie carrière dans l’animation satirique, et est notamment co-monteur de l’exubérant Lego Movie, se retrouve à la tête d’un projet aussi stérile et sans saveur. Mais cela explique peut-être aussi pourquoi l’aspect esthétique est aussi travaillé. Enfin en partie.

    C’est décidément très… bleu-vert-rouge; une esthétique surréelle qui fait très « comic book ».

    Cinéma d’animation la nuit, épisode de série générique le jour : une esthétique schizophrène

    Malgré son intérêt général avoisinant le zéro, reconnaissons au film au moins certaines qualités plastiques. On est d’abord tenté de dire que cette esthétique comic book pulp est plutôt réussie. Et c’est le cas. Mais passé un premier effet de « surprise » (… comment en effet échapper la bande-annonce ?), l’usage constant de lumières vertes, rouges, orange et bleues durant toutes les scènes nocturnes ainsi que la plupart des intérieurs, la rend rapidement si parfaitement banale, qu’elle perd tout impact avant même le premier tiers du film. Et ce qui aurait pu être cool, si usé avec parcimonie pour renforcer l’aspect dramatique de certaines scènes, par exemple, est vite relégué au rang de gimmick ; ou de la seule tentative d’apporter une vague marque de personnalité au machin.

    Alors que le traitement des scènes de jours est, lui, si lamentablement générique qu’il aurait pu s’agir de n’importe quoi d’autre. D’ailleurs, allez savoir pourquoi, mais certaines scènes entre Awkwafina et Nicholas Hoult m’ont évoqué le Taxi américain, avec Jimmy Fallon et Queen Latifah. Mais cela aurait pu être n’importe quelle comédie – ou même série – , policière, ou non, à se dérouler dans un environnement urbain. On peut comprendre un tel choix, afin de dissocier une certaine banalité diurne de l’excentricité des séquences nocturne. Pourtant, face à l’excès d’artifices déployés pour tout le reste, cette absence quasi totale de recherche apparaît difficilement comme autre chose que de la paresse, ou un désintérêt à peine déguisé.

    Un rancart amoureux de Sex & the City ? Ça le pourrait. L’éclairage, et d’ailleurs toute la séquence, sont d’un si faible intérêt.

    Drickula & Mortfield

    Mais peut-être serait-il temps pour Hollywood de comprendre qu‘il leur faudrait sortir de cette « fausse mode » qui consiste à confier l’écriture de long-métrages exclusivement à des scénaristes de séries à succès – et en particulier de Rick & Morty. Et je n’écris pas ça seulement parce que je trouve cette série parfaitement détestable, mais simplement parce que cela commence un peu à se voir qu’au-delà de quelques idées ou concepts farfelus (promus au rang de génie par certains…), ils ne savent ni écrire ni développer des personnages de manière intéressante – ou même un tant soit peu crédibles – pour le cinéma, ni dresser des enjeux qui font d’un film effectivement un film, et non un énième épisode de série. On ne va pas se mentir : Tedward Lobo est un (faux) méchant cliché de comédie familiale niaise, comme on en voit depuis près de quarante ans, lâche et nul. Toute cette histoire de clan mafieux est ringarde et tout aussi nulle, et les enjeux du film sont aussi misérables qu’indignes d’un « Nicula Cage ».

    Quelques jolis plans. Ah ! Mais c’est encore dans cette fichue introduction !

    Une affaire de sang neuf contaminé

    Malgré un concept initial pourtant malin, pour ne pas dire potentiellement brillant et qui, bien développé, aurait pu en faire une véritable petite bombe de fraîcheur, Renfield ne devrait satisfaire que les moins exigeants, habitués des bouilies hollywoodiennes surgelées. Et c’est regrettable. Bien trop « friqué », conventionnel et propret – et franchement plat – pour les amateurs d’Evil-Brain-Dead, peut-être un peu trop gore et bruyant pour la famille de cadres moyenne, mais surtout trop stupide, superficiel et ennuyeux pour quiconque hormis quelque ados qui chercheraient à tuer le temps, je parie volontiers qu’il perdra son pari de 65 millions de dollars (qui n’incluent probablement pas le budget publicité). Et ce malgré un matraquage publicitaire aux limites de l’indécence. En résumé, ce pauvre film gâche un sujet intéressant et une idée originale, ainsi qu’un Nicolas Cage en grande forme, dans un scénario qui ne raconte pas grand-chose, n’est même pas fichu d’être drôle, et est très occasionnellement divertissant.

    Si vous souhaitez voir un film qui traite de relation destructrice avec un pervers narcissique, allez plutôt voir L’Amour et les Forêts, de Valérie Donzelli. (C’est tout de même amusant que deux films que tout distingue mais liés par une même thématique de base, sortent quasi en même temps.)
    Pas du tout la même vibe, mais au moins aurez-vous l’impression d’avoir « vécu » une expérience. Ou au moins vu un film.

    Crédits du film

    Renfield (2023)
    93 minutes

    Distribution
    Nicholas Hoult en Renfield
    Awkwafina en Rebecca
    Nicolas Cage en Dracula
    Ben Schwartz en Tedward Lobo
    Shohreh Aghdashloo en Bellafranscesca Lobo
    Brandon Scott Jones en Mark

    Réalisation
    Chris McKay

    Scénario
    Ryan Ridley
    Robert Kirkman
    Ava Tramer

    Directeur de la Photographie
    Mitchell Amundsen

    Montage
    Zene Baker
    Ryan Folsey
    Giancarlo Ganziano

    Musique
    Marco Beltrami

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