Test – Splatoon 3, de la peinture fraîche ?

Splatoon 3 est le troisième jeu de la franchise Splatoon sur Nintendo Switch. Il s’agit d’un jeu de compétition dans lequel deux équipes de quatre joueurs s’affrontent pour recouvrir le terrain du plus de peinture possible. En plus de ce mode compétitif, il dispose aussi d’un mode coopératif dans lequel les joueurs collaborent pour éliminer des vagues d’ennemis et des boss. Pour les joueurs solo, il dispose aussi d’un mode histoire qui est en réalité un mode entrainement/découverte des différentes armes.

Maintenant que les bases du jeu ont été posées, que vaut-il ? S’agit-il d’une révolution dans l’univers de Splatoon ? Découvrons-le ensemble !

Un grand patchwork de mode

Splatoon 3 dispose de plusieurs modes de jeux. Après un cours tutoriel, nous nous retrouvons dans le hub principal du jeu, la Cité-Clabousse. Notre personnage peut se déplacer ici librement, y rencontrer les avatars des joueurs et accéder aux différents modes et magasins d’habits. Petit plus, comme tous les jeux Splatoon, vous pouvez vous téléporter via la carte aux différents endroits, sans passer plusieurs minutes à les trouver.

Commençons par le mode histoire du jeu. Il s’agit de différents niveaux dans lequel nous n’avons pas le choix des armes et les objectifs peuvent varier (détruire des ballons, ne pas se faire toucher, vaincre les ennemis, …). Il y a plusieurs secrets à découvrir qui permettent d’en savoir plus sur l’univers de Splatoon 3. Toujours avec un peu d’humour, mais ce n’est pas vraiment nouveau pour les connaisseurs de la licence.

Il existe aussi le mode salmon run. Dans ce mode coopératif, quatre joueurs partent à la chasse aux œufs. Pour obtenir des œufs, ils doivent vaincre des vagues d’ennemis et les boss de ces vagues lâchent ces œufs une fois vaincus. Le mode est bien réussi et permet de tester différentes armes.

Les incontournables

Ensuite, nous retrouvons les modes principaux, à savoir; les guerres de territoire et le mode anarchie.

Dans les guerres de territoire, deux équipes de quatre joueurs s’opposent durant trois minutes pour recouvrir un maximum d’encre sur le terrain. Par son temps court, ce mode est très addictif et nerveux. Malheureusement, à part quelques armes qui changent, les terrains ont beau être nouveaux, ils n’ont guère changé par rapport au premier Splatoon.

Concernant le mode anarchie, il oppose les meilleurs joueurs dans différents types de jeux. Cela va de la défense de territoire à la chasse aux palourdes ou au mode Bazoocarpe (mode dans lequel il faut amener une plateforme le plus loin possible vers la zone ennemie).

Parlons d’une des deux nouveautés du jeu, le jeu de Cartes et Territoires ! Dans ce jeu, vous jouez contre un mollusque (PNJ). A chaque tour, vous choisissez une carte en même temps et la placez. Le joueur qui recouvre le plus de surface à la fin de la partie gagne. Ce mode de jeu est sympathique pour quelques parties. Néanmoins, il aurait clairement un meilleur intérêt sur mobile que sur console.

Pour teminer, il est important de parler de la deuxième grande amélioration, le Splasfest. Ici, les joueurs doivent choisir une équipe et durant un petit week-end ils s’affrontent selon l’équipe choisie. La nouveauté est qu’il n’y a plus 2 équipes possibles mais trois ! Durant la seconde phase du week-end, les matchs de guerres de territoires passeront de deux équipes de quatre qui s’opposent à … trois équipes de quatre !

Ceci est une petite révolution que je me réjouis d’essayer de tester, mais malheureusement, les Splasfest se faisant rares, je ne peux qu’être déçu que la grande nouveauté de l’opus ne soit disponible qu’une fois tous les un ou deux mois…A ce jour, il n’y en a eu que deux : un lors de la démo en août, et un autre en fin septembre.

L’arsenal toujours plus varié

Par rapport au gameplay, celui-ci change selon les armes. Effectivement, il y en a pour tous les goûts, et chaque arme dispose d’une « utilisation » secondaire (grenade, radar, …) et d’une « super attaque » qui, se charge au fil de l’utilisation de l’arme (raid aérien, gros-requin-qui-charge-et-explose, bouclier, …). En plus des armes, les habits de notre personnage évoluent au fil des combats et débloquent des bonus passifs qui peuvent faire la différence en combat. Au final, Nintendo ne se mouille donc pas trop et garde une formule gagnante, déjà présente dans les opus précédents.

De jolies couleurs

Dans Splatoon 3, la patte graphique est très colorée. De plus, le jeu ne souffre d’aucun ralentissement. La bande originale est entrainante, certes, mais. Malheureusement, encore une fois, rien de nouveau par rapport aux deux autres opus. Je peux ici parler de la décoration du casier qui est très chouette et permet au joueur de créer son propre casier, mais la fonctionnalité est rapidement oubliée.

Je souligne toutefois que le hub est plus grand et dispose de plus de détails par rapport aux hubs précédents.

Conclusion

En conclusion, ce Splatoon 3 m’a déçu. Les nouveautés sont effectivement minimales et sous-exploitées. Il s’agit donc plus d’une grosse mise à jour du précédent opus. Néanmoins, pour les personnes qui ne connaissent pas la licence, je leur conseille vivement de tester Splatoon 3 qui représente très bien une des meilleures expériences multijoueurs chez Nintendo ! Pour les connaisseurs, ne vous attendez pas à une révolution, il s’agit de la version 3 de Splatoon 1.

[Note générale : 5/10]

Les + :

• Le mode histoire
• Le splafest…
• La variété d’armes, plus grande que jamais
• Un jeu plus complet que jamais sur l’univers de Splatoon pour les nouveaux joueurs

Contexte du test
– Clé offerte par Nintendo
– Joué sur : Switch