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[Test] Transport Fever 2, voyager sans bouger

Depuis quelques années, avec l’avènement des jeux indépendants et de la plateforme mobile, les jeux de gestion n’ont cessé de pousser. C’est ainsi que petit à petit, on retrouve sur le marché, des jeux de toutes sortes. Dans le cadre des transports, c’est un peu la jungle. Néanmoins, un certain Transport Fever a su poser les bases d’un genre souvent incomplet. Loin d’un City Builder, mais tout aussi exigent, voici mon point de vu sur Transport Fever 2. Avant de se lancer dans le vif, un grand merci aux éditeurs de nous avoir donné la chance d’essayer le titre.

train

Dans les airs, sur terre et sur mer

Avant de se lancer dans l’aventure des transports, il faut savoir que les développeurs ont fait leurs armes sur Train Fever, sorti en 2014. Un point important puisque si Transport Fever 2 est riche en contenu, on ressent très vite que les trains sont le centre du jeu. D’ailleurs, la campagne se met en scène avec des trains. Alors si les rails, les locomotives et les wagons c’est votre truc, vous allez être aux anges.

Transport Fever 2

Ne prenez pas ça pour une critique, au contraire. Le titre maîtrise bien les différents types de transports, il y cependant un plus du côté des chemins de fer.

Tous en voiture !

Transport Fever 2 n’est pas un jeu de gestion classique. Par exemple, à titre de comparaison, Cities Skylines ne propose pas de réelle campagne. Dans TF2 vous allez profiter d’une approche du monde des transports avec un « scénario » qui débute en 1866 pour venir en découdre jusqu’aux années 2000. Fractionné en trois chapitres majeurs, le jeu va progressivement monter en difficulté. Bien sûr, l’introduction du jeu fait office de tutoriel. Une idée bienvenue puisqu’il est quasiment impossible de se lancer dans le mode « jeu libre » sans avoir quelques notions de base.

Le titre se prend très facilement en main, mais souffre d’une légère répétitivité. Une fois que vous avez compris comment construire une gare, un hangar à trains, des rails, vous allez ensuite établir un itinéraire entre les destinations. Il vous suffira ensuite d’acheter un train et de le déployer sur la ligne. Une fois que cette mécanique est acquise, vous allez pouvoir calquer vos connaissances sur tous les autres types de transports : les bus, les avions et les bateaux. C’est un peu dommage, mais au final, dans un FPS classique personne ne va changer la mécanique du rechargement. C’est donc ainsi que débute votre carrière de manager des transports.

Transport Fever 2 mer

Petit bémol tout de même, le jeu possède quelques problèmes de traduction. Rien de bien méchant, mais assez omniprésent pour devoir le souligner. Il est difficile de dire si ces problèmes seront réglés avec un Patch Day One ou non. Vous êtes avertis, c’est le principal.

filtres

Seul au monde

Transport Fever 2 se joue seul, mais il vous laisse néanmoins une panoplie de possibilités. Tout d’abord cette campagne qui fait office de tutoriel puis de récit historique. Vous avez ensuite la possibilité de jouer en jeu libre. Dans ce mode, vous allez façonner votre terrain, la région dans laquelle vous êtes, l’année de départ et ainsi de suite. Ce mode se lie avec l’éditeur de cartes qui fait de Transport Fever 2 un jeu sans fin. Bien sûr il va falloir s’occuper pour éviter l’ennui au bout d’un moment. Pour cela, vous avez toujours la communauté. Le Steam Workshop va se remplir au fur et à mesure des mois de contenu.

Transport Fever 2 jeu libre

Certes, Transport Fever 2 n’a peut être pas la quantité d’un Cities Skyline, mais il possède la qualité de ce dernier. En parlant de City Builder, je regrette tout de même que les villes générées aléatoirement soient petites en début de partie. Pour conclure le sujet du temps, vous avez ici de quoi vous occuper plusieurs dizaines d’heures. La difficulté en prime, si vous osez prendre le chemin difficile, vous allez échouer plusieurs fois avant de faire un pas en avant.

villes

Beau comme un camion

Le jeu est beau, c’est un fait. Plutôt bien optimisé le jeu reste tout de même vide dans sa globalité. Dans les villes, les rues ne sont pas remplies. Les piétons sont surement au travail et les voitures dans des parkings souterrains. Même constat dans la verdure, les animaux semblent hiberner. En fait c’est un peu comme dans Need for Speed Heat, mais en moins pire quand même. Difficile à dire si c’est un mauvais point ou non puisque cet aspect aide le jeu à rester fluide en tout temps.

Transport Fever 2 avions

Un billet aller simple

Transport Fever 2 fait le pari d’un jeu de gestion complet qui ne s’occupe que des transports en communs. C’est osé, mais au final c’est pour le moins réussi. Le jeu possède quelques défauts de langage dans un univers un peu vide, mais la gestion et le contenu qu’il offre contre balance ces petits tracas. Les développeurs de Urban Games offre à leur manière de quoi bâtir un empire du transport. Vendu pour une quarantaine de francs, si vous aimez la gestion et que vous vous lassez de Cities Skyline, alors attrapez la fièvre des transports.

[Note Générale : 4/5]

Les + :
– La campagne
– La durée de vie éternelle
– Les panoramas

Les – :
– Les soucis de langage
– Le cycle jour/nuit
– La taille des villes en début de partie

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Publié le 11.12.2019 à 11:45.

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