Ubisoft remet le couvert un an après un très bon AC Origins, qui avait toutefois bénéficié d’un travail un peu plus long puisqu’il avait deux ans d’écart avec le volet précédent. C’est donc après d’excellents retours que la série reprend son rythme d’une sortie par année. Bonne ou mauvaise idée, je vais vous expliquer mon ressenti majeur sur ce titre.
Dès les premiers instants du jeu, je comprends que la série force sur les quêtes secondaires, les interactions, les choix (importants) et les dialogues. Pour dire vrai, je me suis senti transporté dans un jeu similaire à The Witcher 3, assez violemment, jusqu’à même avoir l’impression d’entendre les mêmes musiques.
La saga veut gagner en grandeur et veut rendre ses titres bien plus riches, pourquoi pas, mais faut-il encore le faire avec qualité et pas simplement en quantité. Je reviendrai sur l’open-world en lui même un peu plus bas. Pour finir avec les quêtes, j’ai pris le temps de lire chacune des options de dialogues au lieu de simplement choisir la réponse pour aller plus vite. Ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas beaucoup de patience avec ce genre d’interactions. Pourtant, là, j’ai réussi à me plonger dans des dialogues bien écrits, pas trop longs et avec un jeu d’acteur plutôt saisissant. On se prend vite à rigoler des réponses proposées et à tenter de voir la réaction de l’interlocuteur à ces réponses, ce qui est plutôt sympa.
Les quêtes et les choix sont certainement les points les plus forts du jeu. La narration est omniprésente et, avec différents arc narratifs, Odyssey veut vous raconter une histoire qui se façonne par rapport à vos choix. Deux joueurs ne vont pas avoir la même expérience ni les mêmes quêtes. Les missions secondaires s’intègrent à la trame principale avec succès sans que cela en devienne une pure réussite scénaristique.
Le jeu intègre dorénavant un système de mercenaires, comme dans les jeux « La Terre du Milieu », où il vous faudra les tuer un à un. En parallèle des mercenaires, les membres du culte devront subir le même châtiment et chaque mort vous donnera des informations sur une autre cible. De quoi rallonger considérablement les heures de jeux.
Parlons de l’open-world : la partie sombre du jeu. Ce monde grec a beau être gigantesque, il n’en est pas moins vide. Je ne vous parle pas des quêtes secondaires, des mercenaires à tuer ou des combats de bateaux, mais juste du monde en lui même lorsque l’on se balade dedans. On y croise des bêtes sauvages (The Witcher arrête maintenant), des PNJ qui ont l’air sans vie et ne réagissent presque pas et quelques plantes dont le mouvement suit l’effet du vent. Et c’est à peu près tout.
Après avoir parcouru Manhattan, plus vivante que jamais, dans Spider-man, dur de retomber dans un monde ouvert qui a l’air d’avoir quelques années de retard. Il y a ce décalage entre les mouvements de notre héros qui ne s’accordent pas avec le reste du moteur physique (on se prend pour un ninja au pays des vieux en EMS), et quant à notre cheval, il se sent pousser des ailes par moments sans qu’on ne comprenne pourquoi. Très vite, je n’avais plus de plaisir à me balader librement et je me laissais guider par le pilote automatique ou encore en utilisant la téléportation pour atteindre mes destinations. Autre petit point technique décevant: sur PS4 Pro, le jeu est constamment victime de chutes de framerate inexplicables.
Je n’ai pas parlé du système de combat ni des autres aspect RPG en lien direct avec le personnage, mais je vous laisse les découvrir par vous même. Pour en finir avec Odyssey, la tournure que prend la série AC me plaît. Le jeu semble vouloir devenir un ténor du milieu et tente de s’en donner le s moyens, mais il y a encore beaucoup à faire. Ubisoft doit arrêter de mélanger les mécanismes de ses nombreux jeux, un Assassin’s Creed doit rester ce qu’il est. Avec les très grosses sorties attendues avant la fin de l’année prochaine, il est temps de passer la vitesse supérieure sur pas mal de points. Cela étant, au-delà de ces critiques sur ces points précis qui m’ont déçu, reste que le jeu, dans sa globalité, est plutôt bon.
Merci à Ubisoft Suisse de nous avoir fait découvrir le jeu.
Ma note pour Assassin’s Creed Odyssey
Gameplay : 4/5
Graphisme : 4/5
Durée de vie : 4.5/5
Scénario : 4/5
Général : 4/5
Un commentaire
Bon test comme d’hab.
Bon AC, toutefois, je trouve qu’il ya eu quelques Molyneuseries…
RPG heu ok choisir des talents dans 3 arbres.. je m’attendais à des interactions avec les pnjs plutôt… seul dialogue avec les pnjs qui ne donnent pas de quêtes c’est en les bumpant… dommage
La Grèce souffre d’un Alzheimer sévère. Je suis le champion de sparte et 5min après je tue le leader spartiate, reprends la région et je la redonne aux athéniens qui me remercient et m’appellent le champion de d’Athènes. Je refais la meme opérations avec les spartiates et je reviens leur champions alors que 30 sec avant j’ai refais le film 300 tout seul.
Dommage avec la difficulté. Autant je gere les combats en cauchemar (sacs à pv, baffes de forains et agressivité boostée) autant je me fais défoncer avec les bateaux. J’aurais bien aimé une difficulté ciblée combat sol et combat mer. Donc je change de difficulté régulièrement… et rééquilibrer les combats de prise de zone en cauchemar svp c’est impossible… nos alliés se font défoncer et on bouffe à peine la barre d’armée adverse et avec l’arrivée du mercenaire plus les soldats basiques qui sont increvables on se fait défoncer.
« Jeux unique » pour chaque joueur meme si je trouve pas avoir l’impression d’avoir bc de choix. On m’a proposé de mentir, de menacer, d’accepter, de mettre une tarte, flirter et partir mais pour l’instant ca reste assez anecdotiques.
Malgré tout le temps passe incroyablement vite et la generations de contrats donne un bon sentiment de contenu et j’ai rnvie d’y retourner ce qui est deja bon signe.