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[Test] Dakar 18

Caler le test d’une licence qui arrive fraîchement le même jour que celui d’un des ténors du genre, c’est toujours une tâche délicate. Avant de se lancer dans le vif du sujet je tiens donc à préciser que l’article est un early test. Un autre test plus abouti suivra puisque la clé nous a été envoyée 24h avant la sortie du titre.

Alors, Dakar 18 c’est quoi ? C’est la mythique course Paris-Dakar (qui ne passe plus par Paris ni Dakar)  dans son plus simple habit: de la course sauvage à travers des milliers de milliards de millimètres. Enfin pour ce premier épisode, les développeurs se sont donné à cœur joie avec une map qui a une superficie de 10’000km2 ! Je vous rassure, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de désert.

Pour la taille, c’est donc un pari réussi, on se sent au milieu de quelque chose d’immense. D’ailleurs, lors des rares moments où l’on croise des concurrents, une sensation de réconfort nous traverse. Dakar 18 a ainsi la faculté de nous rendre seul au milieu du désert sans pour autant qu’il y a ait une impression de « vide », et ça que vous soyez seul au guidon de votre moto ou à deux dans votre immense camion.

Dans toute cette immensité il faudra vous repérer. Au début, je ne vous cache pas que c’était un peu déstabilisant: je devais écouter le co-pilote, regarder sur ma carte et ma boussole. Il y avait trop d’informations pour la même chose. Au final, j’ai opté pour la conduite de moto, ce qui m’a enlevé la voix du co-pilote et je n’avais plus qu’à me concentrer sur la boussole ou les panneaux en bas de mon écran. Après une dizaine de minutes d’apprentissage, la direction était acquise, mais même après quelques heures de jeux je me trompe encore. Le souci vient du fait que les checkpoints ne sont pas indiqués physiquement par des poteaux par exemple, mais par un point invisible.

Vous allez avoir le choix entre cinq disciplines, voiture, moto, camion, quad et sxs. Je vous conseille la moto pour profiter de la complète solitude qu’elle vous offre, ainsi que pour le dynamisme de celle-ci. Globalement, chaque type de véhicule est intéressant, mais je dois vous avouer que les camions, c’est quand même bien lent.

Je vais attaquer un point qui fâche: le gameplay qui est très inégal. Parfois le jeu nous fait croire que sa conduite se veut arcade et parfois il ressemble simplement à une mauvaise simulation. Par exemple, certains passages mettent votre véhicule complètement en transe, il se met à vibrer alors que vous êtes simplement en train de vous enfoncer dans le sable. La version semble être une bêta, j’espère donc un patch day one pour corriger ces moments « douteux ». De façon générale, ce n’est pas une catastrophe, mais il y a des ajustements à faire et trouver une ligne directrice : fun ou simulation.

Malgré cet aspect négatif, le titre a de bonnes idées: il offre un mode écran splitté, de la chasse au trésor, des détails immersifs comme le fait de courir après votre moto quand celle-ci tombe ou encore le fait de devoir sortir de votre voiture pour la dégager du sable.

Pour ce premier essai, Dakar 18 plait. C’est grand, complet, les licences sont là. C’est plutôt joli, sans non plus casser la baraque. J’ai apprecié le sentiment de nouveauté que m’a apporté ce jeu parmi d’autres, ce qui est plutôt rare ces temps.

Bon, moi je vous laisse je retourne dans mes dunes, AH, et n’oubliez pas de mettre de la musique en fond, parce que parcourir du sable pendant des heures avec pour simple bruit celui de votre moteur, ça finira par vous rendre fou.

Ma note pour Dakar 18 (early test)
Gameplay : 3/5
Graphisme : 3.5/5
Durée de vie : —
Scénario : 2/5
Général : 3.5/5

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Publié le 25.09.2018 à 17:01.

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